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EAN : 9782906450301
190 pages
May (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
Eté 1789 : la nouvelle commence à se répandre en Europe des événements qui agitent Paris. Des nouvelles - rumeurs et vérités mêlées - qui suscitent le plus souvent l'inquiétude ; mais aussi parfois une curiosité enthousiaste, notamment parmi les cercles intellectuels. Certains sentent que ce bouleversement qu'on appelle déjà une révolution va changer le cours du monde : Paris devient pour eux "la grande scène de l'histoire".
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre qui vous donne l'impression d'être en juillet 1789 en France. Campe est enthousiasmé par la Révolution, mais il garde sa lucidité (voir citation du 14 août) tout en analysant correctement la situation politique.
Il sent qu'il assiste à l'événement du siècle en Europe et qu'il a de la chance de vivre un tel moment.. Mais aussi plein d'enthousisame, même s'il a des acces de lucidité, il se fait des illusions sur l'avenir de la France et sur l'exemplarité de la Révolution.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Paris, 4 août 1789

Les deux couleurs qui avaient d'abord été choisies (pour la cocarde) étaient le vert et le blanc. Mais, le lendemain, on s'avisa que c'étaient justement là les couleurs (..) de la livrée des domestiques du comte d'Artois ; et chacun, à l'instant même, arracha la cocarde de son chapeau et la piétina. Alors on adopta les couleurs de Paris : le rouge et le bleu ; mais, dès qu'on eut compris que deux couleurs ne pouvaient désigner que deux états, on les rejeta également. On en prit donc une troisième : la blanche ; et c'est ainsi que le bleu devint symbole de la noblesse, le rouge celui du clergé et le blanc celui du peuple. L'affaire en était là quand nous arrivâmes en France. Or voilà qu'au relais de Marchepot où nous avions fait halte (...) la cocarde d'un de mes compagnons se trouvait si froissée, si recroquevillée que le bleu était presque entièrement recouvert par le blanc. Nous descendîmes de voiture quand un valet d'écurie le remarqua et, nous montrant du doigt, s'esclaffa : Voilà le tiers état qui presse bien la noblesse !

385 - [p. 30-31]
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Paris, le 14 août 1789

Il y aura encore vraisemblablement des incidents sanglants, tant il paraît impossible de mettre rapidement au point une nouvelle forme de gouvernement susceptible de remplacer rapidement l'ancienne. Les aristocrates vont continuer à agir en secret ; la noblesse et le clergé, certains éléments de l'Assemblée nationale vont faire tous leurs efforts, pour empêcher, par mille obstacles, par mille difficultés, l'achèvement du plus grand monument du siècle : à savoir une constitution fondée sur la raison et les droits de l'homme. Alors le peuple sera toujours plus soupçonneux, toujours plus jaloux de cette liberté nouvelle à laquelle il n'est pas encore habitué, toujours plus prompt dans ses réactions, toujours plus intraitable, toujours plus indomptable. Et l'Ami des hommes, lui, se détournera avec pitié des horreurs qui découleront de cette situation !

398 - [p. 119]
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