Très tôt, Julien s'est intéressé à la géographie. le premier livre qu'il a ouvert était un atlas et il dormait même avec un globe terrestre. Aussi, dès qu'il en a eu l'occasion, il est parti vérifier si tout ce qui était écrit sur l'atlas était vrai. Il a passé plusieurs mois sur un même continent et en est revenu avec cette certitude : il allait voyager. Aussi souvent et aussi longtemps que possible. Ni baroudeur, ni explorateur, ni conquérant des terres vierges ou des sommets vertigineux. Un simple
touriste qui veut découvrir le monde. Première étape : la Colombie. Et tant qu'on y est, la ville de Medellín, l'ancien fief de Pablo Escobar..
Adapté du roman éponyme de
Julien Blanc-Gras, ces carnets de voyage se croquent à l'envi. de la Colombie au Mozambique en passant par le Maroc, la Chine ou le Brésil, l'auteur nous livre des anecdotes, croustillantes ou rocambolesques, sur ces différents périples. Mais aussi sur les gens croisés ici et là, que ce soient les autochtones ou les
touristes dont il aime parfois se moquer. Un album bercé tantôt de désillusions tantôt de lucidité tantôt d'humanité. Cet album est plus une leçon de vie qu'un carnet de voyage. En effet,
Julien Blanc-Gras s'attarde peu sur les paysages environnants (sauf quelques planches muettes ici et là) mais bien sur ses impressions, ses rencontres.
Mademoiselle Caroline, de son trait vif et de ses couleurs pétillantes, illustre parfaitement ces voyages dépaysants.