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EAN : 9782862765211
352 pages
Jeanne Laffitte (03/08/2016)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Le samedi 25 mai 1720, après dix mois et trois jours d'absence, arrive au large de Marseille le Grand Saint-Antoine. A son bord, des hommes, du textile et la peste.
Charles Carrière, Marcel Courdurié et Ferreol Rébuffat tracent une peinture vivante de l'épidémie, en étudiant les causes et les conséquences. Ainsi apprend-on que toutes les couches sociales, sans distinction aucune, ont été touchées, ou encore que la maladie n'a pas véritablement provoqué de fam... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cet ouvrage a été honoré par l'Académie française qui lui a décerné en 1970 ,le Prix d'Histoire, distinction méritée.
360 pages dédiées à cette peste du XVIIIe , une étude de ce drame, méticuleuse qui s'appuie sur des sources majeures, rigoureusement sélectionnées.
La peste de 1720, n'est pas l'unique dans l'histoire de la ville de Marseille. Depuis Jules César on en dénombrerait plus de 19. Des épidémies, la France de l'Ancien régime en connût d'autres aussi redoutables, aussi dévastatrices, et pourtant, souvent, passées sous silence, notamment celle qui s'abattit pendant neuf longues années de 1629 à 1637 en Bourgogne et qui décima les 2/3 des Bourguignons.
Mais cette peste qui frappa Marseille, la Provence, le Comtat, une partie du Languedoc, venue du Levant par le Grand Saint Antoine est celle qui marque le plus nos esprits.
Les trois auteurs de ce livre ont choisi de circonscrire cette étude à la seule ville de Marseille.
Une première partie présente la ville, peut être la deuxième de France, déjà, à cette époque , son économie , une cité cosmopolite qui connaît un problème sérieux lié à une pénurie de blé. Plus tard, un autre chapitre sera consacré aux préoccupations et solutions mises en œuvres par les échevins pendant l'épidémie alors que la ville est plongée dans une économie de guerre et que des milliers de Marseillais sans travail, sans argent, dans l'impossibilité de produire et d'acheter devaient être nourris, ainsi, à la maladie s'ajoutait la famine.
Un fléau qui fit entre 30 000 et 60 000 morts.

La ville de Marseille , le musée des Beaux Arts, le Musem, notamment, organiseront en 2020, de nombreuses manifestations pour commémorer ce tricentenaire.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les fléaux, en effet, sont une chose commune, mais on croit difficilement aux fléaux lorsqu’ils vous tombent sur la tête. Il y a eu, dans le monde, autant de pestes que de guerres. Et pourtant pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus (Camus)
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