Bof ! Un homme va de pays en pays. On ne sait pas trop pourquoi : par envie ? Pour une quête ? Pour fuir ? L'impression d'avoir à faire à un gosse de riche qui change de jouet et s'en lasse constamment. Tiens, si j'allais dans tel pays, ah non pourquoi pas celui-là ? Des anecdotes dites de façon succinctes. Un reportage du monde en accéléré. le dessin est agréable, les couleurs chaudes.
Commenter  J’apprécie         92
Touriste…. Rien que le titre fait rêver…. Les voyages forment, ouvrent les esprits et apaisent les coeurs et rancoeurs. Depuis tout petit, Julien rêve du monde, il rêve d'être là, partout et nulle part. On le suit donc de pays en pays, on assiste à ses expériences positives et négative avec émotion, envie, humour et parfois déception.
Maroc, Tunisie, Chine, Mozambique…. Chaque destination est assez différente de la précédente, comme une volonté de l'auteur de nous faire voyager, de dépayser. Avec lui, on devient globe-trotteur !
Au-delà des destinations, l'auteur dresse un portrait critique, parfois trop à mon gout, sur les différents types de touristes. Si au début, j'ai trouvé cela comique, j'ai été vite lassée par le ton parfois un peu trop « véhément », presque prétentieux.
Prenons le but des voyages. Si au début, on sent l'envie de découvrir le monde, l'envie de simplement fuir le quotidien est plus marquée au fil des pages. Comme but de voyage, je trouve cela totalement différent.
Ensuite, certaines situations sont décrites de manière succintes tandis que d'autres sont plus longues. Raison ?
Cette histoire m'a déçue alors qu'elle m'emballait au plus haut point au début.
De plus, les dessins sont très jolis mais par contre, les écritures sont parfois dures à déchiffrer.
Par contre, j'ai bien aimé certaines situations qui sont pleines de sens et d'émotions.
Je dirai BOF…
Commenter  J’apprécie         40
Adaptation dessinée des écrits de Julien Blanc-Gris sur la condition de tourisme dans un monde globalisé. Avec l'aide de sa dessinatrice, il nous entraîne aux 4 coins du monde, la Colombie, le Népal, le Brésil ou la Chine avec un détour parisien et même, honte suprême, pour un voyageur de sa trempe, un séjour dans un l'hôtel-club de Djerba.
Autant j'ai été séduite par la poésie de certains dessins (particulièrement ceux du début) autant le ton m'a un temps amusée pour très vite m'agacer par son égotisme et sa superficialité.
Commenter  J’apprécie         30