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4,16

sur 727 notes
J'ai encore les yeux qui collent ce matin…Pourtant La veille, je m'étais réveillé avec comme bonne résolution : « Ce soir je me pieute tôt… tôt n'étant pas défini précisément »…

C'était sans compter sur cette petite voix familière au fond de ma tête qui me disait : « Mon cul ouais, ce soir tu vas faire comme d'habitude : soit tu te mates un bon film, soit tu continues ton bouquin… soit tu t'occupes de Choupette… la troisième option n'étant jamais très longue»

Donc hier soir J'ai terminé « Prédation » vers minuit, il me restait 250 pages et franchement je ne pensais pas pourvoir aller au bout : trois jours de débauche cinématographique et littéraire : « Titanic, le livre sans nom et prédation »… Bref c'est plutôt moche de vieillir…

Ce roman fait dans la surenchère tout le temps, rebondissement sur rebondissement, malheureusement j'avais compris assez rapidement qui était « Kurtz » et on apprendra au fil de l'histoire pourquoi il est ce qu'il est : un dingue, un génie, un maestro de la folie, un de plus finalement : « Hanibalou le Canibalou » n'a qu'à bien se tenir…

Le flic est une caricature du polar noir, encore un, ce n'est pas gênant en soit, juste un peu lourdingue par moment…

Ce que j'aime dans ce genre de polar, c'est l'instinct de survie des personnages, les sentiments entre les héros, quelles sont nos limites, jusqu'ou sommes nous prêts à aller pour survivre… j'ai adoré ça même si l'auteur continue dans la surenchère avec des situations improbables et parfois beaucoup trop éloignées de la réalité, dommage…La fin étant complètement surréaliste…

Rien à dire sur le style, l'histoire quant à elle n'est pas très originale, il y a du rythme mais je n'ai pas retrouvé cette ambiance malsaine si particulière qui caractérise très souvent les polars français…

En conclusion, je n'ai pas lâché le bouquin, mais c'est du déjà vu, rien de plus rien de moins au final… Ce n'est pas un coup de coeur, juste un bon polar comme des millions d'autres…

A plus les copains…
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Jérôme Camut et Nathalie Hug nous offrent, avec ce 1er tome de leur tétralogie, une véritable plongée en enfer au fil d'une intrigue qui tient en haleine de la 1ère à la dernière page.
On découvre peu à peu l'univers de Kurtz, les fondements de son "entreprise", l'étendue de son intelligence déviante et de ses réflexions torturées qui font de lui un prédateur de l'ombre.
Les nombreux rebondissements alternent avec la lente agonie mentale d'Andreas. Ce qui permet de ne pas totalement suffoquer devant la redoutable efficacité du plan de "déprogrammation" psychologique mise en place par Kurtz, tant l'empathie pour cet homme est inévitable, voire dérangeante...
On se questionne en même temps que Rufus, le personnage qui n'échappe pas, malheureusement, aux clichés du flic en perdition, mais auquel on s'attache malgré tout car profondément humain et parce que son instinct le pousse à se dépasser et le pose en seul "justicier" possible.
On suit également le périple des enfants, enlevés en même temps que leur parent, et qui décident d'échapper à leurs geôliers... et là, bémol, ils manquent de crédibilité, à mon sens. On s'y attache, certes, mais on imagine mal des enfants de cet âge réagir de cette manière.
Bref, le rythme est trépidant, on n'a aucunement le temps de se poser entre les "scènes" d'action et les plongées dans la psychologie des personnages, les fondations de la grande histoire sont posées et ce tome se termine sur un suspense insoutenable.
Toutes les conditions sont remplies pour se jeter avidement sur le tome 2, Stigmate.
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Extraordinaire! Original! Excellente écriture! Suspense mené de mains de maitres(puisqu'ils sont 2 auteurs)! Vous entrez de plein pied dans un univers complètement psychotique avec quelqu'un qui décide de briser l'humanité de certaines personnes choisies avec soin en fonction de plusieurs critères de façon à les refaçonner et en faire des "choses" qui obéiront aveuglement ,quel que soit l'ordre donné.Son objectif est de refaire une société ,mieux encore qu'Hitler ou Pol Pot.....
L'originalité tient dans le fait que nous apprenons ,avec des pages à la typographie différente..(non, non ce n'est pas un problème d'impression comme j'ai pu le croire un petit moment..lol) la genèse de cette déviance,on ne suppose pas ,on voit les faits tels qu'ils se sont déroulés.
Les personnages "rééduqués" sont attachants ,on les voit réagir en fonction de leur personnalité,les policiers avec leurs doutes,leurs propres problèmes ,tout concorde à ne pas vous faire lâcher le livre une fois ouvert....
Problème machiavélique,comme Kurtz d'ailleurs,......il y a une suite....
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Les voies de Dieu sont-elles impénétrables ? Je n'en sais rien. Mais les Voies de l'Ombre, oui. J'ai pénétré dans l'antre de la Bête et j'en suis ressortie entière. Juste un peu mal au poignet car le volume est lourd.

Ceci est un thriller où l'on ne s'ennuie pas, j'en convient… Un final qui appelle à lire la suite, c'est certain et ça tombe bien parce que je possède la trilogie.

Pas de temps d'attente, juste quelques temps morts le temps que tout se mette en place et que l'on rentre dans l'histoire.

Du suspense, de l'adrénaline, du mystère, de l'angoisse et une alternance dans les chapitres qui donnent du tonus au récit et augmente la tension artérielle du lecteur.

Un récit qui, bien qu'écrit au présent (et je haïs ça !) passe tout seul car écrit à la troisième personne. Pour tout vous avouer, j'ai mis quelques pages à m'en rendre compte. Cela prouve bien que c'était bien rédigé (ou alors que je manquais de café, allez savoir).

Là, je le sens bien, vous êtes en train de vous dire que cette énumération de qualités ne présage rien de bon et que la forêt cache un arbre de taille. Un truc pas net…

Tout juste Auguste ! le Méchant, le psychopathe de service, le tueur en série, celui qui devait me faire flipper… Et bien, il ne m'a pas fait tressaillir une seule fois. Là, les auteurs sont passés à côté de leur sujet !

J'avais ri avec le tueur en série de "Un employé modèle" , frémi avec celui de "Un tueur sur la route" ou de "L'assassin qui est en moi" , étais restée la bouche ouverte devant la fausse imbécilité de celui de "1275 âmes" , ressenti de l'empathie pour celui de "La collection" (Adrian, pas l'autre) et Jon Petersen dans "Que ta volonté soit faite" m'avait donné des sueurs froides.

Mais ici, rien ! Pour moi, le Grand Méchant est loupé ! Il ne me fait pas peur, je ne suis pas fascinée par lui, aucune empathie, aucun frisson devant l'homme.

Nom de Dieu, un Méchant réussi, c'est la chose la plus importante dans un roman !

Oh, je ne dis pas qu'ils n'avaient pas réuni les bons ingrédients (enfance déplorable, il est intelligent, rusé, machiavélique, sadique, et tout et tout) mais la sauce n'a jamais pris chez moi.

Frissons avec lui : zéro pointé ! Empathie pour les personnages : que dalle ! (hormis pour Clara, Louis et Andréas). de deux choses l'une, ou je suis devenue sans coeur devant la souffrance des personnages ou la soupe manquait de sel.

Tout ça ne m'empêchera pas de poursuivre gaiement la trilogie, le cliffhanger étant trop cruel pour que j'en reste là.

Et puis, qui sait, les auteurs ont peut-être réussi le mélange des ingrédients pour la suite et m'offrir un Méchant comme je les aime.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Mon plus grand plaisir, à la fin de cette « prédation » est de savoir qu'il y a encore trois autres chapîtres qui vont suivre. Donc, vous l'aurez compris, j'ai adoré.
Certes, le sujet, on ne peut pas dire qu'il soit d'une grande originalité, mais c'est mené à un rythme effréné.
D'un côté, la victime, retenue et maléable à souhait par un fou furieux, légèrement obsédé par un garnd classique du cinéma. de l'autre, le flic, avec toute son expérience acquise avec des années de métier.
Le format du roman est bon, dans sa juste longueur à mon goût, ce qui peut certainement éviter des longueurs. C'est saisissant à tout moment, et l'on est jamais à bout de nos surprises, et nos nerfs sont parfois mis à un rude épreuve.
Nathalie Hug et Jérôme Camut, dans leur association ont réussi à nous livrer un polar d'une très grande intensité, et je me languis déjà de connaître la suite, car c'est loin d'être terminé, je le sens….
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Un criminel machiavélique et insaisissable.

Prédation est un roman sombre. Des hommes séquestrés et dressés comme des chiens sont forcés à obéir à un ravisseur tordu. Les obligeant à accomplir des missions dangereuses. Les tenants moralement et physiquement en prenant en otage leurs femmes et leurs enfants.

Rufus, un inspecteur quinquagénaire, alcoolique, emphatique et en pleine rupture sentimentale se charge de l'enquête.

On navigue entre plusieurs situations;
un flashback sur l'enfance et vie de jeune adulte tourmenté et cruel du ravisseur.
L'évasion des enfants pris en otage.
L'enquête et la vie affective de l'inspecteur.
Puis la séquestration de Andréas, une victime qui se bat pour revoir sa fille.

Un roman détonant, au scénario impeccable et bien ficelé. On est littéralement happé par l'histoire. Comment un homme aussi tordu peut être aussi ingénieux ?

On espère tout au long du livre que Andréas retrouve sa fille. L'inspecteur Rufus, ce personnage de vieux ours et fort sympathique, on est pris d'amitié en le suivant dans cette enquête.

J'ai beaucoup apprécié ce livre, je pense me procurer la suite rapidement.
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Ayant adoré W3, j'ai commencé une autre série des mêmes auteurs. Je confirme que j'aime bien leur style : de l'action, des personnages bien décrits, du suspense, un grand psychopathe, un flic paumé et tenace … comme pour les autres, la fin n'en est pas vraiment une et nous invite clairement à lire le prochain livre pour avoir la suite des réponses mais c'est bien le principe d'une trilogie, non ?
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Dans ce thriller, le tandem Jérôme Camut et Nathalie Hug nous invitent à suivre plusieurs personnages. D'abord un inspecteur de police qui doit mener l'enquête autour de deux meurtres étranges : les victimes ont eu le bras arraché par une explosion et un étrange tatouage sur le ventre.
Le lecteur suit également ce qui se passe dans la tête du serial killer (qui organise des enlèvements avant d' « achever » les kidnappés) et dans la tête d'une des victimes (Andréas, mon personnage préféré).
Enfin la fille d'Andréas, Clara 10 ans, m'a épatée par sa maturité.

Un modèle du genre : Pas un temps mort, pas de grand discours ... go, go,go....
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Je viens de prendre une grande claque,tellement cette histoire est forte et noire.Kurtz,un monstre unique.J'ai hâte de lire la suite de ce thriller innovant.
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J'ai découvert le duo Camut & Hug il n'y a pas si longtemps avec Islanova et sa suite, Et le mal viendra. Deux romans que j'ai beaucoup aimé et qui m'ont donné envie de découvrir le reste de l'oeuvre de ces deux auteurs. Les voies de l'ombre est leur première saga à quatre mains et l'intégrale m'a été offerte à Noël dernier par mon Julie. Voici donc mon retour sur le premier tome, Prédation.

Pour une fois, on va commencer par le méchant, si vous le voulez bien ! Kurtz est un psychopathe à l'intelligence rare, pour lequel avoir toujours un coup d'avance est une règle de conduite. Être dégénéré par une enfance plus que perturbée, il est fan des Doors et surtout du film Apocalypse Now. Son trip ? Enlever des couples de jeunes mariés et dresser ces messieurs comme des chiens, en menaçant de tuer leurs femmes. Un génie qui s'assume, totalement dénué de compassion ou du moindre remord. Il est maître du jeu et n'entend pas se laisser paralyser par un flic, aussi pugnace soit-il.

J'ai tout d'abord pris ce roman pour un thriller comme les autres. Peut-être à cause de ce flic justement, parce que plus cliché, tu meurs. Rufus Baudenuit est l'archétype du policier solitaire et alcoolique, dont la vie privée est un cuisant échec à cause de son travail. Un personnage comme on en rencontre à la pelle dans ce genre de littérature, pas très attachant jusqu'aux toutes dernières pages où là… Mais chut, pas de spoiler ! Les chapitres alternent entre son histoire et celle d'Andreas et de sa fille Clara, deux des victimes de Kurtz. Une intrigue palpitante et parfaitement maîtrisée, avec des rebondissements à gogo à vous faire frémir de la tête aux pieds.

Parce que ça fait peur, cette histoire de conditionnement psychologique. Peut-on réellement dresser un homme comme un chien ? le faire flancher à coups de drogues et de désorientation, le briser pour le pousser à obéir au doigt et l'oeil et à commettre les pires méfaits ? Et se débrouiller pour que toujours il revienne à la niche ? Une histoire très sombre qui soulève des questions qui ne le sont pas moins, et dotée d'une conclusion juste extraordinaire. Pour le moment, je résiste vaillamment à la tentation de me lancer tout de suite dans le tome 2, intitulé Stigmate. Il est juste sous mon nez, quelle torture ! En tous cas, si vous aimez les thrillers, foncez, vous ne serez pas déçu.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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