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La vie rêvée d'Eve tome 1 sur 2
EAN : 9782266218917
256 pages
Pocket Jeunesse (21/05/2015)
3.14/5   62 notes
Résumé :
USA, 2032 : après un terrible virus, hommes et femmes survivants sont séparés. Eve, orpheline, termine le lycée. Elle se prépare à intégrer le monde extérieur. Mais elle découvre que rien d’autre n’attend les jeunes diplômées que l’enfermement dans une clinique pour y enchaîner les maternités, mesure jugée nécessaire par le roi afin de repeupler le pays.
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3,14

sur 62 notes
2032, la peste a éradiqué la majeure partie de la population. Ève, 18 ans, fait partie des survivants. Sa mère est morte quand elle avait 5 ans, depuis elle vit recluse dans une École, avec d'autres jeunes filles, où elle reçoit une éducation orientée : le monde extérieur est hostile, plein de bêtes sauvages et de dangers, et surtout d'hommes, ces êtres manipulateurs, dégoûtants et violents qui représentent la plus grande menace, pour des femmes comme elle. Seule exception à cette règle, le Roi qui gouverne la Nouvelle Amérique pour reconstruire la société.
En attendant de recevoir sa Médaille de la Réussite, à l'issue de son cursus, Ève rêve de son avenir qu'on lui a promis doré. Mais soudain, elle aperçoit l'une de ses camarades, Arden, traverser le lac pour rejoindre le bâtiment des Diplômées. Curieuse et soupçonneuse, Ève se glisse sur ses traces, discrètement, croyant surprendre sa camarade en pleine préparation d'une farce mais ce qu'elle découvre alors va dépasser tout ce qu'elle aurait pu imaginer ... Les filles qu'elle admirait tant, ses aînées toutes promises à ce bel avenir dont elle rêve, sont sanglées sur des lits, en piteuse état, toutes ont le ventre rebondi marquant l'avancée de leur grossesse. Ève ne comprend pas, lui aurait-on menti ? Perdue, déçue et brisée, la jeune fille décide de reprendre le contrôle de son destin, en s'enfuyant, malgré la somme de dangers qui l'attend ... Survivra-t-elle dans la Zone, ce monde redoutable et redouté ? Parviendra-t-elle à comprendre ce qui se passe dans cette nouvelle société ? Ève ne le sait pas mais elle est prête à relever ce défi ...

En refermant ce premier tome de la Vie rêvée d'Ève, La Fuite, d'Anna Carey, je reste mitigée par rapport à cette dystopie romantique.
Certes, ce premier volume recèle de bonnes choses telles que des personnages creusés et des situations fortes mais il présente aussi de nombreux défauts : style simpliste à l'excès, manque d'originalité, lourdeurs et répétitions ...
Comme son nom l'indique, La Fuite relate la fugue d'Ève, cette élève modèle qui se rend compte qu'elle a été flouée par le système en lequel elle croyait dur comme fer.
Après ses premiers balbutiements de survie dans la Zone, la jeune fille se rend vite compte qu'elle ne s'en sortira pas, seule. Et miraculeusement, elle tombe sur son ancienne camarade, Arden, personnage fort et aguerri aux duretés de la vie. Puis les filles rencontrent Caleb, un jeune homme compatissant et protecteur qui va les accueillir dans sa tanière, son abri, qu'il partage avec d'autres jeunes garçons. Grâce à lui, le lecteur apprend ce qu'il advient aux jeunes mâles dans cette société renaissante. Et, contrairement aux filles à qui l'on offre une "éducation", les garçons, eux, sont exploités comme esclaves dans des mines ou chargés de construire les futurs édifices. Caleb et sa "bande" s'en sont échappés pour mener cette existence difficile, en pleine nature sauvage, se cachant des patrouilles militaires qui traquent sans cesse les "déserteurs".
La suite de l'histoire oscille entre survie et romance, entre raison et sentiments. Ève, malgré son éducation, tombe amoureuse de son sauveur, Caleb, et est prête à renoncer à tout pour vivre avec lui. Mais la jeune fille est promise à quelqu'un d'autre ...
Traquée par les militaires, trahie par les garçons, Ève doit effectuer des choix, établir des priorités, tout en commettant des erreurs qui coûteront la vie à ceux qui tenteront de l'aider.
Personnellement, j'ai apprécié globalement le scénario : la fuite naïve, l'histoire d'amour semée d'embûches, l'initiation d'Ève au monde extérieur ... J'ai cependant regretté que le récit ne dévoile rien de cette société basée sur des mensonges mais qui, pourtant, opprime chacun des personnages sans que l'on sache vraiment pourquoi. J'aurai apprécié qu'il y ait davantage de révélations, davantage de rébellion de la part de l'héroïne qui se laisse complètement porter par les autres et leurs objectifs sans jamais affirmer ses propres volontés. Pourtant, le personnage d'Ève évolue, tout au long de l'histoire, devenant plus autonome, plus battante, moins crédule, mais elle ne parvient pas complètement à s'affranchir ni de ce qu'elle a vécu ni de ce que lui raconte ses nouveaux amis. Elle se contente de suivre une route qu'Arden avait tracé pour elle-même.
Ainsi, je perçois La Fuite comme une oeuvre au potentiel important qui n'a pas été correctement exploité. J'espère que la suite apportera cette profondeur que j'attends en lisant ce genre d'ouvrages.
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Le résumé me donnait envie de lire ce roman et, malgré les avis très mitigé, j'ai décidé de me lancer dans cette lecture. On se retrouve quelques années dans le futur, après que la peste a tué une bonne partie de la population mondiale. On rencontre Eve, une jeune fille dans une école qui s'apprête à être diplomée. Elle découvre la veille de la cérémonie que le futur qui leur est réservé est horrible et ne correspond pas du tout à ce qu'on leur a promis. Elles sont des "pondeuses", destinées à faire des enfants en continu pour repeupler l'Amerique. Eve décide alors de s'enfuir dans un endroit où la nature sauvage a repris ses droits, peuplé d'homme dont on lui a appris à ce méfier.

Je ne dirais pas que cette lecture est une déception, puisque je n'en attendais pas beaucoup, mais je suis du même avis qu'un grand nombre de personne. J'ai lu ce roman avec une certaine distance, sans entrer dans l'histoire. Encore une fois, c'est un roman qui commence bien, avec une bonne base qui peut promettre de jolie chose, mais très vite cela part vers une direction qui m'intéresse moins. Au final, je n'ai pas trop compris où voulait nous emmener l'auteur, à part vers son histoire d'amour simple et trop facile.
Je ne me suis ni attachée à Eve, ni reconnue en elle. Elle fait vraiment "mademoiselle je sais tout" mais qui ne sait rien, qui nous soule rapidement. C'est comme ça que je l'ai perçu. Elle ne sert pas à grand chose et n'aurait pas du avoir la possibilité de survivre plus d'une semaine dans la forêt. Pourtant, elle s'en sort, fait des connaissances, tombe amoureuse, survit. C'était trop facile. Elle fait confiance à tout le monde dès deux secondes. Elle trouve des refuges au milieu de nulle part, des gens gentils qu'elle ne cesse de mettre en danger.
Et puis il y a quelques petites choses pas réaliste. Comme le roi qui veut absolument qu'elle soit la mère de ses enfants alors qu'il y a des centaines d'autres filles "à disposition" pour faire le travail.

J'ai rien ressenti en lisant ce livre. Je l'ai fini pour le finir, mais vers la moitié j'avais déjà envie de l'arrêter, tout devenait trop banal et pas assez crédible pour ma part.
C'était trop facile, trop rapide, sans assez de raison. Après, ce n'est que mon avis.
Le livre, c'est surtout la voir survivre dans la forêt et se faire des amis. J'aurais voulu en apprendre plus sur la société, le roi, la Citée des sables.
Je n'ai pas apprécié cette lecture qui m'a semblé inutile.
Elle m'a laissée indifférente.
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On fait la connaissance d'Ève qui a 18 ans et qui vie dans une école depuis que sa mère est décédé suite à un virus qui a décimé une grande partie de la population. Cette école accepte uniquement les filles car tous les hommes sont considéré comme mauvais.
Mais ce qu'elle ne sait pas c'est qu'a la fin de son diplôme elle devra rejoindre une salle où des jeunes filles des pondeuses comme on les appelle, doive naissance à des enfants. Alors quand elle le découvre elle décide de s'enfuir.

Le personnage d'Ève est une fille très intelligente qui a toujours des bonnes note. Mais qui ne connaît rien du monde extérieur, à part les mauvaises choses qu'elle peut apprendre dans certains livres ou que ses professeurs lui apprennent. Alors quand elle découvre cette clinique de pondeuse, tous ce qu'on n'a pu lui dire vole en éclat.

J'ai bien aimé Ève mais sans plus. je me suis pas spécialement attaché à elle. Je trouve dommage que l'auteur n'est pas allez un peu plus en profondeur la concernant.

L'action commence assez vite dans l'histoire et et pressante tous au long du livre, ce que j'ai trouvé vraiment bien et heureusement vu l'épaisseur du livre qui selon moi et comme même un peu décevante vu le prix...

Par contre l'univers n'est pas assez développé selon moi. L'auteur aurait dû développer certains aspects de l'histoire mais surtout des personnages.

Comme le personnage de Caleb qu'elle va rencontrer au cours de sa cavale. On n'en apprend pas tellement sur lui à part les grandes lignes ce que je trouve dommage. Pour cette raison je ne me suis pas spécialement attaché à lui.

La fin m'a donné envie de savoir la suite, en espérant que les personnages soient un peu plus développés pareil pour l'univers.
En gros je suis plutôt mitigé mais je lui laisse une deuxième chance en attendant le tome 2.
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Une nouvelle dystopie, chouette!

Le cadre : un monde post-apocalyptique où une épidémie foudroyante a décimé la population humaine.
Dans ce qui reste des Etats-Unis, un homme devenu roi reconstruit une civilisation. Eve pense y participer grâce à son intelligence et à ses compétences artistiques, après une éducation dans un centre fermé et protégé.
Lorsqu'elle découvre l'effroyable vérité sur le sort qui attend toutes les jeunes filles, elle prend la fuite. S'ensuivent survie dans une nature hostile, traque par les soldats du roi et rencontres heureuses ou malheureuses.

La routarde des dystopies que je suis n'a pas trouvé ce roman extra-ordinairement prenant mais il se lit néanmoins très bien.
On passe un bon moment : l'héroïne n'est pas trop cruche (elle devient plus forte au fil des chapitres); il y a du suspense avec les soldats qui sont à sa poursuite; il y a aussi une romance (les premières interactions entre Eve et Caleb prêtent à sourire, vu qu'elle a été élevée dans la méfiance et la défiance de la gent masculine); le cadre est un monde de ruines et de squelettes (j'aime beaucoup l'atmosphère et le fait que les protagonistes vivent de chasse et des restes de la civilisation antérieure).
Mon passage préféré, c'est néanmoins celui où elle vit avec les garçons des grottes; cela m'a rappelé Wendy et les Garçons perdus.
J'ai moins apprécié qu'Arden tombe si vite gravement malade (elle est trempée et crache du sang le lendemain) et que Caleb arrive si bien à imposer les filles dans le groupe de Leif (quel pouvoir a-t-il au sein de la bande?).

Les personnages qu'Eve rencontre reflètent les différents aspects de cette nouvelle société : garçons/esclaves en cavale qui recréent une société humaine uniquement masculine, bandes et marginaux qui vivent de rapines et de violence, couple à l'ancienne qui préserve les valeurs d'avant l'épidémie..
En outre, on retrouve les ingrédients classiques d'une dystopie : un système social perverti et dictatorial, un mouvement de résistance et une héroïne qui se retrouve emportée par le tourbillon des évènements lorsqu'elle découvre l'envers du décor.

Bref, un bon premier tome pour cette trilogie qui donne envie de lire la suite.

A partir de 15 ans
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Ce livre, c'est ma soeur qui me l'a tendu en me disant "Tiens, il est super, tu vas l'adorer".
Et je dois avouer que j'ai été séduite quand j'ai lu le résumé. Un pensionnat de filles élevées depuis leur plus jeune âge dans le mensonge et dans la peur des hommes, pour une dystopie, c'est une idée plutôt sympa à travailler et à lire.
Seulement, le livre en lui-même est en général décevant. Alors bien sûr, il est bien écrit et par conséquent facile à lire, mais j'ai eu du mal à m'y accrocher.
Tout d'abord, je n'ai pas supporté Eve, et pour un personnage principal, c'est pas bon pour l'appréciation du livre. Mais je trouve qu'elle doute beaucoup trop, qu'un rien peu lui retourner le cerveau, et c'est au final assez déstabilisant puisque cela complique la compréhension du livre en lui-même.
Et puis il y a Arden, une amie sortie d'on ne sait où. Les deux filles ne se parlaient pas au pensionnat, et à peine sorties elles sont copines. Bien sûr, l'indifférence n'empêche pas la compassion, mais passer d'une extrémité à une autre, quand même pas.
Et enfin Caleb, le prince charmant sur son cheval blanc (pas tout à fait mais j'exagère à peine). Sorti de nul part lui aussi (mais il fallait bien qu'il y ai un mec dans toutes ces filles). Il est gentil, il est beau, il est mignon, il est attentionné, il est intelligent, il est courageux, il est protecteur. Tout ça c'est bien, mais avoir des défauts, ça peut être intéressant aussi, histoire de pas paraître trop parfait et donc trop plat.
Malgré tout, l'histoire reste intéressante, et les rebondissements sont plaisants. Ce n'est pas le livre que je relirai sans m'en lasser, mais ce n'est pas non plus une mauvaise acquisition.
A lire donc, mais sans trop en demander, enfin, toujours selon moi.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- On peut aimer qui on veut, dis-je. L'amour, c'est tenir très fort à quelqu'un. Sentir que si cette personne n'était plus là, votre monde s'écroulerait.
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Une fois, j'avais lu que les personnes amputées souffraient de douleurs provenant du membre qu'elles n'avaient plus, appelé membre fantôme. J'avais le même sentiment. Ma mère n'était plus qu'une douleur personnifiant une chose que j'avais perdue.
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L'amour était la seule force capable de tenir la mort en échec.
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A l’École, je pensais que l'amour était un handicap. Je fondis en larmes. Maintenant, je connaissais la vérité : l'amour était la seule force capable de tenir la mort en échec.
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Il était à quelques centimètres de moi, ses pales yeux verts me fixaient, m'observaient. Je n'ai pas pu m'en empêcher. J'ai pressé ma bouche contre la sienne. Une chaleur étrangère s'est propagée dans mon corps et dans mes doigts, tandis que nous nous collions l'un à l'autre, ses lèvres me montrant le chemin à suivre.
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Vidéo de Anna Carey
La bande-annonce de Black Bird, un roman jeunesse d'Anna Carey édité par Bayard éditions.
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