L'histoire est celle d'un touriste pur et dur, pour lui parcourir et découvrir le monde est une nécessité absolue voire un moyen de survie. Julien est de ceux-là, de ceux que le monde appelle, un trajet et au bout d'un long voyage le graal: la découverte, point de guide touristique car ses pas le mèneront certainement à quelque chose d'inattendu. Commençons par la Colombie très jolie assurément mais visiter Medellin le fief de feu Pablo Escobar relève de l'inconscience pour certains de ses amis. Mais c'est bien grâce à ce genre de découverte que Julien va appréhender le monde différemment.
Julien repart pour Paris avec une seule idée en tête son prochain départ, mais où aller? ce sera la Tunisie, la Chine, le Brésil ... ma préférence va tout de même à son séjour en Chine où il rencontre de faux gourous et de vrais magouilleurs, mais mon dégoût reste l'épisode où une mission scientifique à Madagascar refuse de porter secours à des pêcheurs pris dans la tempête mais s'attribue tout de même le sauvetage (par hasard) d'un radeau. Vous aurez compris que ses voyages ne font pas ressortir le meilleur du pays mais plutôt les conséquences désastreuses d'un tourisme de masse. Malgré tout Julien n'est point dégoûté et repart sans cesse vers de nouveaux horizons. Et c'est le rêve de tout un chacun de pouvoir tout quitter dès que l'envie se présente, de voyager aux quatres coins du monde rencontrer d'autres cultures.
Un ouvrage drôle mais marqué par la désillusion d'un homme qui se rend compte le monde n'est pas constitué de jolies cartes postales, la réalité est plus cynique; malgré tout aucune leçon de morale juste un constat sur l'état du monde. Il ne faut surtout pas cesser de rêver et ne pas se priver de découvrir la beauté du monde.
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