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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Décidément, entre l'écriture de C. Robert Cargill et moi, le courant ne passe pas. Si j'avais été très déçue par sa nouvelle Hell Creek, j'ai plus apprécié ce roman, sans pour autant être tombée sous le charme. Il faut dire que l'idée de rejouer Mad Max dans un univers où le Skynet et ses petites soeurs de Terminator ont gagné tourne assez vite au réchauffé. le postulat de base donc est un monde post-apocalyptique où avec l'avènement des vraies IA et des robots, l'humanité est devenue obsolète et après une guerre de la chair contre la machine, a disparu ainsi que toute forme de vie biologique. Ayant transformé la Terre en gigantesque décharge, les formes de vie électroniques s'affrontent entre elles avec d'un côté les UMI, d'énormes intelligences collectives utilisant des robots de différentes formes comme « facettes » ou terminaux d'exécution, et des robots indépendants n'ayant pas rejoint l'Unité des UMI et survivants tant que leurs différentes pièces mécaniques ne sont pas usées. Nous suivons Fragile, une « aidante » c'est-à-dire un robot dévolu aux soins à la personne, qui depuis la disparition de l'Humanité survit en tuant les « erreurs 404 », les robots trop endommagés pour fonctionner de façon rationnelle, et en cannibalisant leurs pièces pour les revendre. Devenue elle-même une erreur 404, elle cherchera sa survie en accompagnant à travers l'Océan de rouille, des robots investis d'une mission sacrée.
Et… C'est là que le bat blesse. Au final, outre la Fragile franchement peu sympathique et ses flashbacks vers le passé, cette quête robotico-mystique devient assez indigeste au final. Scénariste de films, C. Robert Cargill écrit ses romans comme des scénarios avec tous les retournements convenus dans un bon blockbuster hollywoodien et avec tous les défauts de ce genre d'oeuvre. Si vous avez vu pléthore de films de cyborgs ou de films post-apocalyptiques des années 80 ou 90, Un Océan de rouille ne vous surprendra pas un seul instant. Sinon, jetez-y un oeil.


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La 4ème de couverture était alléchante, du moins autant que possible compte tenu du fait que les 4ème de couv sont souvent rédigées par des gens qui n'ont pas lu le livre.

Les premières pages commencent bien… jusqu'au premier dialogue. Et là, c'est le drame : les robots, ces intelligences artificielles, s'expriment comme le premier cow-boy de western spaghetti venu !

Morceau choisi :
“Ecoute, ma cocotte, je ne comprends rien à ce que tu dis. Je suis sérieux, là.
Tu te rappelles la guerre ?
Mais putain, qu'est-ce qu'on en a à foutre de…”

La suite du roman est une sorte de mélange entre un western et Mad Max. Je ne peux pas dire que ce n'était pas divertissant, l'éradication de l'humanité par les robots, ainsi que le développement des Intelligences-Mondes, était une idée de base plutôt intéressante, mais à aucun moment je n'ai pu visualiser les personnages comme des robots, à cause de ces dialogues moisis !

Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec Latium, de Romain Lucazeau, où j'avais tiqué sur les personnalités des IA, qui étaient à mon goût un peu trop “humaines”. Après réflexion, et en avançant dans le roman, on se dit finalement que c'est normal que des IA développées sur le modèle de l'esprit humain développent des personnalités, voire des névroses, identiques. Au moins, dans Latium, les dialogues étaient cohérents avec la nature logicielle des personnages.

Pour conclure, un roman un peu décevant, malgré une bonne base de départ.
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