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Le cycle de Basilica ressuscite la science-fiction des années 70 .

Nous avons ici une société assez savoureuse car matriarcale . Une société qui est de plus assez faible technologiquement , du moins au quotidien .
La saveur de l'univers découle aussi de paradoxes dans les aspects en rapport avec la maitrise des sciences appliquées .
Des technologies archaïques voisinent en effet avec des données conceptuelles futuristes , sur fond de mobilisations parallèles et simultanées de topos ( au sens hellénique du terme ) qui sont assez antiquisants .

Par ailleurs le texte réanime le concept de l'ordinateur qui gouverne la société des hommes . Cette ville matriarcale qui sera progressivement incitée à guetter le ciel , est très fonctionnelle . Les personnages sont bien brossés , et l'identification du lecteurs avec les personnages peut opérer de ce fait .

C'est un roman suffisamment agréable et même si le suspense est là , c'est à mon humble avis principalement une ballade assez tranquille où le lecteur est fortement incité à découvrir ce monde lointain et original .

Dans cet univers l'humanité est loin sur un monde éloigné et subtilement étranger . le fin mot de l'histoire consistera à renouer avec le monde originel .
Personnellement je trouve la fin du cycle assez décevante , mais j'ai bien conscience que c'est très personnel finalement comme perception , alors que d'autres seront enthousiasmés par cette fin de cycle , ou bien ils seront simplement plus ou moins séduits , mais bon de toutes les manières il n'y a pas vraiment de quoi regretter la découverte du cycle à la fin du voyage et la route est belle ...

C'est un cycle , et ce premier tome en particulier , qui se trouve être très avenant , alors disons simplement pour résumer que ce n'est pas le récit du siècle , mais que c'est incontestablement une ballade très sympathique et bien agréable .

Nous accompagnons le personnage principal de l'enfance à l'âge adulte et c'est globalement et grandement un roman initiatique où la destinée du personnage principal est de changer le monde.

De ce fait une grande importance est nécessairement accordée à la vitalisation de l'univers et au cheminent personnel assez circonstancié de notre héros .
Un cheminement personnel fonctionnellement enraciné dans une phratrie assez palpable , bien enraciné aussi dans un contexte institutionnel subtil qui est quelquefois en plus , intrigant et mystérieux .

Tout cela au long court avec un peu d'action … pas trop quand même , sourires …
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Dans la littérature Sfff, la saga d'Alvin est l'un de mes plus gros coups de coeur, et logiquement une des rares oeuvres que j'ai relues (deux fois, d'ailleurs...). Totalement conquis par Ender également, inutile de vous préciser que mes attentes envers ce cycle de Terre Des Origines sont immenses, bien que son succès fut moindre que pour les deux autres.
On verra bien, mais l'enthousiasme avec lequel je me lance dans cette lecture est bien réel.

Basilica est une cité-état de la planète Harmonie, au régime matriarcal et aux moeurs plutôt dépaysantes. C'est ici que nous faisons la connaissance de Nafai - Nyef pour les intimes - quatorze ans, un des quatre fils du Wetchik, haut-dignitaire de la ville. Bien que séparés de quelques 40 millions d'années, et peut-être autant d'années-lumières, on s'aperçoit pourtant que là-bas, les problèmes des ados ressemblent vachement à ceux des nôtres. Les cours, les meufs et les embrouilles entre frangins semblent rythmer le quotidien de notre jeune héros, mais ça ne va plus durer très longtemps.
En effet, les visions provoquées par Surâme se multiplient en ce moment, et elles ne sont pas de très bonnes augures. Surâme, c'est une entité technologique autonome qui veille sur Harmonie et ses habitants depuis toujours, mais qui commence malheureusement à souffrir des affres du temps.
Une situation catastrophique est en train de se dessiner, et Nafai va se retrouver propulsé en première ligne pour tenter de l'endiguer.

Un schéma classique chez Scott Card : un adolescent ayant à endosser un costume beaucoup trop large pour lui. Un schéma classique dans la Sf : l'humanité arrachée à sa Terre d'origine suite à un conflit dévastateur. Et, cerise sur le gâteau, un premier tome qui met du temps à démarrer... Très honnêtement, les premières pages de cette saga n'ont pas provoqué les mêmes émois que j'ai pu ressentir avec les autres oeuvres de l'auteur.
Ceci dit, je mettrai ça sur un problème d'équilibre dans ce volet, la première moitié se résumant à une (très) longue mise en place, la seconde, quant à elle, nous laissant deviner un développement assez épique de l'histoire.

Ce démarrage diesel s'explique également par la richesse de l'univers imaginée par l'écrivain, celui-ci nous proposant même en index trois cartes de la ville et de sa région proche, des arbres généalogiques, des listes de surnoms des personnages principaux, et même la phonétique de leurs noms! On ne peut pas dire que ce soit bâclé, pour le coup.
Les protagonistes s'affinent également au fil de la lecture, superficiels et stéréotypés au départ, beaucoup plus intéressants par la suite. Même la plume évolue, peut-être la traduction est-elle en cause, mais j'ai également mis du temps à retrouver le style si plaisant de l'auteur.

Petite frayeur sur la première centaine de pages, pour me retrouver ensuite complètement immergé sans même m'en rendre compte. Un premier round d'observation donc, qui s'accélère franchement sur la fin, et qui laisse envisager une suite passionnante et addictive. Je vous confirme ça bientôt.
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J'ai relu ce tome à l'occasion du mois de la fantasy (une relique). C'est un de mes tout premiers coups de coeur en matière de fantastique. J'en avais seulement gardé le souvenir d'une société matriarcale. Je suis en train de les acheter dans l'édition L'Atalante que je trouve la plus jolie, je les avais emprunté à l'époque.

À cause de la fatigue dû au boulot, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, le personnage principal, Nafai, me donnait envie de lui mettre des baffes. Mais j'ai continué car je voulais me souvenir pourquoi c'était un coup de coeur lu il y a 20 ans. Dès que l'histoire se lance enfin après la mise en place des différents personnages, je retrouve mon plaisir de lecture et la raison de mon coup de coeur. Basilica est une ville matriarcale, les hommes n'y sont acceptés que s'ils sont appariés à une femme, sinon ils doivent loger en dehors de la ville. Les garçons restent jusqu'à leurs 11 ans avec leurs mères qui les éduquent, ensuite ils retournent vivre avec leurs pères et choisissent un métier. Mais un homme a décidé de changer la donne et de rendre le pouvoir aux humains. Mais Surâme veille, difficilement mais il veille. L'auteur a un style particulier pour présenter ses personnages, ils sont loin d'être que noirs ou blancs, ils sont bien plus complexes qu'ils n'en ont l'air au premier abord. J'ai mis plus longtemps que prévu pour le lire à cause de la fatigue du boulot, certains passages m'ont ainsi paru bien long mais ça m'a redonné l'envie de redécouvrir cette série avec mon oeil d'adulte. J'ai une préférence pour Nafai et Issib, forcément, ce sont les personnages principaux de ce premier tome. Maintenant, il faut que je me trouve le dernier tome chez Atalante pour la compléter. Ce premier tome a été publié il y a 30 ans mais les couvertures sont nettement plus jolies.

Comme vous l'aurez compris, cette relecture n'est pas forcément un coup de coeur avec mon oeil d'adulte mais c'est tout de même une excellente redécouverte du style et de l'univers d'Orson Scott Card. Je ne le connais pas avec Alvin le Faiseur, il me faudra peut-être le tenter un jour, c'est sa série la plus connue avec le Cycle d'Ender. En tout cas, j'ai hâte de retrouver Nafai dans la sauvegarde de son monde. Si vous êtes amateurs de dystopie qui sortent de l'ordinaire, je vous conseille très fortement de découvrir cette série, qui mériterait d'être plus connue. Pour ma part, sous peu, je me lance dans la suite de la série.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je l'ai lu, il y a longtemps. 1997 ou 1998. Et ce premier roman de la série est mon préféré.
C'est la première fois que je découvrais le poly-amour. Et reine que cela m'a rendu le roman passionnant. On sent l'éducation mormone de l'auteur.

Mais au-delà de cela l'intrigue reste conventionnel.
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Merci à Witchblade pour cette deuxième super pioche dans ma PAL en août :) Encore une super découverte de SF.

C'est avec plaisir que j'ai arpenté les rues de Basilica et dévoré curieusement la planète Harmonie en compagnie d'une fratrie aux caractères tranchés et disparates, l'ambitieux Elemak, le dissolu Mebbekew, le pondéré Issib et le tempétueux et jeune Nafaï, héros de cette aventure. Entre querelles fraternelles, conflits politiques et tabous religieux, ce livre brasse des thèmes forts et vraiment intéressants.

Même si l'intrigue tarde un peu à démarrer, une fois lancée et les bases de ce monde à la fois futuriste et empli de valeurs morales posées, on traverse la cité et ses mystères avec Nafaï, personnage qui évolue agréablement vers une sagesse ancestrale un peu contradictoire avec sa folle jeunesse mais c'est agréable de le voir grandir et s'assagir au fil des pages et devenir le messager de Surâme, divinité tutélaire et ordinateur omniscient qui prend soin des humains et les garde des errances de leur nature profonde.

N'adhérant pas totalement au ton parfois parternaliste et hyperprotecteur de Scott Card, j'ai néanmoins aimé son optimisme et sa foi profonde dans la bonté de l'humanité ainsi que cette société inversée par rapport aux codes de nos sociétés actuelles qui montre bien que l'extrémité dans un sens ou l'autre n'est bonne qu'à engendrer des tensions. A la fin de ce tome, je n'ai eu qu'une envie découvrir la suite des aventures de Nafaï en Harmonie et au-delà, pour découvrir sa rencontre avec le Gardien et ce merveilleux voyage de retour qui s'annonce fort en émotions et en péripéties.

Niveau personnages, j'ai particulièrement apprécié les personnages féminins du roman notamment Rasa et Luet, complexes, mystérieuses, mystiques, ambivalentes... bref, tout ce que j'aime.

En somme, une vraie série de SF pur jus à la sauce humaniste qui me plaît vraiment énormément, j'ai hâte de lire la suite pour voir si le niveau est toujours aussi haut. Passionnant.
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Premier contact avec cet auteur très prolifique, à mi chemin de la SF et de la Fantasy. le déclic n'a pas eu lieu en ce qui me concerne. J'ai trouvé le style agréable mais l'intrigue est somme toute très plate. Je ne pense pas me lancer dans la suite...
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De retour au pays de Orson Scott Card. Plus de 10 ans après avoir lu Alvin et Ender, je me replonge dans une série de cet auteur américain.
Les personnages changent, les univers sont différents mais le style de l'auteur est reconnaissable immédiatement. Une écriture posée, une vision humaniste et l'importance des valeurs universelles. Son appartenance religieuse n'est évidemment pas étrangère à cela.
Je ne peux pas dire que je suis complètement fan de son style mais comme j'avais récupéré cette série des Editions Atalante pour un prix modique sur un marché aux puces, je me suis laissé retenter. Il est d'ailleurs à noter que je n'ai pas fini les deux séries précédemment lues. Un signe, sans doute.
Les univers sont souvent très intéressants et riches mais l'écriture un peu convenue, lasse au fil des pages. Il manque de l'âpreté, de la sueur, de la violence, de l'ambivalence…. On aimerait que les rapports humains soient moins attendus ou simples.

Ce premier tome est donc exactement dans le même style et se laisse lire. Tout n'est évidemment pas à jeter : la créativité, la cohérence et la richesse de l'univers mais ce n'est pas non plus un livre qui me transporte…. Je ne suis pas sûr de lire la suite.
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En fait, Terre des Origines est une série de science-fiction qui commence comme un récit de fantasy.

Basilica, une société médiévale, matriarcale dont on apprend assez qu'elle a des ordinateurs, même si elle n'a pas la roue !! le responsable, Surâme, vénéré comme une déesse, mais qui est en fait une intelligence artificielle chargée par les premiers colons d'empêcher la violence qui a détruit la Terre des Origines. Surâme se fait vieille et a besoin de l'aide de certains hommes dont le jeune Nafai et sa famille.

Ce premier tome est un peu long, même s'il décrit bien les personnages et le contexte de la série. Ce mode pseudo-médiéval et matriarcal est bien vu et bien décrit.

Un premier tome intéressant.
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Premier d'une saga de cinq romans, Basilica est une très bonne surprise. Plein d'imagination et de talent, Orson Scott Card nous transporte dans un monde où se mêlent technologie et mysticisme. L'intrigue quant à elle est vraiment prenante et les personnages très attachants. Un très bon roman de Science Fiction à consommer sans modération.
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Je connaissais OS Card à travers le cycle d'ender en francais. Je voulais découvrir l'auteur en VO. Je n'ai pas été décu ni meme pleinement emballé (comme j'ai pu l'etre avec la stratégie d'Ender). C'est un bon début car cela ne constitue que 1/5e de l'histoire.

J'aime beaucoup les thèmes abordées dans ce livre: la soif de pouvoir (surtout masculine), les relations familiales et le libre arbitre. Faut-il laisser le libre arbitre aux Humains ou bien le confier à un tiers impartial?

Je ne mets que 3 etoiles mais je n'exclus pas d'en rajouter une autre après l'avoir remis dans la globalité du cycle.
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