AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.76/5 (sur 1461 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Gap , le 11/08/1976
Biographie :

Julien Blanc-Gras est un écrivain voyageur et journaliste-reporter français.

Il a fait des études de journalisme à Grenoble, où il obtient un DEUG d’histoire puis une maîtrise en journalisme, puis à Hull en Angleterre.

En 2005, il a publié au Diable Vauvert, "Gringoland", qui conte un périple latino-américain et a été lauréat du festival du Premier Roman de Chambéry et "Talents à découvrir" des librairies Cultura.

En 2008, il a publié "Comment devenir un dieu vivant", une comédie apocalyptique déjantée, puis "Touriste" en 2011, et "Géorama" en 2014.

Il a séjourné aux îles Kiribati à l'automne 2011 pour réaliser son livre, "Paradis (avant liquidation)" (2013).

En 2019, après "In Utero" et la naissance de son fils, Julien Blanc-Gras poursuit dans son roman "Comme à la guerre" (Stock) sa réflexion sur la paternité et la parentalité dans le contexte des attentats en France en janvier et novembre 2015.


+ Voir plus
Source : Babelio
Ajouter des informations
Bibliographie de Julien Blanc-Gras   (16)Voir plus



Julien Blanc-Gras et ses lectures :


Quel est le livre qui vous a donné envie d`écrire ?

Ce n`est pas un livre précis. J`imagine que Sur la route ou le Voyage au bout de la nuit ont dû déclencher des choses. Mais c`est le réel qui m`a donné envie d`écrire, plus que n`importe quel auteur que j`admire.


Quel est l`auteur qui vous a donné envie d`arrêter d`écrire (par ses qualités exceptionnelles...) ?

Ca ne marche pas comme ça. Si je lis un auteur génial, je ne déprime en constatant que je n`écrirai jamais comme lui. J`essaye de m`en nourrir. La littérature n`est pas une compétition. Je préfère voir ça comme un travail d`équipe, où chacun apporte sa voix.


Quelle est votre première grande découverte littéraire ?

Après une grosse période Enid Blyton, ma première lecture vraiment littéraire doit être Le vieil homme et la mer, d`Hemingway. J`avais 10 ans et la fin m`avait désespéré. Pauvre Santiago, méchants requins.


Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ?

Probablement La vie devant soi, de Romain Gary / Emile Ajar. Souvenir très précis de la première fois: je suis adolescent, je pioche le livre au hasard dans la bibliothèque, je prends une gifle dès l`incipit et je l`engloutis d`une traite.


Quel est le livre que vous avez honte de ne pas avoir lu ?

Jamais fini Proust. Pas de honte pour autant. Ca viendra.


Quelle est la perle méconnue que vous souhaiteriez faire découvrir à nos lecteurs ?

Guillaume Jan. Si on aime la littérature de voyage, il faut lire le baobab de Stanley, récit d`une traversée de l`Afrique en solo de Zanzibar à Kinshasa. Et aussi le cartographe, une odyssée à travers l`Europe de l`est. C`est généreux, subtil, humble, précis. Un poète aventurier, ce type.


Quel est le classique de la littérature dont vous trouvez la réputation surfaite ?

Chateaubriand, c`est vraiment de la merde. Non, sans rire, si les classiques sont classiques, c`est que l`histoire a fait le tri.


Avez-vous une citation fétiche issue de la littérature ?

« Tout bien considéré, il n`y a que deux sortes d`hommes dans ce monde : ceux qui restent chez eux et les autres. » Kipling.


Et en ce moment que lisez-vous ?

La femme et l’ours, le dernier Philippe Jaenada. Je le recommande vivement. C`est une descente aux enfers où l`on rit aux éclats. Profond et jubilatoire, comme d`habitude avec lui.



Mots pour mots : Julien Blanc-Gras répond à ses lecteurs:


Dans le cadre de notre opération Mots pour mots, ce sont ses lecteurs 7463359x, Bibliame,
Eric75019 et Katherine qui ont réalisé l`interview. Voici leurs questions :

LA question que tout le monde se pose : est-ce autobiographique ? Les nombreuses anecdotes sont-elles inspirées de faits vécus ?

Oui, c`est autobiographique. le narrateur c`est moi, à peu de choses près. A part deux ou trois situations légèrement adaptées, tout est vrai.


Au milieu du récit, votre voyage fait une pause sur le chapitre intitulé « Interlude dansant, où l`Univers se courbe » : pourriez-vous nous expliquer ce que vous avez voulu dire dans ces quelques pages ?

J`ai voulu exprimer le voyage intérieur que peut produire la musique de transe. Ceux qui ont déjà participé à une rave comprendront.


Au cas où vous n`auriez pas vous-même été le Touriste de tous les pays que vous décrivez, où avez-vous puisé vos sources, est-ce des récits de voyages que l`on vous a faits ou vous-êtes vous simplement documenté ?

Voir plus haut.


Il y a sûrement des pays ou des villes que vous n`avez pas encore visités et qui vous font envie : lesquels ?

Je veux aller partout. Là, j`ai vraiment envie de retourner en Afrique. le Zimbabwe me tente bien.


Le Touriste en question fait de nombreuses rencontres, mais on a plutôt l`impression qu`il cherche à fuir ses semblables. N`est-ce pas paradoxal ?

Il ne cherche pas du tout à fuir ses semblables, au contraire. Ca ne l`empêche pas de savourer quelques moments de solitude contemplative.


Et pour finir, tout n`est pas dans ce livre alors y aura-t-il un Touriste 2 le retour ?

Il me reste encore des dizaines de pays à visiter, alors oui, Je ferai probablement un autre livre de voyage un de ces jours.



Merci à tous les participants de Mots pour Mots et à Julien Blanc-Gras !


étiquettes
Videos et interviews (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Les 5 recommandations en littérature de voyage d'Octavia : 0:58 le restaurant de l'amour retrouvé, d'Ito Ogawa : https://www.babelio.com/livres/Ogawa-... 1:30 Les Huit Montagnes, de Paolo Cognetti : https://www.babelio.com/livres/Cognet... 2:06 Compartiment pour dames, d'Anita Nair : https://www.babelio.com/livres/Nair-C... 2:38 Lisière, de Kapka Kassabova : https://www.babelio.com/livres/Kassab... 3:16 Touriste, de Julien Blanc-Gras : https://www.babelio.com/livres/Blanc-... Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/

+ Lire la suite
Podcasts (4) Voir tous


Citations et extraits (523) Voir plus Ajouter une citation
"Le paradis n'a pas d'adresse. Il se déplace à la surface de la planète pour offrir des moments furtifs à ceux qui savent les saisir."
Commenter  J’apprécie          500
"L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins."
Pierre Desproges
Commenter  J’apprécie          413
"Je ne me demande pas où j'irai demain. Pour l'instant, je sais où je suis. Je suis adossé contre la croute terrestre, écrasé par le bonheur d'être vivant, ici et maintenant."
Commenter  J’apprécie          370
On compte environ 200 états souverains. On vit à peu près 30000 jours. Si l’on considère l’existence sous un angle mathématico-géographique, on devrait passer 150 jours dans chaque pays. Il faut se rendre à l’évidence. Je dois aller dans tous les pays du monde. Je ne trouverai pas le repos dans l’immobilité. Untel veut devenir une star, un autre posséder un yacht ou coucher avec des sœurs jumelles. Je veux juste aller à Lusaka. Et à Thimbu. Et à Valparaiso. Certains veulent faire de leur vie une œuvre d’art, je compte en faire un long voyage. Je n’ai pas l’intention de me proclamer explorateur. Je ne veux ni conquérir les sommets vertigineux ni braver les déserts infernaux. Je ne suis pas aussi exigeant. Touriste, ça me suffit. Le touriste traverse la vie, curieux et détendu, avec le soleil en prime. Il prend le temps d’être futile. De s’adonner à des activités non productives mais enrichissantes. Le monde est sa maison. Chaque ville, une victoire. Le touriste inspire le dédain, j’en suis bien conscient. Ce serait un être mou, au dilettantisme disgracieux. C’est un cliché qui résulte d’une honte de soi, car on est toujours le touriste de quelqu’un.
Commenter  J’apprécie          330
Avant de prendre la mer, il est donc prudent de parcourir votre arbre généalogique.
Si par chance il y a un cétacé, un gros poisson, voire un poulpe parmi vos aïeux, vous pouvez partir tranquille.
Commenter  J’apprécie          333
Quand la mort rôde, la vie réplique. Elle exulte dans la perspective d'être écourtée. Alors on continue à danser dans la rue, malgré les narcos et malgré Shakira. Car en dépit de leurs catastrophes éternelles et quotidiennes,les Colombiens ont moins peur que vous.
Commenter  J’apprécie          320
Voir ses parents partir est dans l'ordre des choses. Un enfant qui perd ses parents est un orphelin. Il n'existe pas de mot pour désigner le parent qui perd un enfant: ce vide est indicible. Si avoir un enfant constitue le plus grand des bonheurs, c'est aussi s'exposer au plus grand des malheurs.
Commenter  J’apprécie          300
"Je ne sais toujours pas si Dieu existe mais, à vrai dire, je n'en ai rien à foutre. L'important, c'est de le chercher. Rares sont les prophètes immobiles. MoÏse a franchi une mer pour recevoir ses commandements. Mahomet a donné naissance à l'oumma en migrant à Médine. Jésus a erré dans le désert [...] Les prophètes sont au moins d'accord sur ce point : la vérité est ailleurs. Ça m'arrange, c'est là que je vais."
Commenter  J’apprécie          270
Je me suis enfoncé dans le canapé pour prendre du recul par rapport à l’écran. On pouvait modéliser l’état du discours télévisé dans cette équation calamiteuse :
Premièrement, on vous explique que l’Autre est très dangereux.
Deuxièmement, on vous explique qu’il est interdit de critiquer l’Autre.
Coincé entre les discours sécuritaires et le politiquement correct (ce petit puritanisme sémantique insidieux qui fait du mal à la pensée et du bien à personne), le pauvre téléspectateur se recroqueville dans son inhibition. Vainqueurs : la peur et la culpabilité, deux attitudes paralysantes comme mode de lecture de la réalité. Et l’inertie, dans un monde qui va très vite, c’est la chute.
Commenter  J’apprécie          240
Il m'expliquait qu'il n'avait pas le droit de prendre sa voiture aujourd'hui, la circulation étant alternée en fonction du numéro des plaques pour réduire la pollution. J'étais surpris d'apprendre l'existence d'un code de la route dans cette ville [Mexico]. J'avais remarqué que les composantes essentielles d'un véhicule étaient le klaxon et l'icône religieuse, qui n'empêchaient pas les massacres routiers à grande échelle. En cas de contrôle policier, qu'on soit en règle ou pas, il fallait toujours avoir de la monnaie sur soi, car les flics sont mal payés. C'est dans les moeurs.
(p. 25)
Commenter  J’apprécie          240

CONVERSATIONS et QUESTIONS sur Julien Blanc-Gras Voir plus
Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Julien Blanc-Gras (1727)Voir plus

Quiz Voir plus

Ponts

"Sous le Pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine..." Qui a écrit ce poème?

Paul Verlaine
Guillaume Apolinaire

10 questions
35 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..