A Londres, nous retrouvons notre bande : les deux cousins Emilien et Noémie, aidés par Terence et miss Amélia ainsi que l'armoire à glace/homme à tout faire Winfrey. Avec leur étrange engin, ce club des cinq a décidé de participer au concours
Jules Verne (le concours pas le trophée, ils n'ont pas assez de voiles pour cela) : toujours dans le but de retrouver Alexander, le père d'Emilien. Avant d'atteindre la ville Lumière, ils font étape chez la tante d'Emilien
qui n'est autre que sa propre mère mais dont il ne doute pas une seconde ! D'ailleurs, pourquoi vie-t-elle cachée et loin de son fils ? On n'en saura rien.... Après quelques péripéties dans la Manche contre le Troisième Axe, ils remontent la Seine et arrivent à temps, aux pieds de la Tour Eiffel, pour s'inscrire au fameux concours. de là, s'enchaînent de nouvelles péripéties entre concurrents et avec l'armée.
Cependant, tout se passe bien trop bien, vu que le groupe se fait facilement des alliés, passe entre les tirs des différentes factions sans souci. Pas de surprise non plus, dès qu'ils soupçonnent une personne, c'est la bonne pioche ! Donc le scénario n'est pas vraiment folichon. Tout est aisément prévisible, sans crainte pour les personnages et l'humour y est plutôt facile.
Dans l'ensemble, les dessins restent vraiment agréables et plaisants. C'est coloré, certaines scènes sont même flashy alors que d'autres ont un ton sépia. Les paysages, les décors et les objets collent bien au contexte steampunk. J'ajoute un petit bémol personnel : la représentation de la butte Montmartre et surtout celles du Sacré-Coeur. Mes yeux ne peuvent déjà pas supporter dans la réalité cet édifice alors en dessins...
Ce n'est qu'un détail, mais pour moi voir ce « chou à la crème », ça me pique toujours les yeux. Bref, passons sur un autre détail esthétique, plus important, lequel arrive à me sortir de l'histoire... Pourquoi les hommes adultes ont-ils des yeux dessinés de manières « réalistes » alors que les femmes adultes et que les adolescents-es ont des énormes soucoupes ? J'ai parfois l'impression de voir d'immenses yeux de verre, bien globuleux. C'est évidemment un choix graphique de
Silvio Camboni, mais ça me laisse froid.
J'avais terminé ma critique du précédent tome en disant que j'avais un sentiment de « déjà vu ». Et je m'en suis enfin souvenu. On se retrouve dans une ambiance proche de celle du film de japanimation Steamboy : Londres, des scientifiques disparus, un objet particulier, de l'action, des machines, l'armée, etc.