Discours de Suède

Le discours de Camus pour sa remise du prix nobel de littérature a Stockholm base sur sa définition de l'artiste.

Ce discours est clair quoique châtié, militant bien qu'abstrait, et constitue un propos concis sur le rôle actif des artistes dans le monde et la société de leur temps - et un hommage convaincu de Camus à ceux qui sont dans l'ombre.
L'écrivain doit chercher la vérité et à toucher le plus grand nombre, ancré dans le réel plutôt que l'idéal.

Bien que l'écriture m'ait semblée un petit peu plus difficile à comprendre que d'ordinaire dans les romans de Camus, cet essai sur le rôle de l'art et de la littérature était très intéressant. Certaines idées avancées par Camus étaient très justes et m'ont beaucoup plu. J'ai également apprécié son écriture, son style. La post-face nous apporte un point de vue extérieur sur la remise des prix Nobel et j'ai particulièrement aimé découvrir Camus du point de vue de quelqu'un d'autre.

Dans sa postface au discours de l'auteur de "La Peste", "L'Etranger", "Le Mythe de Sisyphe" et révolté" (prononcé le 10 décembre 1957, jour de la cérémonie de remise du prix Nobel à Albert Camus), Gustav Bjurstrôm, note qu'"il se sentait profondément concerné et douloureusement atteint par un conflit (la guerre d'Algérie) qui le touchait jusque dans sa chair et dans ses affections les plus enracinées. UN livre d'une rare lucidité et d'une belle intelligence. Un peu dur à lire si on n'a pas l'habitude de ce genre d'ouvrage.