AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 93 notes
5
2 avis
4
9 avis
3
2 avis
2
2 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une enquête du commissaire Montelbano sur un cheval retrouvé mort devant sa maison .
Ce qui fait la particularité de ce roman c'est l'écriture si particulière de l'auteur qui mêle à son roman des mots de patois siciliens qui ne peuvent être traduits que par des mots inventés .
La plume de Camilleri est très belle , on a l'impression d'être en compagnie d'un ami pendant l'enquête .
Le commissaire aime la vie , la bonne bouffe et les femmes , et avec lui , on passe un très bon moment .
Commenter  J’apprécie          210
Toujours traduit par Serge Quadruppanni, une enquête de Salvo Montalbano rééditée en janvier dernier dans un format de poche. Et d'emblée, on retrouve le dialecte sicilien si particulier, avec sa transposition spécifique en français par le talentueux traducteur, avec une prolifération de préfixes « a » devant verbes et substantifs, une profusion de formes pronominales … qui nous enchante ou nous hérisse. C'est selon, mais moi, j'aime.
Salvo est maintenant âgé de 56 ans. Et il se rend compte qu'il devient presbyte. Il va donc avoir besoin de lunettes, ce qui ne l'empêche pas de séduire la plantureuse écuyère Rachele, venue près de Vigatà pour disputer une course hippique privée. Pourquoi s'intéresse-t-il tout à coup aux chevaux ? Simplement parce qu'un matin en « s'aréveillant », regardant la plage depuis la terrasse de sa maison de Marinella, il aperçoit le cadavre d'un cheval massacré à coups de barre de fer. le temps de retourner prévenir ses collègues, la carcasse de l'animal a été subtilisée. Il ne lui reste qu'un des fers, presque détaché de son sabot, et que Salvo a machinalement mis dans sa poche.
Cependant, la propriétaire du cheval ne porte pas plainte et cette affaire ressort des policiers d'un autre district. Ce qui ne laisse pas d'intriguer le commissaire Montalbano c'est que sa maison est, à plusieurs reprises, « visitée » d'une manière plus qu'approfondie, les cambrioleurs allant jusqu'à retourner les poches de ses vêtements, mais laissant l'argent liquide ... Cette intrusion aurait-elle un rapport avec le témoignage que doit porter bientôt le Commissaire lors d'un procès contre des mafieux ? Qui chercherait à l'impressionner ? Et puis – mais il n'y a pas de coïncidences pour un bon policier – cette « famille » aurait un rapport avec les courses de chevaux clandestines …
Ce court roman nous entraîne dans une série de pistes et de fausses pistes. le cheminement de son élucidation passe par l'interprétation de rêves, l'anticipation des réactions des uns et des autres. En l'absence de preuves, tout est affaire de déduction et de fine connaissance des moeurs siciliennes, de la peur inspirée aux habitants par les factions rivales, la lecture des comportements des pauvres types qui collectent l'impôt de la pègre. La solution passe aussi par un pari (c'est bien le cas de le dire), gagné cette fois encore par Andrea Camilleri et son héros-double, Montalbano. Une lecture fluide, qui s'entend autant qu'elle se parcourt … Une réflexion sur le vieillissement, très feutrée mais bien présente. Une parenthèse ensoleillée, quand même !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          110
Commencé alors que je n'avais pas mon livre en cours avec moi - et ce malgré mes bonnes résolutions d'élimination des lectures en parallèle (on ne se refait pas) .. et bien vite terminé.

Vigata est en émoi depuis que Salvo Montalbano a trouvé devant chez lui le cadavre d'un cheval battu à mort, sur la plage de Marinella. Mais ledit corps a tôt fait de disparaître. Et le propriétaire du cheval ne semble pas porter plainte.

Avec ses acolytes habituels - Fazio, Mimi Augello, Catarella, Galluzzo - Montalbano se lance à la poursuite des coupables, le long d'une bien mystérieuse piste de sable qui se perd dans les collines siciliennes et le monde des paris et des courses clandestines ... et la Mafia n'est jamais bien loin.

On retrouve avec un plaisir intact les figures classiques du Montalbano, depuis le délectable Dr Pasquano, jusqu'à l'odieux questeur, en passant par la Suédoise Ingrid et son ami romaine Rachele, aux charmes desquels Salvo devra résister (ou pas) pour clore son enquête. On s'attache décidément toujours autant à Montalbano, qui vieillit et devient presbyte même s'il ne veut pas le reconnaître, qu'il aime toujours autant les déjeuners chez Enzo et la caponata d'Adelina.

"Tout cela, c'était des tentatives ridicules, misérables et minables, d'arrêter le temps. L'arrêter au moins durant les quelques secondes où seul le corps vivait, tandis que la tête se perdait dans un grand rien enfin hors du temps".

Il n'y a pas à dire, les valeurs sûres, ça le fait (malgré une traduction un peu paresseuse de Quadruppani). Mais bon, avec tout ça je n'avance sur aucun de mes défis de lecture (Objectif lune, Challenge ABC), mais au moins je ne suis plus en train de lire que deux livres en même temps (on revient tout de même à des niveaux acceptables).

Et n'oubliez pas, selon le précepte montalbanien, que "le moindre caca de mouche peut servir".
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
Commenter  J’apprécie          90
Lire une nouvelle enquête du Commissaire Montalbano est un plaisir semblable à boire un verre d'un bon vin qu'on apprécie depuis longtemps.
Même si La piste de sable n'est pas le meilleur cru Camilleri.
Un cheval qui vient mourir devant la maison du Commissaire, des paris, des courses, une belle romaine qui le séduit, voilà ce qui nourrit cette nouvelle enquête.
L'intrigue est un peu molle cette fois mais c'est toujours un bonheur de retrouver les personnages (Montabalno, Fazio, Catarella etc..) et la langue si imagée et poétique et tellement bien traduite de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          52
quel plaisir! voila bien longtemps que je n'avais pas un policier de Camilieri avec son commissaire si particulier. On se prend à ce personnage ,plus qu'à l'histoire qui perdrait beaucoup de son interet sans les acotés que Montabalno apporte .
Commenter  J’apprécie          20
C'est frais, c'est court, c'est original.
Le commissaire Montalbano, comme à son habitude, nous emmène dans une intrigue, sur un fond de bon gueuleton et de bons sentiments.
Commenter  J’apprécie          20
Un vrai plaisir de retrouver la plume de l'auteur et son dialecte si particulier. le milieu hippique et une enquête rondement menée. Très agréable moment lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Bon, c'est un Camilleri et j'aime beaucoup Camilleri. Mais sur le coup là, je n'ai pas beaucoup accroché à l'histoire. Faut dire que le milieu hippique ne me passionne pas et que, de plus, c'est un peu embrouillé. Heureusement, la magie des mots, des personnages, du soleil sicilien, fonctionne et, ma foi, ça se lit quand même d'un bout à l'autre sans trop de souci !
Commenter  J’apprécie          10
La quinzième enquête de Montalbano, incursion réussie dans les milieux huppés siciliens.

Publiée en 2007, la quinzième enquête de Salvo Montalbano renoue avec le souffle qui avait fait un peu défaut, pour la première fois, dans l'enquête précédente.

Par le biais de chevaux de course, et notamment du massacre, par hasard, de l'un d'eux quasiment sur le perron de sa résidence en bord de plage, le commissaire sicilien fréquente plus avant la "bonne société" sicilienne, riche et aristocratique, qu'il n'avait jusqu'ici fait qu'effleurer grâce à son amie Ingrid, aussi époustouflante ici qu'à l'accoutumée. On note des éléments d'ambiance que ne renierait pas nécessairement Giuseppe Tomasi di Lampedusa... La discrétion de Livia tout au long de ce volume soulage aussi le lecteur (en tout cas, me soulage !), même si cette absence relative est aussi le symptôme de l'ensemble des doutes liés à l'âge venant qui assaillent désormais régulièrement Salvo.

"À ce moment, il sembla qu'on eut mis une bombe de forte puissance derrière la porte, laquelle, s'ouvrant à la volée et allant battre violemment contre le mur, amontra Catarella recroquevillé à terre avec deux enveloppes à la main.
- La poste, j'étais en train d'apporter, dit Catarella, mais ça m'a glissé des mains.
Les trois hommes présents dans le bureau essayèrent de se reprendre de leur frousse. Ils se regardèrent et s'accomprirent au vol. Ils n'avaient que deux possibilités devant eux. Ou bien procéder à une exécution sommaire de Catarella ou bien faire mine de rien."
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (225) Voir plus



Quiz Voir plus

la vie et les polars d'Andrea Camilleri

Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

10 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Andrea CamilleriCréer un quiz sur ce livre

{* *}