AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Renégat tome 2 sur 3
EAN : 9782352947837
720 pages
Bragelonne (20/08/2014)
4.2/5   40 notes
Résumé :
La loyauté coûte cher. La trahison, elle, est gratuite.
Lorsque l'empereur de Morée est pris en otage, le Chevalier rouge et ses hommes sont soudain très demandés...et voient leurs ennemis se multiplier. Le pays est plongé dans la révolte, la capitale assiégée, et la moindre victoire devra être chèrement conquise. Cependant, le Chevalier rouge a un plan, et une arme secrète. Saura-t-il l'emporter tout à la fois sur les Champs de bataille de la politique, de l... >Voir plus
Que lire après Renégat, tome 2 : La lame noireVoir plus
Un monde sans dieux, Tome 1 : Un hiver de sang par Ruckley

Un monde sans dieux

Brian Ruckley

4.06★ (182)

3 tomes

Des tyrans et des rois, tome 1 : Le chacal de Nar par Marco

Des tyrans et des rois

John Marco

3.78★ (231)

3 tomes

Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête par Ford (II)

Havrefer

Richard Ford (II)

4.18★ (546)

3 tomes

Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un tome 2 dans la lignée du premier, peut-être même encore meilleur dans la mesure où l'on est désormais familiarisé avec le contexte et les personnages qui sont pour une majorité d'entre eux les mêmes.
Là encore un beau pavé et des chapitres courts répartis sur plusieurs histoires plus ou moins reliées entre elles, le tout au service d'une belle intrigue.
Si le tome 1 était plutôt épique et sanglant, car centré sur un siège qui nous a donné son lot de combats dans la plus pure tradition de l'heroic fantasy, ce tome va être plus axé sur la stratégie et l'intrigue, intrigue à plusieurs niveaux en fait, et c'est carrément passionnant !
Une magie omniprésente, et un chevalier rouge de plus en plus intéressant, il est charismatique et continue à garder sa part de mystère même si vous en apprendrez un peu plus ici, il aura fort à faire avec un "co-locataire" plutôt encombrant, si vous avez lu le premier tome, vous savez à qui je fais allusion ;)
Un univers médiéval fantastique qui tient toujours autant la route, une suite logique et surtout cohérente, des personnages ambigus et complexes à souhait que demander de plus ?
Si seulement cela pouvait toujours être de ce niveau...
Commenter  J’apprécie          433
Après la bataille de grande ampleur menée contre les armées du monde sauvage à Lissen-Carack, on se serait attendu à ce que le Chevalier rouge et sa compagnie prennent un peu de repos afin de profiter de leur dernier butin. C'était sans compter sur l'ambition du capitaine qui voit dans l'appel à l'aide adressé par l'empereur de la lointaine Morée une opportunité unique de gagner à la fois en pouvoir et en richesse. Ni une, ni deux, voilà les mercenaires en route pour Liviapolis, capitale grandiose d'un empire en pleine déliquescence et véritable panier de crabes. Mensonges, empoisonnements, complots : les grands de la cour ne reculent devant rien pour parvenir à leur fin. Comment, dans ces circonstances, parvenir à séparer les traîtres des loyaux sujets ? La mission est de taille, et le Chevalier rouge ne tarde pas à se retrouver submergé d'ennemis, l'obligeant à mener bataille sur tous les fronts : à la guerre, bien sûr, mais aussi dans les alcôves du palais, les rues de la capitale, et surtout dans sa propre tête. le récit est captivant et remarquablement construit, l'auteur prenant manifestement beaucoup de plaisir à échafauder des plans complexes (mais toujours cohérents) afin de surprendre le lecteur. le roman aurait déjà été suffisamment dense s'il s'était concentré sur ce seul récit, mais Miles Cameron n'est pas, lui non plus, dénué d'une certaine ambition, aussi l'ouvrage comporte-t-il d'autres intrigues développées en parallèle et mettant en scène différents personnages et parties du monde. Outre le Chevalier rouge, on retrouve ainsi Thorn qui poursuit sa quête de pouvoir, quitte à provoquer de nouveaux bouleversements dans tout le monde sauvage. Certains chapitres nous ramènent aussi à la cour du roi d'Alba où la reine Desiderata se retrouve confrontée à une véritable campagne de harcèlement lancée par les chevaliers gallois menés par Jean de Vrailly.

L'influence des légendes arthuriennes est encore une fois bien visible, même si l'auteur semble prendre de plus en plus de distance avec le matériaux d'origine. Si des personnages comme Arthur, Guenièvre, Lancelot ou encore Mordred sont clairement identifiables, le reste du récit n'a que peu de choses à voir avec le mythe tel qu'on le connaît. Ce deuxième tome introduit tout de même le personnage de Morgause, figure incontournable de la légende, et semble se conformer au schéma initial en ce qui concerne la relation entre cette dernière et son frère le roi. Si on peine au premier abord à comprendre le rapport entre toutes ces différentes histoires, les pièces du puzzle finissent peu à peu par se mettre en place, révélant les contours d'une intrigue d'une bien plus grande ampleur dont on ne saisit pas encore toutes les subtilités ni les implications. Il faut dire aussi que Miles Cameron ne fait rien pour ménager son lecteur qui doit procéder à une certaine gymnastique (pas désagréable mais parfois difficile) pour se repérer dans la vaste toile tissée par l'auteur. On retrouve ici le même procédé narratif que dans le précédent tome, à savoir un enchaînement de chapitres plus ou moins courts qui permettent d'alterner les points de vue. Et il y en a beaucoup, puisqu'on gravite autour d'une quinzaine de personnages importants et près du double de personnages secondaires. Membre de la compagnie du Chevalier rouge, dames et chevaliers des cours de Morée, d'Alba et de Galle, habitants des diverses tribus ou espèces du monde sauvage... : le roman foisonne donc de personnages entre lesquels il n'est pas toujours aisés de se repérer (un dramatis personae serait notamment fort utile). L'auteur n'hésite d'ailleurs pas à corser le jeu en donnant le même nom à certains ce qui, avouons-le, ne nous facilite pas la chose (on retrouve par exemple deux « lady Mary », ou encore plusieurs « Thomas »).

Le roman est tout aussi dense en ce qui concerne l'univers qui s'étoffe de plus en plus à mesure que ses frontières s'étendent. le cadre se veut d'ailleurs plus originale que dans le premier tome puisque le décor ne se limite plus seulement à l'Alba (comprenez l'Angleterre) mais se décline en plusieurs contrées d'inspiration tour à tour orientale ou nordique. le nouveau contrat accepté par le Chevalier rouge les entraînent ainsi lui et sa compagnie dans une réplique déclinante de l'Empire byzantin qu'il est facile d'identifier par bien des aspects (paysage et climat, système politique, rayonnement culturel...). L'auteur s'est de toute évidence abondamment documenté et cela se ressent pleinement au niveau de l'ambiance qui permet une immersion immédiate et totale du lecteur : dépaysement garanti ! Pour ce qui est de l'époque, on reste sur une inspiration clairement médiévale, que ce soit en terme d'architecture, d'équipement ou d'armement. On apprenait dans la description de l'auteur figurant dans le premier tome que celui-ci était amateur de reconstitution historique et cela se sent. Loin de se contenter d'accumuler les termes techniques uniquement pour créer une ambiance, l'auteur se veut pédagogue et nous permet de comprendre (sans jamais tomber dans le travers « cour d'histoire ») l'importance de telle pièce d'armure, les avantages et inconvénients de telle arme ou encore de telle tactique militaire. Miles Cameron nous décrit également par le menu l'avalanche de problèmes rencontrés par le Chevalier rouge en matière de gestion de la compagnie : le ravitaillement, la paye, les querelles internes, la prise en charge du personnel non militaire gravitant inévitablement dans l'entourage d'une telle troupe... L'auteur est incroyablement précis et se focalise sur des aspects pratiques généralement oubliés lorsqu'il est question de mettre en scène une compagnie de ce genre et c'est tout simplement passionnant.

De la même manière, on en apprend beaucoup en observant le capitaine déployer des trésors de patience et d'intelligence pour se concilier une population qui lui est pourtant résolument hostile à son arrivée dans la ville. Là encore, on devine les sources qui ont pu influencer l'auteur qui a de toute évidence accumulé une vaste documentation, notamment sur les Balkans au Moyen-Age. Miles Cameron fait preuve de la même précision avec son bestiaire qui se révèle encore plus développé que dans le précédent tome. Aux irques, boguelins, vouivres, et autres créatures du monde sauvage rencontrés dans « Le Chevalier rouge » succèdent ainsi les trolls, les bargets ou encore les selkies. Celles-ci sont notamment à l'origine d'une des scènes les plus impressionnantes de ce deuxième opus : une bataille opposant un navire et ces créatures marines effrayantes sinuant entre les baleines dont elles passent pour être les gardiennes. le roman regorge d'ailleurs de ces scènes intenses qui frappent l'imagination du lecteur : les danses du solstice, la bataille finale, le double mariage de Liviapolis... Ces moments forts s'enchaînent de plus en plus rapidement dans la seconde moitié du roman qui se veut plus dynamique et laisse davantage de place à l'action. La première partie évolue quant à elle sur un rythme plus lent qui en frustrera certains mais qui se révèle nécessaire pour bien présenter tous les acteurs et les différents décors, ainsi que pour bien comprendre les implications de tel ou tel choix effectué par les personnages. Il en résulte inévitablement quelques longueurs qui peuvent s'avérer gênantes, d'autant qu'on ne jette parfois un coup d'oeil à des endroits ou des personnages que le temps d'une ou deux pages avant de les abandonner pour ne les retrouver que cent pages plus loin. Malgré ça, la passion communicative de l'auteur et l'efficacité de sa plume font que ces milles pages défilent à une vitesse folle, signe d'un incontestable talent.

Après un premier tome foisonnant qui posait les bases d'un univers aux contours familiers et pourtant plein de surprises, Miles Cameron nous offre une suite largement à la hauteur qui ravira les amateurs d'histoire et de fantasy résolument sombre. L'univers, les personnages, les descriptions, la narration : tout est incroyablement dense et, s'il faut admettre que la lecture n'est pas toujours aisée, le plaisir, lui, est bien au rendez-vous. A noter, pour finir, que la série comprend actuellement cinq tomes dont seulement trois ont été traduis par Bragelonne (et réédités en poche chez Milady pour les deux premiers).
Commenter  J’apprécie          172
Le Chevalier Rouge narre la légende arthurienne de manière originale, car nous y suivions les pas de Gabriel (aka Mordred, le fils illégitime du Roi Arthur) qui se dissimule sous les traits du Capitaine, chef d'une troupe de mercenaires d'élite. Il s'illustre avec sa compagnie lors du siège de l'abbaye de Lissen- Carrak, convoitée par le puissant mage Thorn, à la tête du Monde Sauvage.

La Lame Noire débute quelques semaines après cette victoire, la troupe du Capitaine se dirigeant vers la Morée pour honorer un contrat avec son Empereur. Celui-ci se voit trahit par son commandant des Armées, le Duc de Tharke, et capturé alors que Gabriel et ses hommes sont en route. Fort de son contrat, le Capitaine cherchera à restaurer l'ordre dans une Morée au bord de la guerre civile, défaire l'armée Ducale, et survivre aux tentatives d'assassinats.

Miles Cameron s'attache à rendre le monde de la chevalerie avec force et passion. L'auteur est aussi un historien amoureux de cette époque qui participe régulièrement aux reconstitutions historiques fidèles au Moyen-Âge. Évidemment, cette implication se sent tout au long du roman à la fois dans l'ambiance et dans le soin apporté aux détails. Ainsi, à l'instar d'autres écrivains de fantasy précis dans leur restitutions historiques, tel que Guy Gavreil Kay, le lecteur découvre un roman documenté et qui se traduit par une sensation d'authenticité. Cela était vrai dans le Chevalier Rouge, dans La Lame Noire cette impression ne fait que se renforcer. Alors que le premier tome mettait en valeur les techniques militaires de l'époque, ce deuxième volume s'attarde davantage sur les visages d'une vie plus diverse.

Avec la Lame Noire, les interactions entre tribus et espèces sont nettement travaillées, le background est solide et les particularités initiales se transforment en culture propre. Je vise surtout les anecdotiques Jacks du tome 1, et les Irques. Ces derniers (ce sont des elfes) nous réservent une immersion dans un monde proche du féérique, mais un merveilleux corsé, presque gritty qui a des arguments « déstabilisants ». Les incursions dans le Monde Sauvage sont envoûtantes, sanglantes et souvent angoissantes.

Cependant, il n'y pas de relation directe entre ces événements au sein du Monde sauvage et le Chevalier Rouge partie en Morée. Ce ne sont que des étapes préparant un pan de l'histoire avec une menace grandissante. Elle ne sera pas résolue dans ce tome ci….

Les personnages sont une fois encore une des forces du présent tome. le lecteur doit suivre des protagonistes multiples (POV), et des têtes familières : Ghause, le Roi, Désidérata, Jean de Vrilly, Gauwin, Gabriel, Meg, John, Thorn, Peter,… Heureusement, car le nombre est assez conséquent et j'émets des réserves concernant l'introduction des nouveaux. Par exemple, nous faisons connaissance avec Morgan Mortimir dans le prologue, pour le retrouver quelques 200 pages plus tard… Se souvenir de qui il s'agit est une gageure sur le moment. Les personnages féminins sont nombreux sans être cantonné à des rôles de figurantes – un bravo pour les chevaliers féminins qui peuvent être assez viriles ou féminines.

La Lame Noire, roman de fantasy arthurienne, reprend le mythe et ses codes pour mieux les déformer et nous offrir une légende autre, vivante, envoûtante et angoissante. Miles Cameron exploite l'aspect merveilleux et féérique qui émerge du cycle, tout en lui donnant une aura plus sombre et plus âpre. L'univers créé est dense, complexe et recherché avec parfois tant d'énergie et de soin que le texte s'éloigne du roman, cassant le rythme du récit. Les amoureux du cycle arthurien devraient adoré, ainsi que les amateurs d'une fantasy riche, documentée et soignée. En revanche, le lecteur en recherche d'un roman court très typique de la légende ou très rythmé passera son chemin.

Critique plus complète sur mon blog.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
Commenter  J’apprécie          172
Ce tome 2 est à l'image du tome 1 et présente les mêmes qualités comme les mêmes petites faiblesses.

On retrouve avec plaisir notre Renégat préféré, parti en Morée car un duc, cousin de l'empereur, a décidé de s'accaparer le pouvoir et de séquestrer l'empereur. Gabriel Murien se retrouve donc duc officiel (à la place du duc cousin usurpateur) et a la tâche importante d'organiser l'empire démantelé : faire une flotte, unifier les différents corps d'armées, lutter contre les traîtres, dénicher les espions et contrôler Harmodius bien trop présent dans sa tête. En parallèle, le Monde Sauvage s'active, lutte contre Thorn qui s'active lui aussi. En Alba, les chevaliers galliens sèment le trouble insidieusement à la cour de Harndon, mettant en péril la reine. Quant à Ticongada, le fief des Murien, tout n'est pas de tout repos entre Ghause qui intrigue à distance, le comte qui lutte contre le monde sauvage et les Galliens qui sont très intéressés par cette terre.

L'univers est riche. Très riche. Une nouvelle fois, j'ai oublié qu'il fallait du temps pour que tout se mette en place. Si bien qu'on tarde à voir Gabriel et sa compagnie et que j'ai eu l'impression qu'on se dispersait. Il faut dire aussi qu'avec un monde aussi riche, on s'y perd. On sent le pavé, c'est indéniable.

L'intrigue est cependant très intéressante, n'est pas identique à la première qui était une guerre de siège. On sent la passion de l'auteur pour l'histoire médiévale et on s'émerveille devant les petites références historiques de-çi de-là à commencer par l'empire byzantin...

La fin laisse présager un tome 3 tout intéressant mais je vais faire une petite pause pour ce prochain pavé, ne voulant pas une indigestion. Autant prendre le temps de le savourer...

#ColdWinterChallenge
Challenge Bragelonne
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Pavés 2020
Challenge Séries 2020
Commenter  J’apprécie          130
Quelques semaines après leur victoire sur les troupes du Monde Sauvage réunies par Thorn, le Chevalier Rouge et sa compagnie se rendent en Morée à la demande de l'Empereur de ce lointain pays. Alors qu'il s'approche de ce pays, ils sont avertis que l'Empereur a été enlevé par le chef de ses armées grâce à la complicité du Magister de l'empereur.

Si le postulat de départ de ce présent tome se révèle assez classique et plutôt simple avec une conspiration contre un empereur jugé incompétent, l'histoire qui va se déroulait est elle beaucoup plus complexe car en plus des personnages rencontrés dans le premier opus l'auteur va en introduire de nouveaux. Un récit où chaque personnage développe sa propre intrigue secondaire avec en premier lieu Thorn qui n'a pas renoncé à conquérir le monde connu.


L'enchaînement des chapitres qui alternent en leur sein même différentes histoires qui semblent au départ sans véritable lien entre elles nous livrent une intrigue bien plus complexe que nous le laissait entendre la quatrième de couverture où toutes les pièces finissant par s'imbriquer. Mais les multiples visées de chacun des personnages n'est pas sans créer de nombreuses longueurs où l'on a un peu de mal à garder en tête qui sont les personnages et le rapport qu'elles ont avec les autres.

Si les personnages sont nombreux ce n'est pas au détriment des autres points du récit, car l'histoire ne se cantonne plus à l'Alba mais nous présente de nouvelles contrées. Des contrées qui sont soit d'inspiration nordique soit d'inspiration orientale. L'on a droit donc à la géopolitique de ces différents, un peu aux us et coutumes de ses habitants, à leurs échanges commerciaux qu'ils entretiennent même avec le Monde Sauvage. Avec cet univers très développé on ne peut s'empêcher de noter certaines analogies avec le monde médiéval que l'on connaît ou avec des épopées narrées précédemment. L'auteur a bien su se réapproprier ces textes pour en faire un récit qui tient la route.

Si les batailles sont toujours décrites de manière détaillée, elles sont moins nombreuses. L'auteur, ici, s'attache plus à nous décrire dans tous les détails le quotidien d'une compagnie de mercenaires en campagne n'hésitant pas a employer quelques termes spécifiques au matériel ou à la vie courante. Il développe également son bestiaire, nous fait découvrir de nouvelles créatures mais aussi de nouvelles peuplades et dans le même temps développe en profondeur celles déjà rencontrées lors du siège de Lissen Carak.

Si tous ces détails qui fourmillent donnent une dynamique de lecture plutôt lente, heureusement dans la dernière partie l'histoire s'accélère un peu pour arriver proche du dénouement dans un récit vif où il se passe de nombreux renversements de situation.

Une histoire plus complexe que dans le premier opus qui n'est certes pas inintéressante mais où l'on a du mal à suivre tous les personnages notamment lorsqu'ils sont peu présents dans le récit ; un univers complexe très détaillé parfois même un peu trop pour des lecteurs qui privilégient l'action ; des passages qui ne semblent avoir aucun rapport avec les points les plus importants...

Dans ce deuxième tome que l'on pourrait qualifier d'intermédiaire si l'intrigue principale n'y trouvait pas son dénouement, le récit s'avère légèrement en deçà du tome précédent : on aurait souhaité plus d'action !


Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          90


critiques presse (1)
Elbakin.net
30 septembre 2014
Un bon deuxième tome, rythmé (avec les réserves liées à la narration à points de vue multiples), qui devrait plaire aux lecteurs du premier opus. Les références aux mythes arthuriens se faisant plus évidentes, on est très curieux de voir sous quel angle Miles Cameron abordera la suite des événements.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Et maintenant, nous allons reconstruire l’armée moréenne ? dit Gawin.
Michael implora son capitaine du regard. Au lieu de regarder ailleurs ser Gabriel le dévisagea et sourit.
- Non. Nous allons laisser cette condotta à d’autres. Nous allons partir vers le sud avec Tom. Nous nous rendons à un tournoi. A Harndon.
- Un tournoi ? fit Tom avec le sourire. Comment ça ? On va se battre pour le plaisir ? Qu’est-ce que c’est que ces idioties ?
- Précisément, Tom, dit le Chevalier rouge en levant sa couper. Nous partons pour un tournoi d’idiots.
Commenter  J’apprécie          110
« Jamais », ce n’est pas toujours très long, en politique.
Commenter  J’apprécie          101

autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (119) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2492 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..