La vie rêvée d'Eve, tome 1 : La fuite

Usa 2032. Suite à la propagation d'un virus mortel qui a décimé la majorité de la population les hommes et les femmes vivent séparés. Ève l'héroïne, comme souvent dans les dystopies, ignore l'essentiel de la société dans laquelle elle vit. La veille d'être diplômée, celle-ci découvre la vérité sur le sort qui l'attend. Un sort qui la détermine à s'échapper et à parcourir la Zone, où les hommes sont majoritaires, sauvages, nuisibles comme les chiens qui errent dans ces lieux hostiles. Ève est donc une jeune fille de dix-huit ans qui découvre un monde ravagé, où l'injustice et l'intolérance règnent en puissance. Il y a pourtant quelques étincelles dans la noirceur, de celles qui donnent le courage de persévérer et de poursuivre sa route et sans aucun doute sa destinée.
Rien de bien novateur dans ce récit, on surfe sur la vague des dystopies prévisibles qui se lisent sans déplaisir mais sans grand enthousiasme non plus. L'auteure Anna Carey se concentre sur son intrigue, les personnages sont parfois trop lisses et une fois encore je constate dans ces lectures pour adolescents ou jeunes adultes, que l'écriture reste malheureusement assez pauvre, facile, peu attractive. Un premier tome vite lu, vite oublié.

Ce livre, c'est ma soeur qui me l'a tendu en me disant "Tiens, il est super, tu vas l'adorer".
Et je dois avouer que j'ai été séduite quand j'ai lu le résumé. Un pensionnat de filles élevées depuis leur plus jeune âge dans le mensonge et dans la peur des hommes, pour une dystopie, c'est une idée plutôt sympa à travailler et à lire.
Seulement, le livre en lui-même est en général décevant. Alors bien sûr, il est bien écrit et par conséquent facile à lire, mais j'ai eu du mal à m'y accrocher.
Tout d'abord, je n'ai pas supporté Eve, et pour un personnage principal, c'est pas bon pour l'appréciation du livre. Mais je trouve qu'elle doute beaucoup trop, qu'un rien peu lui retourner le cerveau, et c'est au final assez déstabilisant puisque cela complique la compréhension du livre en lui-même.
Et puis il y a Arden, une amie sortie d'on ne sait où. Les deux filles ne se parlaient pas au pensionnat, et à peine sorties elles sont copines. Bien sûr, l'indifférence n'empêche pas la compassion, mais passer d'une extrémité à une autre, quand même pas.
Et enfin Caleb, le prince charmant sur son cheval blanc (pas tout à fait mais j'exagère à peine). Sorti de nul part lui aussi (mais il fallait bien qu'il y ai un mec dans toutes ces filles). Il est gentil, il est beau, il est mignon, il est attentionné, il est intelligent, il est courageux, il est protecteur. Tout ça c'est bien, mais avoir des défauts, ça peut être intéressant aussi, histoire de pas paraître trop parfait et donc trop plat.
Malgré tout, l'histoire reste intéressante, et les rebondissements sont plaisants. Ce n'est pas le livre que je relirai sans m'en lasser, mais ce n'est pas non plus une mauvaise acquisition.
A lire donc, mais sans trop en demander, enfin, toujours selon moi.

Ce roman est une réelle déception, je m'attendais vraiment à être transportée et finalement j'ai décroché bien avant la fin.

Cet avis ne remet pas en cause l'univers que j'ai trouvé sympa et assez intéressant ou encore le style d'Anna Carey qui reste très agréable mais se sont, pour moi, les deux seuls points positifs de ce roman car tout le reste m'a laissé complètement de marbre.

Au niveau des personnages, je n'ai eu d'empathie pour personne que se soit Eve qui agit avant de réfléchir, qui a une très haute opinion d'elle même et qui pense tout savoir (vu son éducation, je peux comprendre certaines choses mais cela ne fait pas tout non plus) ; Arden qui est le stéréotype même de la méchante qui finalement n'en ai pas une ; Caleb, le beau gosse transi d'amour qui n'hésite pas à se sacrifier pour les autres et je ne vous parle pas des personnages secondaires qui entrent également dans un moule et qui n'ont rien de particulier pour que je m'attache à eux.

Au niveau de l'histoire, dès le départ il y a eu des "hic" : Il y a des évènements, des situations, des prises de décision ou des prise de conscience qui ne m'ont pas paru naturels ou crédibles. Comme par exemple, le fait que pendant douze ans, les filles vivent juste à côté de la maison qui sera finalement "leurs futurs" et qu'à, aucun moment, elles n'ont la curiosité d'aller voir ce qu'il se passe là bas me dépasse (peut être pas au début mais à l'adolescence). Alors, certes, il y a un lac qui les sépare de cette bâtisse, elles ne savent pas nager mais quand on voit qu'en 2-3 pages Eve y arrive, je me pose des questions. Tout comme le fait que les choses doivent tourner autour d'Eve en permanence, ça fait assez "téléphoner" et cela ne m'a pas plu non plus....la suite est sur le blog
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Ce premier tome est une déception. Anna Carey a voulu trop faire dans son roman et à vouloir trop faire, l'essentiel s'est perdu. Rien n'est suffisamment développé, les situations s'enchaînent avec rapidité et aussi parfois avec maladresse. Pour moi, ce roman est creux, sans véritable saveur. Pourtant, il y a de bonnes idées. Si je ne me suis pas sentie prise par l'histoire, concernée par l'aventure vécu par Eve et compagnie, le point de départ était prometteur. Quelques éléments ici et là m'ont permis de ne pas attribuer la note minimale à ce premier tome, mais au vu du contenu proposé, je n'ai pas envie de lire la suite, même si la fin nous laisse sur quelque chose qui amène à vouloir en savoir plus.
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