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3,56

sur 562 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je crois n'avoir toujours pas compris ou voulait en venir l'auteur, j'ai l'habitude de lire celui-ci plutôt pour ses polars et depuis ses débuts, mais ici nous sommes loin de ses habituels récits.

La quatrième de couverture est plutôt intrigante et avec ces références au Titanic qui sont plutôt d'actualité en ce moment, j'ai décidé de sortir celui-ci de ma pile à lire.

La quatrième de couverture évoquait un récit un peu biscornu et alambiqué mais au final j'ai été encore plus décontenancé que prévu.

Nous retrouvons bien ce fameux personnages sur le Titanic et puis après pour moi l'auteur n'a pas sur faire trop le lien entre les personnages, il m'a complétement noyé dans ce récit pourtant si court.

Je n'ai pas du tout compris ou Donato Carrisi voulait en venir, c'est souvent quitte ou double pour moi avec les parutions de l'auteur.

J'ai d'ailleurs détesté le premier roman de l'auteur, puis par la suite d'autres parutions ont trouvés grâce à mes yeux.

Je pense que ce roman va laisser beaucoup de passagers sur le navire, ou l'on rentre dans ce récit ou pas du tout au contraire, je suis dans le second cas.

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Challenge ABC 2014/2015

Je ne suis pas totalement à jour avec la bibliographie de Donato Carrisi. J'ai fait un petit saut avec "Le tribunal des âmes" qui patiente toujours dans ma PAL. Cela ne m'empêche pas de lire ses dernières parutions.
Si cet auteur italien nous avait habitué aux thrillers sombres et torturés avec "Le chuchoteur" et "L'écorchée", il s'attaque à un autre genre avec "La femme aux fleurs de papier".

C'est au travers de la nuit froide du 14 au 15 avril 1916, dans les tranchées montagneuse du Mont Fumo, que va se dévoiler la majeure partie du récit. Un médecin faisant son possible face à la boucherie ambiante va faire la connaissance d'un prisonnier intriguant. Ce dernier va lui raconter une succession d'histoires.

Le principe du livre repose sur les aèdes. de poètes antiques ils deviennent ici des personnages atypiques, un peu pique-assiettes, qui déballent une flopée de récit divertissants pour des spectateurs choisis avec soin. Tradition qui se trouve être transmise d'un individu à un autre un peu au hasard des rencontres. Les suivants racontant les histoires des précédents en y ajoutant les leurs. Bref, cette multiplication et ce lien permanent permet de ne pas rester figé dans le temps et l'espace.
Le tout m'a fait vaguement penser à l'excellent roman canadien 'La fiancée américaine". Mais la comparaison s'arrête là car il n'en a ni la saveur, ni le talent, ni l'attrait. En effet, le livre de Carrisi manque cruellement de charme. Notre curiosité est piqué, notre besoin d'anecdotes et d'historiettes est plus ou moins contenté mais le tout retombe dans une forme de banalité littéraire. Il a tout de même le mérite d'essayer de changer de genre et ça c'est pas mal.

La majeure partie du roman est un éloge de la cigarette et du cigare, il s'adresse pour beaucoup aux fumeurs (dont je ne fais et n'ai jamais fait partie). D'ailleurs, assez rapidement j'ai pensé à ces campagnes anti-tabac qui censurent de vieilles photos en y supprimant la cigarette ou la pipe ou le cigare dénaturant et niant bêtement un passé sous prétexte que cela inciterait à fumer (et de là on peut faire un petit rapprochement avec "1984" d'Orwell qui se voit réécrire perpétuellement son passé). Si cela devait s'étendre à la littérature, alors ce roman perdrait de nombreux chapitres !

Pour conclure cette critique bancale, voilà un roman qui s'intègre parfaitement dans cette année 2014 pour revenir sur la Première Guerre Mondiale (centenaire) et l'horreur des tranchée mais qui ne me marquera pas. Soit je n'ai décidément pas de chance en ce moment, soit je suis devenu un peu trop exigeant…
Donato Carrisi me déçoit malheureusement à chaque nouvelle parution. Après un premier roman captivant bien que pourvu de défauts, une suite paresseusement bâtie dans le moule de son prédécesseur et ce tout nouveau petit roman aussi fugace qu'oubliable, j'ai bien peu d'espoir d'être satisfait par "Le tribunal des âmes" mais je lui laisse quand même sa chance !
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J'ai foncé sur ce roman de Donato Carrisi car après un coup de coeur pour le chuchoteur et L'écorchée, je me suis dit allez un polar historique à partir d'un fait divers pourquoi pas. Donc tout d'abord je suis d'accord pour l'étiquette suspense mais thriller loin de là. Alors je suis déconcertée par ce roman et j'ai beaucoup de questions sans réponses.
Ce roman historique c'est la rencontre de deux hommes ennemis en tant de la Première Guerre Mondiale un Autrichien médecin Jacob et un Italien soldat « homme mystère » qui doit se faire exécuter. Jacob a une nuit pour trouver son identité et écouter l'histoire renversante de son interlocuteur qui impactera sa vie.
Quoi dire. le début de l'histoire je l'ai trouvé intéressante et je cherchais le rapport avec le Titanic. On commence le début de la rencontre avec Guzman et toute son histoire et nous attendons que va être son lien avec l'enquête en cours. Et puis nous avons ce titre toute en poésie et on cherche le rapport entre tous ces mystères. Ce roman est court et vraiment à s'attend à un final de choc.
Et puis patatras……. D'abord le titre même si l'auteur nous l'explique, on ne comprend pas le lien avec la véritable trame de ce roman. Y'a-t-il une suite de ce roman historique ? Puis nous avons tous le lien entre l'homme mystère, le Titanic et Jacob et franchement j'ai trouvé joli oui mais pourquoi en faire une roman suspens. Une romance oui et encore il me manquait beaucoup de questions autour d'Isabel. Cette partie la concernant étant la plus importante a été un peu trop survolée. le parcours de Guzman aurait pu être raccourci. En terminant ma dernière page, je me suis dit l'auteur nous fait tourner en rond pour cette romance et encore sans émotions.
Beaucoup trop de questions en suspens : l'impact sur Jacob réellement (à part utilisé ce qu'il a appris), pourquoi l'homme mystère intervient si tard, pourquoi faire tout un speech sur l'enfance de Guzman, pourquoi mettre autant de temps sur la rencontre la plus importante, pourquoi Donatoo Carrisi s'est lancé dans ce type de roman où le coté thriller, et j'en passe….
Donc pour moi-même si l'histoire est à proprement parlé sympa (il faut se l'avouer), je reste dans ma déception. Je m'attendais à un feu d'artifice à la fin et je suis retombée à plat. Mais bon on ne peut pas faire que des chefs d'oeuvres, n'est-ce pas Mr Donato Carrisi ?
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Merci à Babelio pour cette nouvelle édition de Masse Critique !
La couverture du livre est vraiment magnifique, et le titre intrigant m'a poussé à choisir ce livre.
En revanche, si je me me suis bien immergée dans ces histoires multiples et complexes, j'ai été déçue... Je m'attendais à un livre dans le même genre que le Chuchoteur, comme on le vendait sur le bandeau, et puis au final c'est un joli livre qui n'est ni un roman noir ni un thriller, où l'enquête n'es que superficielle...
Cette déception a guidé mon regard au fur et à mesure que j'avançais dans la lecture, et c'est ce qui explique ma note faible.
A lire en tant que tel, sans chercher à le relier aux autres oeuvres de l'auteur, pour profiter vraiment de cette échappée de poésie dans une guerre sanglante que l'histoire aura reconnue comme la der des der.
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Après " le chuchoteur", me voici de nouveau plongée dans l'univers de Donato Carrisi. Il ne s'agit pas d'un thriller cette fois , mais d'une histoire; ou plutôt des histoires.
Il y a certainement des leçons à tirer de ce roman, mais rien de très marquant en ce qui me concerne.
Les chapitres sont très courts, et se succèdent en 200 pages à peine. Agréable à lire, je dirais qu'il est parfait pour qui veut faire une transition entre deux pavés! Une petite pause légère.... comme des fleurs de papier!
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Surprise... Je m'attendais à un polar, dans la lignée de l'excellent "Le chuchoteur" qui m'avait fait trembler quelques heures. Et bien pas du tout. Donato Carrisi marche ici dans les traces de son compatriote Alessandro Baricco en s'essayant à raconter une histoire d'un autre temps, entre conte et légende. de celles qu'on s'imagine très bien écouter, silencieux, au coin d'un feu crépitant, suspendu aux lèvres du narrateur.

La légende de départ, c'est celle de cet homme mystérieux sur le pont du Titanic en train de sombrer. Plutôt que de se ruer avec les autres vers les canots de sauvetage, il se contenta de monter sur le pont et d'attendre la mort en fumant un cigare. Qui était-il ? le mystère s'épaissit encore lorsqu'on découvrit que l'homme sensé être à bord n'avait en fait jamais embarqué puisqu'il était mort deux jours avant l'appareillage... En 1916, quatre ans après, jour pour jour, italiens et autrichiens s'affrontent dans les tranchées du mont Fumo. Jacob Roumann, un médecin autrichien est chargé de faire parler un prisonnier italien et de découvrir son identité. Mais celui-ci semble avoir beaucoup à raconter et en particulier sur l'homme qui fumait sur le Titanic.

A partir de là, Donato Carrisi entraîne son lecteur à la suite de personnages romanesques à souhait dans des pays où les montagnes chantent, où savoir raconter des histoires peut vous ouvrir toutes les portes et où seul l'amour régit tout. Qui est Guzman ? Qui est cet homme qui rêve de baptiser une montagne ? Fasciné, Jacob Roumann n'a de cesse de connaître la vérité alors que les propos de l'italien trouvent une étrange résonance avec sa propre vie.

On a l'impression que l'auteur a voulu s'accorder une petite pause, comme un temps de respiration pour sortir de l'atmosphère pesante de ses romans noirs. Ici, le mystère est beaucoup plus léger... et également beaucoup plus vite résolu. Tout ceci n'est pas désagréable, assez léger, aussi vaporeux qu'un nuage de fumée de cigarette.

Après tout, pourquoi serait-il interdit de retomber en enfance, de retrouver ce plaisir de se laisser mener en bateau par un conteur talentueux ?
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Carrisi étant l'auteur de thrillers particulièrement sanglants, je m'attendais au moins à un policier ou à un polar, ce qui n'est pas du tout le cas. En réalité, je ne sais pas trop comment classer ce roman à tiroirs, qui nous perd dans tout un tas de détails qui nous éloignent de l'histoire initiale.

Je n'ai rien retrouvé de ce qui me plaisait chez l'auteur italien : il n'y a pas vraiment d'intrigue, aucun suspense et le récit, d'une lenteur exaspérante, manque cruellement de rythme. La monotonie de ton et une chute qui me laisse perplexe ont eu raison de mon intérêt. D'autant que la femme aux fleurs de papier est tellement peu présente dans ce roman que je m'interroge sur l'utilité d'en faire le titre du récit.

Il y a certes de la poésie dans les propos mais cela n'a pas suffit pour moi. La femme aux fleurs de papier sera vite oublié.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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A l'étalage de la librairie, je pensais, en lisant la 4e de couverture, choisir un livre mêlant récit de guerre et d'espionnage, même si l'intitulé n'évoquait pas les cimes enneigées des Dolomites où était censée se dérouler l'action, peut- être alors que le titre faisait allusion à une passagère mystérieuse du Titanic avant qu'il ne soit englouti par les eaux sombres et glacées.

Dès les premières pages, j'ai été enveloppée par l'âpre fumée des cigarettes, en effet, on fume beaucoup , ce livre aurait pu être parrainé par l'industrie tabatière !

Ligne de front austro-italienne, mont Fumo, (lui aussi pétune !) avril 1915.
5 soldats italiens ont été fait prisonniers. Ils vont être fusiliers pour espionnage afin maintenir le moral des troupes. Mais parmi eux, se trouverait un gradé qui pourrait être échangé contre un officier autrichien, mais il refuse de communiquer son identité.
le docteur Jacob Roumann, italophone, est chargé de tenter de mettre fin à ce mutisme.
Une première cigarette roulée va en décider.
Le prisonnier suggère que le médecin lui pose trois questions auxquelles il s'engage à répondre :
Qui est Guzman, Qui suis-je, Qui est l'homme qui fumait sur le Titanic ?
L'Italien entreprend une longue narration où il va livrer ce que racontait Guzman, un fumeur invétéré, qui vivait en racontant des histoires, notamment celles d'Eva Molnar, de Dardamel de Rabes, de Madame Li. Guzman amoureux de la plus belle des femmes, Isabel.
Toutes ces histoires s'imbriquent les unes dans les autres comme les tesselles d'une mosaïque, s'enchevêtrent comme ces corps de soldats qui ont péri pendant la nuit alors que le prisonnier racontait , non pas lors d'une escarmouche mais lors d'une explosion provoquée par un lance flamme défectueux.
Chaque histoire livre des pans de vie mais aussi bien des aphorismes.

Noyée dans les volutes bleues et les fumerolles des montagnes décrites, j'ai pu, quand même émerger de ce brouillard pour découvrir que ce livre nous livrait un message : chaque histoire, toutes les histoires, nous apprennent à écouter et quand la lecture s'achève, elles «s'écoulent comme des fleuves souterrains. Puis, soudain, elles refont surface dans nos vies ».




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Une lecture surprenante! Je connaissais Donato Carrisi en tant qu'auteur policier, alors quelle surprise que ce roman, à la fois poétique et monotone. La 1ère Guerre mondiale fait rage, un prisonnier italien doit être interrogé... cet interrogatoire, réalisé par le médecin, va prendre une tournure très étrange, un conte raconté par petits bouts, rétablissant la vérité sur l'homme qui a fumé un cigare sur le pont du Titanic lorsque celui-ci sombré... si vous avez envie d'imaginaire et de farfelu : lisez ce livre!
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On m'avait conseillé Donato Carrisi, le maître du thriller de la littérature italienne. J'ai choisi au hasard La femme aux fleurs de papier. Et bien ce n'est pas un thriller, pas de bol... plutôt un récit entre le conte et le roman noir. Malgré cela toutes les belles histoires méritent d'être relatées et la trame est loin d'être ennuyeuse. On voyage, on s'attache aux charismatiques personnages. L'auteur se joue des capacités de déduction et de l'impatience du lecteur. Malheureusement, ça manque de profondeur. Certainement décontenancé par rapport à ce que je m'attendais, ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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