Je suis amoureux de ce livre
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On a beau être l’illustre Vicenzo Nardi ou la plus jolie fille d’Italie, cela n’empêche pas d’avoir le trac! On a beau être certain d’avoir fait tous ses efforts pour réaliser une œuvre, on ne sait jamais comment elle sera accueillie par le public. Ce sont là deux lois inexorables qui régissent toute création artistique et qui apportent un extraordinaire piment dans toutes les grandes premières. Je pense même que si ces lois n’existaient pas, il faudrait les inventer pour obliger les artistes à rentrer périodiquement en eux-mêmes et à faire preuve de modestie…
Même si d'inévitables jaloux apportent une note discordante à ce concert de louanges préliminaires,ne vous en préoccupez pas!L'envie des autres sera la preuve la plus éclatante de votre triomphe!Souvenez-vous de l'excellent axiome disant : "On vous pardonne parfois d'avoir du talent mais jamais d'avoir du succès."
Les plus grands ennemis ne sont pas ceux qui vous déclarent ouvertement la guerre mais les gens qui,sous le couvert hypocrite de l'amitié,s'insinuent sournoisement dans une existence pour voler ce qu'il y a de plus précieux au monde.
Seule Béatrix était radieuse dans sa sincérité : elle vivait enfin le rêve caressé secrètement dans son âme ambitieuse depuis des années. Depuis l’époque, qui n’était pas si lointaine, où ses petites camarades du couvent des Sœurs Augustines avaient voulu lui faire comprendre qu’elle n’était pas de leur rang social. C’était là une blessure d’amour-propre et d’orgueil qui serait longue à se cicatriser : l’enfant blonde avait décidé, avec sa farouche volonté de domination, qu’un jour elle aussi appartiendrait à la noblesse! Il le fallait pour venger l’affront subi par sa jeunesse! Ne possédait-elle pas, allié à sa beauté, l’atout le plus puissant, celui qui faisait s’abattre toutes les cartes et s’ouvrir toutes les portes : l’argent?
Ce serait une erreur de laisser entendre à un journaliste que votre cœur est déjà enchaîné… A dix-huit ans, il vaut mieux donner aux autres l’impression que l’on a toute la vie devant soi et que l’on préfère rester libre! Le public, qui verra dès demain vos premières photographies dans les journaux, deviendra amoureux de vous : c’est son droit… Il le faut même pour votre succès! Il est nécessaire que vous soyez, dans l’esprit de milliers d’hommes et de jeunes gens, la femme idéale, le «type» parfait de la très jolie brune qu’ils rêvent tous de connaître…
"Le chateau du clown" (Plon) est le 40ème roman de Guy des CARS, dont il lit les premières lignes à Bernard PIVOT. L'écrivain définit ce qu'est un roman, alors que le personnage de son livre, lui, a existé. Au cours d'un séjour dans le Sud il visite le château de GROK, château monstrueux ou le clown est enterré. Guy des CARS raconte, comment, jeune journaliste, il a fait une tournée avec le Cirque Pinder. Dans son roman il raconte l'ascension et le déclin de GROK.PIVOT lui parle de sa "pas bonne" réputation dans le milieu littéraire, celui-ci dit qu'il est "lu". Il a des lettres de grands écrivains, GIDE, VALERY, CARCO, COLETTE qui l'ont encouragé. Il parle du seul prix littéraire qu'il ait eu dans sa carrière, du Goncourt qu'il n'a pas eu, et de la bataille que ça a suscité à l'époque. De noblesse authentique, il est fier des militaires de sa famille, notamment celui de l'Algérie. Il se dit "heureux", entouré de gens intelligents...ne se voyant pas d'ennemis.Mot de la langue française qu'il n'aime pas : valableMot que vous aimez bien : l'amitié
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