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3,85

sur 1195 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En audiolib
Le tribunal de l'âme… je dirai un roman intéressant, mais aussi un roman basé sur l'énigme, c'est cela, un roman énigmatique à en devenir pénible. Je pense être passée par tous les états de lecteur en écoutant ce thriller ! Un début mystérieux, mais quoi de plus normal, bien des romans commencent ainsi dans le but d'accrocher le lecteur.
Il y a d'abord ce curieux personnage de Marcus, on ne sait d'autant pas qui il est et d'où il vient que lui-même est amnésique, et à part quelques révélations qui lui ont été faites (que je tairais), il ne sait rien de son passé. Il commence son travail à la recherche de Lara, une jeune femme disparue, fil conducteur de ses enquêtes. Il est guidé par Clemente, dont on ne connaît rien. Marcus est sans identité et doit le rester, personne ne doit avoir vent de son existence. Ses enquêtes se font donc dans la plus grande discrétion et il n'a aucun lien avec la police qu'il évite.
Puis on découvre le personnage de Sandra, policière de son état, veuve depuis peu, son mari étant décédé dans des circonstances non élucidées. Elle évolue au cours du roman avec le tout aussi énigmatique Chalbert, policier travaillant pour Interpol, personnage inquiétant.
Enfin il y a le « chasseur », qui est-il ? Pourquoi est-il en recherche d'une proie, un individu apparemment louche ??? On retrouve ce chasseur régulièrement au cours du roman et jusqu'à la fin.
Pourquoi ai-je précisé énigmatique à en être pénible ? parce ce que j'ai eu bien des difficultés à percevoir ce que recherche Marcus exactement, quel est le but de ses enquêtes, trois affaires sans lien les unes avec les autres, parce que on oublie certains personnages pour se préoccuper d'autres individus, que surviennent des noms inconnus qui sortent d'on ne sait où, parce que trop de noms, trop d'affaires.
Le personnage de Marcus m'a perturbée également parce qu'il déduisait très vite et trouvait des solutions comme tombées du ciel (deviner qu'un personnage s'est suicidé, déduire sans avoir vu le corps, sans le connaître, la façon dont il est passé à l'acte et aller vers un interrupteur parce qu'on a supposé que le système de surveillance est installé à cet endroit, l'est balèze le gars. Et son parcours est plein de ce genre de déduction sur les auteurs de meurtres, les cachettes de corps de disparus…
Et comme si ce n'était pas assez compliqué, il y a des chapitres où les personnages (Sandra et les autres) enquêtent sur l'enquête de Marcus et sur Marcus lui-même. Ce fait est intéressant car il apporte des renseignements au lecteur et entretient le suspens (c'est ce qui m'a empêchée d'abandonner la lecture).
Chaque chapitre commence par une indication de temps (un an avant, il y a deux heures, maintenant, et ça je n'ai pas compris à quoi ça correspondait, peut-être faute d'attention de ma part, merci aux lecteurs qui voudront bien m'éclairer à ce sujet.
Puis vient le temps des révélations, lecteur accroche-toi, elles surprennent et valent le coup d'avoir persévéré dans la lecture.
J'ai donc aimé ce thriller dans sa globalité. Lorsque j'y repense, je découvre que j'y ai appris beaucoup.

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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J'ai mis beaucoup de temps avant de lire de nouveau cet auteur, le Chuchoteur m'ayant laissé un très mauvais souvenir de lecture et La fille dans le brouillard ne fut pas un grand moment non plus.

J'allais donc lire ce bouquin que j'ai fait dédicacer par l'auteur il y a quelques années franchement à reculons et la à ma plus grande surprise j'ai plutôt bien aimé ma lecture.

J'ai aimé ici les personnages Sarah dont le mari semble s'être suicidé sur le haut d'un immeuble et Marcus inspecteur au passé sombre également. J'ai également apprécié le lieu ou se passe l'action Rome que j'ai bien retrouvé dans le récit ce qui donne une atmosphère particulière au roman.

J'ai encore plus aimé la partie se déroulant au Vatican avec ces prêtres particuliers qui confessent des individus au penchant plus que sombre.

Une lecture dont les pages ont défiler rapidement mais pour moi il y a toujours ce problème de traduction sur l'italien et même ici de redondances plusieurs fois sont mentionnées les mêmes phrases tel que les chiens sont daltoniens ou les propriétaires des maisons meurent mais pas le lieux ou ils ont vécus ce sont de petites choses mais répétées au moins toutes les 100 pages ce qui rend le récit lourd à mes yeux.

Je lirais cependant avec moins d'appréhension les tomes 2 et 3 de l'auteur.
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Il a fallu s'accrocher pour tout suivre dans cette lecture. On a une enquête sur une disparition. Ok. Sur une mort suspecte du mari d'une policière. Ok. Un mystérieux prêtre enquête. Ok. On enquête sur ce prêtre. Ok... On fait des aller retour dans le temps. On retrouve de temps en temps un "chasseur". Ce chasseur a l'air d'enquêter sur des enfants "caméléons" à travers le monde. Il faut ajouter à cela les secrets de la confession, interpol, un peu d'amour, un policier dandy...
Ça fait beaucoup. Mais on se prend au jeu. Une fois dans le tourbillon, et bien on y reste !
A signaler tout de même qu'il y a de grosses ficelles, des enquêteurs qui semblent avoir une protection divine ou la science infuse, et que le nombre de rebondissements nuit parfois à la crédibilité. Mais cela ne m'a pas empêché d'être happé, et de passer un bon moment.
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Un nouvel opus serait il dans les projets de Carrisi ? Je pense que oui vu la tension de la fin.
Je suis partagée sur la note à donner à cet ouvrage... Je mets la moyenne quand même parce que somme toute j'ai aimé.
Mais quel fouilis ! Des aller-retour temporels, s'ils sont bien utilisés peuvent être un bon ressort à l'histoire, mais là, je ne savais plus où donner de la tête.
Lorsque, quand je lis, je me demande "mais c'est qui lui déjà ? Il a fait quoi ?", "mais pourquoi ?", "bin voyons !".... que je ne suis pas plus pressée que ça de reprendre le fil lorsque j'ai posé le livre... aïe aïe aïe....
Autant le Chuchoteur m'avait fascinée, autant celui là me laisse un goût trop diffus, pas très net.
Donc pour Sandra, pour Lara, pour la fin qui m'a laissée sur ma faim, pour les belles tournures de phrases, pour une probable suite, et surtout pour la promenade dans Rome que j'ai tant aimée, je mets 3 étoiles.
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Pour son second roman, Donato Carrisi démarre ce qui est depuis devenu sa seconde série littéraire. Après Mila Vasquez aux prises avec le Chuchoteur, c'est au tour du duo formé par Marcus et Sandra, respectivement pénitencier et photographe pour la police scientifique, d'entrer en scène.

Le premier, amnésique, travail dans l'ombre et l'anonymat pour mettre un terme aux activités de criminels contre lesquels la justice ne peut rien ; la seconde fait encore le deuil de son mari, décédé lors d'un accident aux circonstances suspectes. Tous deux vont enquêter sur la même disparition d'une étudiante en architecture.

L'enquête de base, en elle-même, est relativement banale mais Donato Carrisi a tendance à tellement étoffer et densifier ses intrigues que ses romans sortent toujours du lot dans le genre thriller. de plus, les mystères sont à ce point entrelacés et noyés sous des non-dits et rebondissements que le final ne peut que se révéler surprenant.

Si le procédé est long et légèrement désagréable, les idées soutenant le récit sont intéressantes. La figure du pénitencier permet une réflexion sur l'identité, l'origine du mal, son rapport avec son contraire et ses liens avec le corps, l'âme et l'esprit. le récit global va jusqu'à questionner l'opposition entre vengeance et justice, la moralité, tout ça tout ça.

Ai-je apprécié ou pas cette lecture ? J'ai encore du mal à trancher. Suffisamment en tout cas pour être tenté par les deux tomes suivants. Et puis, le petit clin d'oeil à Mila Vasquez a relancé mon envie de poursuivre la saga du Chuchoteur dont un nouveau tome vient de paraître en Italie. Autant dire que je n'en ai pas encore terminé avec cet auteur en fin de compte.

Challenge PAVÉS 2019
Challenge MULTI-DÉFIS 2019 : Un roman mettant en scène un tueur en série
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Commencé en Janvier, tout juste terminé… comment vous dire ??
Trop, c'est trop… de personnages (du moins au début), de recoupements, de rebondissements, de tout… ce qui m'avait ravi avec le chuchoteur m'a profondément saoulé dans le tribunal des âmes. Et quand je pense enfin en voir le bout et comprendre de quoi ça parle, il me reste 100 pages à lire !!! Un point positif quand même, j'aurai jamais deviné la fin, pas vu venir celle-là.
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Autant le Chuchoteur m'avait embarqué dès les premières pages autant j'aurai eu du mal à entrer dans l'intrigue (ou plutôt les intrigues) de ce second roman. Outre les deux intrigues principales (Marcus et Sandra) que l'on peut supposer liées même si c'est loin d'être évident à la lecture du bouquin, chaque chapitre est coupé par un flashback faisant un bond d'un an en arrière dans lequel un homme traque un tueur en série transformiste (non seulement il élimine ses victimes mais il prend aussi leur place)… Quel rapport avec l'intrigue présente ? Il va falloir attendre pour comprendre, d'autant que l'auteur est plutôt avare en indices.
Je ne doute pas que cette fameuse pénitencerie soit une réalité historique mais j'ai un peu plus de mal à admettre que ces prêtres apprentis criminologues (voire justiciers) sévissent encore de nos jours, même dans la clandestinité. Dommage ça m'aurait donné une occasion de jeter un oeil moins méprisant sur l'Eglise et ses hordes de culs bénits. Ceci dit je veux bien faire abstraction de mes doutes pour essayer d'entrer de plain pied dans l'intrigue imaginée par Donato Carrisi. Mais même avec ce recul la sauce a du mal à prendre, non que ce soit mal écrit, loin s'en faut et même l'intrigue réussit progressivement à nous scotcher mais il manque quelque chose pour atteindre l'excellence. Même la fin, plutôt bien trouvée (hormis la partie concernant l'amnésie de Marcus, trop prévisible), laisse un goût d'inachevé. Peut être que j'attendais trop de ce second roman…
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Cela faisait longtemps que l'on m'avait parlé de cet auteur et je n'avais pas encore franchi le pas. Un prêt a été la bonne occasion.
J''ai apprécié l'intrigue et la recherche d'indices sur les scènes de crime. le puzzle est assez intéressant à suivre. Les deux personnages principaux sont attachants.
J'ai néanmoins trouvé ce roman un peu confus et pas toujours convaincant dans son déroulement. La grande question est la frontière entre le bien et le mal. J'ai trouvé au final que les personnages ne se la posaient pas assez. Il n'y a peut-être pas assez de psychologie pour moi.

J'ai cependant beaucoup apprécié l'ambiance romaine du roman (bien que le temps n'y ait pas été au beau fixe) L'auteur, italien, nous balade dans Rome et de manière assez précise, sans que ce soit toujours des lieux connus et c'est vraiment agréable!


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C'est la première fois que je m'aventure à lire du Donato Carrisi, et je m'attendais à quelque chose de grandiose. Il faut savoir que cet auteur italien, célèbre et reconnu mondialement, s'est principalement fait connaître pour son roman le Chuchoteur, qui a connu un succès planétaire. Je me suis donc lancé tête baissée dans la lecture du Tribunal des âmes, convaincue du talent de l'auteur.

L'histoire se passe à Rome. Une jeune fille nommée Lara est portée disparue. Marcus et Clemente, deux mystérieux hommes, des pénitenciers dont personne ne doit connaître l'identité, se lancent, en parallèle de la police, dans une enquête effrénée pour retrouver la trace de Lara. D'autant plus que Jeremiath Smith, l'auteur présumé de l'enlèvement de Lara et de bien d'autres jeunes filles, se trouve être entre la vie et la mort, et donc incapable de dévoiler un indice du lieu où il la tient capture. À côté de ça, nous découvrons Sandra Vega, une policière photographe, qui s'est lancée à la recherche des causes de la mort, soit-disant accidentelle, de son défunt mari. Elle va faire la rencontre de Shaber, un agent d'Interpol, qui se dit prêt à l'aider dans ses recherches. Toutes les enquêtes vont se croiser, les histoires vont se mêler, les personnages s'entraider les uns les autres pour arriver à percer leurs énigmes respectives.

On se retrouve face à un imbroglio assez extraordinaire. En essayant de résumer cette histoire, je me rends encore plus compte de la difficulté que c'est d'écrire en quelques lignes la trame de près de 600 pages. D'autant que l'histoire n'est pas simple à comprendre, il faut s'accrocher et bien rester concentré pour éviter de se perdre dans les différentes enquêtes. Donato Carrisi lance des idées comme s'il en pleuvait, et justement, ça en devient très compliqué d'appréhender correctement l'histoire et de comprendre les personnages. Tout se mélange et on s'y perd. D'autant plus que je m'attendais à retrouver un suspens intenable, de ceux dont seuls les maîtres des polars ont le secret, qui vous tient en haleine toute la soirée et vous empêche d'aller vous coucher. Mais non. Je ne me suis pas ennuyée, mais je n'ai pas été spécialement happée par cette histoire.

J'ai quand même grandement apprécié découvrir une autre facette de Rome et un univers singulier et caché de l'église : les pénitenciers. Ce sont des prêtres, surnommés « chasseurs des ténèbres », qui se sont octroyés le droit d'absoudre les pêchés les plus graves, mais surtout, d'enquêter, en parallèle de la police, sur des affaires importantes. Marcus et Clemente sont de ceux-là, et ils vont aider, dans l'ombre, la police a mener son enquête.

Je tiens à féliciter l'auteur pour les nombreuses informations qu'il nous fournit sur les pénitenciers, sur les monuments et éléments religieux divers. Il le dit lui-même dans ses notes de fin, ce travail de recherche lui a pris énormément de temps – plus de deux mois à dialoguer avec le Père Jonathan, un prêtre singulier vivant à Rome, avec qui il perdra totalement par la suite.

Une enquête complexe à suivre, mais bien documentée qui vous entraînera au coeur des plus grands mystères religieux de Rome. Ce fût une bonne lecture, mais je m'attendais à mieux.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Second roman - après "Le Chuchoteur" - de l'écrivain italien Donato Carrisi, "Le Tribunal des âmes" paraîtra dès le 1er mars en librairie.

A Rome, une ambulance se rend dans la villa d'un quinquagénaire présentant les symptômes d'un infarctus. Au moment de procéder au massage cardiaque, Monica découvre sur le torse de l'homme l'étrange inscription "Tue-moi" tandis que son collègue aperçoit quelques mètres derrière eux un patin à roulettes, le même que celui qui avait été retrouvé avec le corps sans vie de la soeur de Monica 3 ans plus tôt.
Sandra, enquêtrice photo pour le compte de la police scientifique, a elle aussi perdu un proche.
Mais malgré la thèse de l'accident, la jeune femme reste intimement persuadée que son mari a bel et bien été assassiné pour une raison qu'elle est bien décidée à découvrir.
Pendant ce temps, Marcus, qui souffre d'amnésie se voit confier la mission de retrouver Lara, jeune étudiante portée disparue.
La ville de Rome abrite décidément son lot de mystères...

Lorsque j'ai eu vent de l'implication du Vatican dans ce roman, j'ai eu peur de me retrouver embarquée dans un thriller farfelu à la Dan Brown.
Cependant, s'il est vrai que "Le Tribunal des âmes" en réfère également à l'existence d'une société secrète, celle-ci reste une toile de fond, non un point de départ servant de matière à la résolution de codes et de symboles.
Pour évoquer ce tribunal des âmes, Donato Carrisi a pu compter sur les larges descriptions d'un prêtre ayant réellement appartenu à cette organisation.
L'auteur a également utilisé ses connaissances en criminologie, comme il l'avait déjà fait pour "Le Chuchoteur", pour se concentrer sur une catégorie bien précise de tueurs.
Partant de ces éléments réels, il a bâti une intrigue complexe oscillant entre présent et retours en arrière.

Contrairement aux autres thrillers que j'ai pu lire jusqu'à présent, je n'ai pas eu l'impression de me rapprocher des réponses durant ma lecture. Au contraire, le mystère s'épaississait au fil des pages, de nouveaux crimes voyaient le jour, d'autres personnages faisaient leur apparition.
L'auteur ouvrait tellement de portes que je me demandais de quelle façon il réussirait à toutes les refermer. Or tout est bien lié et laisse peu de place aux coïncidences si l'on s'en réfère à la notion de synchronicité énoncée par Carl Jung et adoptée par l'auteur.

La psychologie des 2 personnages principaux, Sandra et Marcus, a fait l'objet d'une attention particulière de la part de l'auteur.
Tous deux dotés d'un don qui leur permet de cerner rapidement les anomalies sur une scène de crime, ils ont développé une sensibilité particulière aux êtres et aux objets qui les entourent, un sens du discernement qui leur permet de voir au delà d'apparences souvent trompeuses.
Une faculté déjà attribuée à Mila Vasquez, personnage central du "Chuchoteur" auquel l'auteur adresse d'ailleurs un petit clin d'oeil.
Bien que tous deux suivent des pistes différentes, celles-ci finiront par converger à un moment du récit, ce qui donnera malheureusement lieu à quelques redites et à une stagnation dans l'intrigue étant donné que l'un des deux découvrira ce que l'autre sait déjà.
Il n'est pas rare que Sandra et Marcus s'adonnent au monologue intérieur, parfois répétitif chez Sandra lorsqu'elle évoque "les maisons qui ne mentent jamais". La jeune femme s'attache à des détails invisibles là où Marcus tente de s'approprier le mal pour réussir à le contrer.

En marge de leurs enquêtes respectives se dessine une quête personnelle. Sandra tente de découvrir ce qui est réellement arrivé à son mari, se réfugiant dans ses souvenirs pour y trouver des indices, là où Marcus tente de retrouver la mémoire de l'homme qu'il a été.

Evidemment, "Le Tribunal des âmes" ne serait pas un thriller si personne n'essayait de mettre des bâtons dans les roues des enquêteurs. Il n'est d'ailleurs pas rare dans ce roman que les rôles de traqueur et de proie s'intervertissent.
Le monde décrit par Donato Carrisi est loin d'être manichéen. Car ici, même les "gentils" possèdent leur part d'ombre et nous rappellent qu'il existe une frontière ténue entre le bien et le mal et que les hommes peuvent basculer de l'un à l'autre.
Tous les personnages habitant ce thriller se retrouvent à un moment donné face à un cas de conscience, à un carrefour où il leur faut choisir entre le pardon et la vengeance.

Malgré quelques défauts ici et là, je ne me suis pas ennuyée tant ce thriller se voulait foisonnant et intéressant de par la large place laissée aux descriptions de Rome et de ses nombreuses bâtisses qui recèlent de nombreuses pistes.
Bien que les capacités de Sandra et de Marcus m'aient semblé quelque peu surévaluées et malgré mes difficultés à assimiler les noms italiens, la chronologie bousculée et les nombreux éléments distillés, j'ai trouvé que l'auteur avait beaucoup mieux géré la construction de ce roman-ci que dans "Le Chuchoteur".
Car si les rebondissements sont ici encore nombreux, l'auteur semble ici avoir trouvé la juste mesure pour maîtriser son récit et éviter l'écueil du feu d'artifice final que je n'avais pas apprécié dans "Le Chuchoteur".

Un grand jeu de pistes qui devrait apparemment plaire aux amateurs de Ken Follett.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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