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Croiser roman gothique et littérature pour jeunes adultes, cela peut sembler une idée intéressante. Hélas, avec Darkwind, on est bien loin des grands romans du genre...

Soyons honnête : la couverture est affreuse, le titre ne fait guère envie, et les premières pages ne sont pas franchement convaincantes. le problème, c'est que ça ne s'améliore pas vraiment, en particulier parce que les personnages ne sont pas du tout attachants, à commencer par l'héroïne, agaçante au possible. En ce qui concerne les personnages secondaires, ils sont soit caricaturaux (la vieille servante acariâtre, l'oncle loufoque) soit trop rapidement ébauchés pour être intéressants (l'enfant muet, le voisin amical aux intentions bien peu louables).

Résultat : l'histoire a bien peu d'intérêt, puisque le lecteur se moque éperdument du destin des personnages, d'autant que la mise en place de l'intrigue est extrêmement lente et poussive, et que le rythme ne s'accélère que dans les soixante dernières pages. Beaucoup trop tard pour susciter l'enthousiasme d'un lecteur désabusé, qui n'a qu'une envie : refermer au plus vite cet ouvrage.

Rien n'est vraiment à sauver dans ce roman : le style est souvent plat, voire maladroit, certaines scènes sont complètement invraisemblables (les courses de patin à roulettes dans la salle de bal souterraine, l'explosion de l'écluse...), les dialogues sont poussifs et sans intérêt, et même le dénouement, ouvert sur un 2e tome, ne convainc pas.

Finalement, plutôt que de leur servir de la sous-littérature, on ferait peut-être mieux de conseiller à nos ados de lire de vrais romans gothiques, comme les oeuvres de Daphné du Maurier ou d'Ann Radcliffe...

Ouvrage reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Merci à Babelio et aux éditions Bayard Jeunesse.
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J'ai lu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique Babelio".
Comme c'est un roman destiné à la jeunesse, je me suis impliquée dans l'histoire en tant qu'adolescente (enfin j'ai fait mon maximum !) afin de rendre ma critique la plus juste possible.
Ma première remarque concerne l'écriture de Sharon Cameron que j'ai trouvée très adaptée au public visé. Les descriptions sont précises mais ne s'étendent pas inutilement. Le rythme est plutôt rapide, les événements s'enchaînent ce qui peut éviter l'ennui des jeunes lecteurs.
Ma seconde remarque porte sur le contenu : on se laisse facilement prendre par l'intrigue et par des personnages très attachants. La chronologie est cohérente et l'illustration des inventions extraordinaires de l'oncle loufoque est assez pertinente.
C'est un livre que je pourrais offrir sans hésiter, plutôt à une fille car ce roman m'a semblé d'une sensibilité plutôt féminine par son cadre et ses protagonistes. C'est romantique, légèrement gothique, un soupçon envoûtant et mystérieux. Il m'est arrivé aussi, au cours de cette lecture, d'avoir une petite pensée pour Jules Verne...
Pour conclure, j'ai trouvé ce livre très sympathique !
Merci une fois encore à BABELIO et aux éditions BAYARD pour cette lecture rafraîchissante !
Lien : http://uneautrelecture.blogs..
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Angleterre, XIXe siècle.
La fortune familiale des Tulman appartient à un vieil oncle illuminé qui semble dépenser sans compter, ce qui inquiète beaucoup Alice Tulman, la mère de l'héritier en titre. Elle charge alors sa nièce, Katharine, d'aller voir ce qui se passe dans ce mystérieux manoir et surtout d'apporter les preuves de l'irresponsabilité de l'oncle Tulman...

Evidemment, les apparences sont trompeuses, et Katharine va vivre une aventure trépidante et dangereuse dans le domaine de Darkwind.

Ce premier tome des aventures de Katharine est plutôt sympathique : suspense, rebondissements, aventures, mystères, tous les ingrédients sont là pour faire passer un moment agréable au lecteur.. Les personnages sont bien campés, le décor joliment planté.

Une lecture jeunesse divertissante, sans être transcendante.
Merci à Babelio et aux éditions Bayard jeunesse pour cette découverte.

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Dans un premier temps, je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce roman. J'ai parcouru le résumé rapidement, pour ne pas trop m'en révéler et me garder une part de surprise, lire à l'aveugle en cas de réception. Et quand j'ai appris que j'avais été sélectionnée, j'ai gardé tout le mystère jusqu'à la réception. Puis après quelques jours, j'ai tourné la dernière page... Mécanique infernale est un roman doux et léger, secret et surprenant, aussi sucré que salé. Une bonne découverte, assurément rafraîchissante et dépaysante !

Depuis le décès de ses parents, Katharine vit chez sa tante Alice, qui est loin de la porter dans son coeur. Et dont tout l'amour n'est dirigé que vers Robert, alias le Gros Robert, tant Alice le gâte à coups de sucreries et autres caprices, assouvis grâce à la fortune de l'oncle Tully, dont elle perçoit une rente. Cependant, elle en veut plus et envoie Katharine chez son oncle, afin qu'elle le fasse juger dément et enfermer. Katharine doit donc quitter Londres pour rejoindre Darkwind le manoir familial. Elle n'a aucune idée de ce qu'elle trouvera là-bas, mais sa mission est claire.

A tout ceux qui s'attendraient à découvrir un ouvrage steampunk : ATTENTION. Mécanique infernale s'inscrit effectivement dans le genre, mais pas tout à fait non plus. Ce premier tome est très introductif, et reste assez léger sur le steampunk, qui n'est pas le coeur de l'intrigue. Alors oui, nous sommes à l'air victorienne, oui il est question de machines et de mécanismes, mais je pense personnellement que ces sujets sont trop peu exploités pour le moment. L'idée est quand même bel et bien présente et j'espère qu'elle nous réservera de jolies surprises pour la suite !
Ce point éclairci, j'y tenais, passons à un autre élément fort de ce roman : les personnages. Mon affection va tout d'abord à l'oncle Tully ! Cet homme aux allures de fou est tout bonnement un génie et un sacré bricoleur. Savoir que Katharine débarque à Darkwind afin de l'enfermer dans un asile est juste un crève coeur. J'ai vraiment eu envie de la détester pour cela, mais comme lui en vouloir quand on sait le chantage que lui fait sa tante Alice... Katharine est un personnage très mâture, pleine de bonne volonté, mais à l'avenir trop incertain pour le risquer. Et tout ce qui va lui arriver à Darkwind ne manque pas d'attendrir et de surprendre, autant que de la faire évoluer, nous attachant sincèrement à son personnage.
Puis ensuite, Lane et Davy ♥ Ces deux jeunes gens sont parfois bien mystérieux, autant qu'ils peuvent être adorables. Viennent après le reste des personnages secondaires, dont on ne sait si on doit leur accorder notre confiance ou nous méfier d'eux. Ils apportent tous leur part à l'intrigue, tiennent un rôle non négligeables, que le lecteur ne cerne - à sa plus grande surprise - qu'au dernier moment. Ils nous amusent autant qu'ils nous révulsent, se jouant même parfois de nous. Chacun est maîtrisé avec brio, développé, si bien que l'on se prend vite à leur trouver de l'intérêt.
Clairement, Sharon Cameron a une très jolie plume ! Ainsi, ce qui concerne ses personnages est valable pour les décors, les lieux, les aspects plus techniques. Les aspects steampunk sont très captivants ! L'auteur ne nous noie pas dans une masse d'informations. L'écriture est fluide, belle, c'est elle aussi qui rend les personnages si attachants, en nous les montrant tels qu'ils sont. Et qui donne cette saveur à Mécanique infernale. Le suspense est bien dosé, les révélations sont surprenante et les retournements inattendus. Personnellement, je n'ai rien vu venir dans ce roman, et aucun de mes soupçons n'a jamais été le bon. Preuve que Sharon Cameron sait distiller les indices semer le trouble chez le lecteur.
L'intrigue n'en est que plus complexe ! D'autant qu'elle s'insère dans un contexte intéressant, en pleine époque Victorienne. Même s'il n'est qu'une partie, c'est un point d'histoire intéressant et qui ouvre à plusieurs possibilités pour la suite. Pour autant, et ce sont là mes quelques bémols, Mécanique infernale reste un premier tome, assez introductive une fois qu'on arrive sur la fin. Il n'en est pas moins très engageant et m'a donné très envie de découvrir la suite, tant les dernières pages nous mettent en alerte !
Lien : http://liredelivres.blogspot..
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Angleterre, 1852. La jeune Katharine Tulman, jeune orpheline, est envoyée par sa tante au domaine familial de Darkwind. Objectif : faire reconnaître officiellement la démence de son oncle afin que l'héritage soit directement transmis au cousin Robert, le suivant sur la liste. Mais bien sûr, rien ne va se dérouler comme prévu, et il se pourrait que Katharine se sente plus à sa place à Darkwind que chez sa tante à Londres…

Darkwind

le domaine de Darkwind est inspiré de Welbeck abbey et de son propriétaire excentrique. de quoi faire rêver ! Je ne pouvais pas être plus agréablement surprise : ce roman pour la jeunesse est très bien écrit – ce qui n'est pas toujours le cas. Les couleurs revêtent beaucoup d'importance dans l'atmosphère qui règne dans le manoir et lui donnent une touche poétique. Les motifs victoriens (l'héritage, les horloges, les automates, la délicatesse des sentiments amoureux) feront le régal des adeptes du genre.

Le domaine a quelque chose de néo-gothique (la façade menaçante, le mystère qui l'entoure, l'isolement) et de fantaisiste à la fois (du rose dans toutes les pièces, des portes innombrables), voire de farfelu, à la Lewis Carroll.

La fin est ouverte, suffisamment explicite pour satisfaire le lecteur qui veut en rester là mais aussi intrigante pour qui veut connaître la suite bien sûr…

Coup de coeur pour ce récit au charme suranné qui exhale l'odeur des scones, le parfum des roses anciennes et qui fait gémir le trouillovent sur la lande…
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Par crainte que la fortune familiale soit dilapidée par un oncle excentrique, la perfide Alice Tulman décide d'envoyer sa nièce de 17 ans, Katharine, au manoir de Darkwind afin qu'elle établisse un certificat de démence à l'encontre de son oncle Frederick. A son arrivée, la jeune femme découvre un immense domaine, formé de deux villages vivant en quasi-autarcie, coupés du reste du monde. Perçue comme une intruse, Katharine se heurte à la profonde hostilité des domestiques du manoir qui voient en elle une menace à leur bonheur paisible…

La jeune fille comprend alors que de sa décision dépendent de nombreuses vies. Elle accepte donc de passer un pacte avec les domestiques et ainsi de rester un mois au manoir avant de rendre son verdict. Un mois durant lequel la discrète Katharine va se révéler à elle-même, sortir de l'ombre dans laquelle elle était plongée depuis toujours et découvrir la valeur de l'amitié et de l'amour. Mais une autre menace, encore plus terrible car insoupçonnée, pèse sur le manoir et expose la vie de ses habitants…


Avec son décor du milieu du XIXème siècle, « Darkwind » est un roman adolescent à l'atmosphère sombre et mystérieuse, qui n'est pas sans rappeler celle que l'on trouve dans « Rebecca » de Daphné du Maurier. Malheureusement il n'en a pas le charme ni la subtilité… La tension liée au cadre et aux relations entre les différents personnages intrigue, mais prend beaucoup de temps à se développer, de même que les vraies intentions des différents protagonistes…

Néanmoins, si le roman avait fait cent pages de moins, je crois que mon billet aurait été complètement différent, tant je n'étais pas emballée par l'histoire et par son rythme… Mais voilà, tout s'accélère vers la page 300, les pièces se mettent en place, les rebondissements s'enchaînent et les révélations s'avèrent à la hauteur de l'attente infligée ! Crimes sordides, action, manipulations se succèdent et viennent bouleverser la vie de nos personnages. le roman retrouve alors un nouveau souffle et se révèle difficile à lâcher ! Une intrigue beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît au premier abord et qui se révèle être une bonne surprise au final !

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Bayard pour ce partenariat !
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Je remercie Babelio et les éditions Bayard pour l'envoi de ce roman jeunesse.
Katherine, une jeune orpheline vit chez sa tante Alice, celle-ci la charge d'une bien étrange mission !!! Elle doit se rendre à Darkwind, afin de rencontrer son oncle, le maître des lieux et prouver qu'il est attend de démence afin de le faire interner dans un asile pour que son fils devienne l'héritier. Comment va-t-elle accomplir cette mission ?
C'est un roman dont l'univers est tout à fait plaisant, les personnages sympathiques et attachants, l'oncle Tully est étrange, imaginatif, excentrique, Katherine est une jeune fille charmante, romantique, avec la tête sur les épaules, je vous laisse découvrir les autres personnages tout aussi intéressants, juste un petit bémol l'intrigue est pour ma part trop longue à se mettre en place, ce qui pourra peut-être gêner le jeune lectorat, mais ça reste un très bon roman à découvrir, à lire.
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J'ai découvert ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio et je remercie Babelio et l'éditeur Bayard de m'avoir fait découvrir une littérature originale qui n'est pas sans rappeler les "gothic novels" tellement typiques de la littérature anglaise.
Nous voici transportés en plein 19ème siècle, dans la campagne anglaise, dans un manoir battu par les vents, d'où le titre d'ailleurs..
Katherine est une toute jeune fille qui, suite à des revers de fortune et le décès prématuré de son père, est amenée à dépendre financièrement de sa tante Alice, ô combien cupide.
Sur ordre de sa terrible tante, elle doit se rendre au manoir de Darkwind où vit son oncle Tulman. le but de sa mission est de prouver que son oncle a perdu la raison et est en train de dilapider la fortune familiale.
L'accueil sur place sera plus que réservé.
Katherine va découvrir en son oncle une personnalité hors du commun, un inventeur plus qu'original qui crée des jouets étonnants et des automates fascinants.
Il est aussi épris de justice sociale puisqu'il a recueilli, parmi ses employés, des personnes rescapées des terribles "workhouses" où l'on internait les indigents.
Katherine va donc enquêter et s'interroger sur la légitimité de sa mission.
L'héritage familial mérite-t-il que l'on détruise ces projets avant-gardistes mis en place par son oncle?
C'est un récit très original, avec des rebondissements parfois inattendus.
Les personnages sont certes plutôt caricaturaux mais malgré tout attachants.
Le ton est très jeune et fait penser aux récits classiques d'aventures.
C'est un livre qui se lit facilement et qui nous plonge dans l'ambiance de l'Angleterre victorienne rurale.
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Katherine est orpheline, elle vit chez sa tante Alice. La jeune femme est envoyée par sa tante au manoir de Darkwind pour prouver que son oncle est fou. le but étant de faire hériter son horrible cousin qui ne pense qu'à manger et de s'accaparer la fortune de l'oncle Tulman. Bien entendu, dans ce plan bien rodé, Katherine n'aura aucun sou.

A son arrivée à Darkwind, la jeune fille plonge dans un monde mystérieux qui lui est plutôt hostile. En effet, le manoir semble être hanté ; les habitants du village sont peu chaleureux et son oncle vit dans un monde de jouets et d'automates où son existence est réglée à la minute près.

Katherine doit s'adapter à ce nouvel environnement et se faire accepter par les habitants qui se doutent bien qu'elle est l'envoyée de sa tante. L'oncle Tulman, est certes un peu dérangé mais il montre de l'intérêt pour sa nièce. de plus, c'est un génie qui conçoit des jouets et des automates hors du commun. Son rapport aux chiffres lui permet de se rapprocher de Katherine.

J'ai apprécié ce roman car il se déroule au XIXème siècle même si sur certains aspects, il est très avant-gardiste. Il y a une ambiance un peu mystérieuse au sein du manoir qui donne une dimension fantastique au récit. Les personnages sont attachants. L'histoire est n'est pas une histoire simple, il y a quelques drames, c'est ce qui fait la qualité du roman. A aucun moment, le récit ne s'essouffle, on est emporté par l'histoire même s'il y a quelques éléments qui sont prévisibles.

Le seul point négatif, c'est qu'il s'agit d'une histoire divisée en plusieurs tomes. L'avantage de ce premier tome est que l'histoire se conclue mais laisse quelques ouvertures pour le prochain tome. Il va falloir attendre pour lire la suite, mais le deuxième opus sera-t-il aussi bon que le premier ?


Merci à Bayard Jeunesse et à Babelio
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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Je tiens tout d'abord à remercier les Éditions Bayard ainsi que la Masse Critique Babelio pour l'envoi de ce roman jeunesse. Je trouve la couverture très jolie, et j'ai réellement pris plaisir à découvrir un livre vers lequel je ne me serais peut-être pas tournée spontanément. Plusieurs éléments avaient bien sûr pour autant retenu mon attention : le cadre de l'intrigue (un mystérieux manoir situé en plein coeur de la campagne anglaise), la période historique (vous commencez à le savoir, j'apprécie lire des romans se déroulant au XIXème siècle). Mon bilan : j'y ai trouvé de très bonnes choses, tout comme j'ai été déçue par certains points. Je n'ai malheureusement pas été conquise, et je compte bien vous expliquer pourquoi après un bref résumé de l'intrigue.

Katharine est une jeune orpheline de 17 ans. Sans le sou, elle se voit obligée de vivre aux crochets de sa tante, Alice, avec qui elle n'a que très peu d'affinités. Celle-ci lui confie une mission : se rendre chez son oncle, pour prouver qu'il n'est pas apte à gérer la fortune familiale. Une fois arrivée sur les lieux, Katharine découvre alors un univers pour le moins atypique. le manoir Darkwind est constitué de pièces entièrement décorées en rose, son oncle s'avère être quelque peu farfelu et se passionner pour la réalisation d'étranges automates. Sans compter que les habitants du domaine sont loin de lui réserver un accueil des plus chaleureux…

Afin d'esquisser le sombre manoir de Darkwind, Sharon Cameron précise s'être inspirée de l'abbaye de Welbeck, située en Angleterre. Étant une grande adepte de châteaux et manoirs en tout genre, ceci n'a pu que fortement me plaire. Je n'ai pas pu m'empêcher de me renseigner sur l'abbaye. A travers le personnage de Katharine, l'auteure nous livre une héroïne attachante, mais qui surtout est loin d'être une écervelée. Douée en mathématiques, indépendante et faisant fi du qu'en-dira-t-on, j'ai trouvé son portrait plutôt intéressant. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. J'ai surtout apprécié Davy, le petit garçon touché par le mutisme (j'avais envie d'en savoir plus, et surtout que Katharine parvienne à tisser un lien avec lui). Et ensuite… C'est justement là que les choses se gâtent.

Pour un roman jeunesse, je trouve déjà qu'il s'agit d'une intrigue assez difficile à suivre pour ce qui est d'en comprendre tous les rouages. Surtout lorsque l'on approche du final… Heureusement, il y a de l'action, le lecteur n'a donc pas le temps de s'ennuyer. J'ai malheureusement trouvé que c'était trop, que certains éléments, un peu trop tirés par les cheveux, desservaient le livre. Je pense notamment au dôme en verre, ou encore à l'épisode final avec l'écluse. Ils m'ont paru peu crédibles, et je n'ai donc pas accroché du tout à ce final proposé par l'auteure. C'est quand même dommage. Disons que j'ai préféré le tout début du roman avec l'exploration du manoir, la rencontre de Katharine avec son oncle et les autres protagonistes. Enfin, si Sharon Cameron nous plonge dans une atmosphère victorienne, elle n'hésite pas à faire appel à son imagination et à en détourner certains codes. Si certains petits détails m'ont fait sourire, je suis restée plutôt dubitative avec d'autres. L'auteure transforme ainsi une salle de balle en une véritable piste de patins à roulettes !

En bref, une héroïne sympathique, qui se retrouve rapidement en danger (j'ai malheureusement deviné assez vite ce qui se tramait, sans pour autant avoir la bonne identité du / de la coupable). de l'action il y en a, mais j'ai trouvé le tout peu crédible à mon goût. J'ai le ressenti que c'est le genre de lecture que j'aurais peut-être davantage apprécié dans une version cinéma.
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