La 4ème de couverture était alléchante, du moins autant que possible compte tenu du fait que les 4ème de couv sont souvent rédigées par des gens qui n'ont pas lu le livre.
Les premières pages commencent bien… jusqu'au premier dialogue. Et là, c'est le drame : les robots, ces intelligences artificielles, s'expriment comme le premier cow-boy de western spaghetti venu !
Morceau choisi :
“Ecoute, ma cocotte, je ne comprends rien à ce que tu dis. Je suis sérieux, là.
Tu te rappelles la guerre ?
Mais putain, qu'est-ce qu'on en a à foutre de…”
La suite du roman est une sorte de mélange entre un western et Mad Max. Je ne peux pas dire que ce n'était pas divertissant, l'éradication de l'humanité par les robots, ainsi que le développement des Intelligences-Mondes, était une idée de base plutôt intéressante, mais à aucun moment je n'ai pu visualiser les personnages comme des robots, à cause de ces dialogues moisis !
Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec Latium, de
Romain Lucazeau, où j'avais tiqué sur les personnalités des IA, qui étaient à mon goût un peu trop “humaines”. Après réflexion, et en avançant dans le roman, on se dit finalement que c'est normal que des IA développées sur le modèle de l'esprit humain développent des personnalités, voire des névroses, identiques. Au moins, dans Latium, les dialogues étaient cohérents avec la nature logicielle des personnages.
Pour conclure, un roman un peu décevant, malgré une bonne base de départ.