Après la lecture de «
L'étranger », qui m'a beaucoup déçue, j'ai décidé de lire «
La chute », car je n'aime pas rester sur une fausse note.
Ce court roman est le monologue d'un homme, une confession qu'il nous fait en nous mettant dans la peau d'une personne rencontrée dans un bar d'Amsterdam.
Jean-Baptiste Clamence est très imbu de sa personne et adore juger ses semblables. Il assiste à une noyade et fait preuve d'une passivité qui le changera à jamais. Ses diatribes philosophiques monopolisent ce roman et le rendent indigeste. Certes, c'est bien écrit, mais c'est vraiment long et insipide.
Plusieurs fois, j'ai résisté à l'envie de refermer ce livre avant de l'avoir terminé. Ce fut un combat difficile, mais je suis parvenu à le finir.
Je vais encore m'attirer les foudres des littéraires, mais, je suis désolé, je n'ai pris absolument aucun plaisir dans ma lecture, ce qui est primordial pour moi.