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Citations sur L'Écorchée (196)

(...) les livres étaient un excellent antidote au silence parce qu’ils remplissaient son esprit des mots nécessaires pour combler le vide laissé par les victimes. Surtout, ils représentaient une échappatoire. Sa façon de disparaître. Elle se plongeait dans la lecture et tout le reste – y compris elle-même – cessait d’exister.
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Par certains aspects, les livres constituaient un lest pour rester ancrée à la vie, parce qu’ils avaient une fin. Peu lui importait qu’elle soit heureuse ou non, cela restait un privilège dont ne jouissaient pas toujours les histoires dont elle s’occupait au quotidien. Et puis, les livres étaient un excellent antidote au silence parce qu’ils remplissaient son esprit des mots nécessaires pour combler le vide laissé par les victimes. Surtout, ils représentaient une échappatoire.
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Lequel vous intéresse ? Le cadavre qui est ici depuis le plus longtemps : AHF 93 K 999.
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On nous apprend à compter les secondes, les minutes, les heures, les jours, les années… mais personne ne nous explique la valeur d’un instant.
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Parce que la réelle difficulté n’est pas d’affronter le jugement des autres, mais de vivre chaque jour et chaque nuit avec l’idée de ne pas ressembler au brave type que l’on pensait être.
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Dans les livres, elle pouvait être n’importe qui. Ce qui revenait à n’être personne.
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Nous avons tous eu au moins une fois dans notre vie envie de disparaître.
Dans un moment de découragement, nous avons envisagé de nous rendre à la gare et de monter dans un train au hasard - peut-être fuir pour quelques heures seulement, un mardi matin ensoleillé d’hiver. Si nous l’avons fait, nous ne le raconterons jamais. Mais nous conserveront toujours la sensation libératoire d’éteindre notre téléphone portable et d’oublier Internet, nous affranchissant du joug de la technologie pour nous laisser transporter vers notre destin.
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— Ce matin, à 6 h 40, un poste de police hors de la ville a reçu un appel.
— Où ça ? demanda Mila.
— Attends, dit Boris en levant les mains, d’abord le reste.
La policière s’assit en face de lui. Boris posa ses mains sur ses genoux, comme pour se donner du courage.
— Un enfant de dix ans, Jes Belman, a raconté que quelqu’un s’était introduit chez lui à l’heure du dîner et avait tiré. Et que tout le monde était mort.
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les livres étaient un excellent antidote au silence parce qu’ils remplissaient son esprit des mots nécessaires pour combler le vide laissé par les victimes. Surtout, ils représentaient une échappatoire. Sa façon de disparaître. Elle se plongeait dans la lecture et tout le reste - y compris elle - même - cessait d’exister. Dans les livres, elle pouvait être n’importe qui. Ce qui revenait à n’être personne.
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L’amour contamine tout par le souvenir. L’amour est une radiation.
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