Ma vie d'artiste

Caroline a toujours dessiné, alors, au moment de commencer des études, elle convainc ses parents de l'inscrire dans une école d'art. Une fois le précieux diplôme obtenu, il faut trouver du travail… Mademoiselle Caroline raconte son parcours, depuis l'enfance jusqu'à la réalisation de cette BD. Un chemin ardu que l'illustratrice (et scénariste) emprunte pour réaliser son voeu : dessiner, publier des BD…

L'avis d'Étienne, 14 ans : Cette BD humoristique et en quelque sorte autobiographique, retrace la carrière de l'auteur. C'est visible grâce au fait que le dessin évolue au fil de la lecture et de son avancée dans la vie : son style se perfectionne. Ce livre nous permet d'apprendre beaucoup de choses sur l'univers du dessin et de la BD, mais aussi sur la façon d'y arriver. Très intéressant pour ceux qui envisagent une carrière dans ce domaine-là. 

L'avis de la rédaction : À lire absolument pour comprendre tout ce qui se passe avant qu'on achète et lise un livre ou une BD ! J'ai beaucoup aimé les changements de style en fonction des périodes graphiques de l'illustratrice.

🎨 MA VIE D'ARTISTE de Mademoiselle Caroline 🎨

✨L'illustratrice Mademoiselle Caroline raconte son parcours d'artiste, de son enfance à ses études à la l'école d'arts à son premier travail dans la publicité avant de se tourner vers le métier d'illustratrice et d'autrice de bd. Elle y développe ses difficultés en tant que femme dans le milieu de la bande dessinée et les subtilités du salaire et des droits d'auteur quand on est autrice de bd. ✨

J'aime beaucoup le travail de Mademoiselle Caroline que j'ai découvert grâce à la bd de Julie Sachez LA DIFFÉRENCE INVISIBLE qu'elle a illustré. Depuis, je suis son travail et je suis ravie d'avoir lu cette bd autobiographique où elle raconte son enfance et son parcours de femme artiste.

J'ai beaucoup aimé l'évolution des dessins : d'abord en noir et blanc puis en couleurs dès que la jeune Caroline utilise elle-même des feutres et des crayons de couleur pour dessiner. J'ai aussi apprécié le ton assez militant quand elle explique à quel point être une femme artiste est difficile dans le milieu, comment on l'a relégué souvent à des étiquettes toutes faites (girly, pour filles, humoristique, etc...) alors que les auteurs sont rarement aussi catalogués.

Sa façon d'expliquer comment sont payés les auteurs m'a paru très intéressante. Ce système archaïque d'avances et de compensations quand l'auteur vend assez de livres a l'air assez injuste. Elle a repris ce développement récemment sur les réseaux sociaux si vous voulez en savoir plus.

Je vous conseille cette lecture si vous voulez découvrir Mademoiselle Caroline avant de lire ses bds. Pour ma part, j'ai gagné récemment sa nouvelle bd JOURNAL DE CÉLIA, INFIRMIERE AU TEMPS DU COVID lors de la dernière Masse Critique de Babelio. J'ai hâte de le recevoir et de le commencer aussi vite !

J'ai absolument adoré ce roman graphique conseillé par une amie.

Tout d'abord, le parti pris graphique est vraiment intelligent et sensible : un style et une palette pour chaque époque, de l'enfance au crayon gris épuré, aux années arty publicitaire aux découpes nets et aux couleurs posées en aplats. L'histoire est bourrée d'humour, de sensibilité, d'auto-dérision et le lecteur suit pas à pas de la naissance de l'auteur jusqu'à la réalisation de cet album les quêtes, la lutte, les remises en question, les inspirations, les rencontres, les projets pour devenir une artiste illustratrice. Entre crayons et ordinateur, famille et projets professionnels, le juste équilibre souvent bancal d'une vie d'artiste.

Vraiment un très bel album parfaitement exécuté qui m'a donné envie de lire d'autres sujets développés par l'artiste.

Je suis tombée sur cette bande-dessinée un peu par hasard, en flânant dans une librairie... Cette souvent comme cela que l'on fait les plus belles rencontres! Et celle-ci en est une.
Miss Caroline se penche sur le "métier' d'illustratrice et d'autrice BD en détaillant TOUT: l'émergence de la vocation, les études (à l'actuelle ESAG), les débuts, le free-lance, le fonctionnement d'une maison d'édition... Toujours avec beaucoup d'humour et de don de soi. A chaque nouvelle étape correspond une belle démonstration de prouesse graphique: les pages sont dessinées selon le style adopté à l'époque; le dessin diffère, mais aussi les techniques: feutre, outil numérique, aplats de couleurs vives sur fond noire (je suis comme les profs de l'ESAG: moi aussi j'adore!)...
J'ai également beaucoup apprécié le début de la BD. Mademoiselle Caroline nous explique, en effet, qu'elle ne vient pas d'une famille d'artiste; sa vocation lui vient d'une certaine "Marie-Thérèse", une lointaine cousine qu'elle n'a même pas connue et qui a légué sa maison ardéchoise à sa mère. Dans sa maison: un carton à dessin... Mais la maison, également, est représentative d'un certain état d'esprit, "artiste" sans doute; longuement décrite, c'est un véritable rêve d'enfant: pleine de défauts, de cachettes, de bizarreries, d'invitations à découvrir la nature environnante... Partir de la description de cette maison est une vraie bonne idée, un angle intéressant.
Bref, j'ai adoré, quoi.

Je suis le travail de Mademoiselle Caroline depuis des années et j'aime beaucoup ce qu'elle fait. Cette fois, dans ce roman graphique, elle retrace son parcours artistique depuis la naissance de sa vocation dans l'enfance, à son quotidien d'illustratrice free lance et mère de famille. Elle explique avec humour les hauts et les bas des artistes, les coups de mou, les doutes, mais aussi la passion et l'impossibilité d'envisager une autre carrière. J'ai beaucoup aimé, une fois de plus, et suivi avec plaisir les péripéties de Caroline.
Seul petit bémol, je trouve son écriture manuscrite difficile à déchiffrer ce qui rend la lecture parfois un peu laborieuse. Mais sinon, j'ai adoré.