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Citations sur Mort à crédit (238)

Incipit :

Nous voici encore seuls. Tout cela est si lent, si lourd, si triste… Bientôt je serai vieux. Et ce sera enfin fini. Il est venu tant de monde dans ma chambre. Ils ont dit des choses. Ils ne m'ont pas dit grand-chose. Ils sont partis. Ils sont devenus vieux, misérables et lents chacun dans un coin du monde.

Hier à huit heures Madame Bérange, la concierge, est morte. Une grande tempête s'élève de la nuit. Tout en haut, où nous sommes, la maison tremble. C'était une douce et gentille fidèle amie. Demain on l'enterre rue des Saules. Elle était vraiment vieille, tout au bout de la vieillesse. Je lui ai dit dès le premier jour quand elle a toussé : "Ne vous allongez pas, surtout !… Restez assise dans votre lit !" Je me méfiais. Et puis voilà… Et puis tant pis.

Je n'ai pas toujours pratiqué la médecine, cette merde. Je vais leur écrire qu'elle est morte Madame Bérange à ceux qui l'ont connue. Où sont-ils ?
Je voudrais que la tempête fasse encore bien plus de boucan, que les toits s'écroulent, que le printemps ne revienne plus, que notre maison disparaisse.
Elle savait Madame Bérange que tous les chagrins viennent dans les lettres. Je ne sais plus à qui écrire… Tous ces gens sont loin… Ils ont changé d'âme pour mieux trahir, mieux oublier, parler d'autre chose…

Vieille Madame Bérange, son chien qui louche on le prendra, on l'emmènera…

Tout le chagrin des lettres, depuis vingt ans bientôt, s'est arrêté chez elle. Il est là, dans l'odeur de la mort récente, l'incroyable aigre goût… Il vient d'éclore… Il est là… Il rôde… Il nous connaît, nous le connaissons à présent. Il ne s'en ira plus jamais. Il faut éteindre le feu dans la loge. À qui vais-je écrire ? Je n'ai plus personne. Plus un être pour recueillir doucement l'esprit gentil des morts… pour parler après ça plus doucement aux choses… Courage pour soi tout seul !

Sur la fin ma vieille bignolle, elle ne pouvait plus rien dire. Elle étouffait, elle me retenait par la main… Le facteur est entré. Il l'a vue mourir. Un petit hoquet. C'est tout. Bien des gens sont venus chez elle autrefois pour me demander. Ils sont partis loin, très loin, se chercher une âme. Le facteur a ôté son képi. Je pourrais moi dire toute ma haine. Je sais. Je le ferai plus tard s'ils ne reviennent pas. J'aime mieux raconter des histoires. J'en raconterai de telles qu'ils reviendront, exprès, pour me tuer, des quatre coins du monde. Alors ce sera fini et je serai bien content.
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Ah ! c'est bien terrible quand même… on a beau être jeune quand on s'aperçoit pour le premier coup… comme on perd des gens sur la route… des potes qu'on reverra plus… plus jamais… qu'ils ont disparu comme des songes… que c'est terminé… évanoui… qu'on s'en ira soi-même se perdre aussi… un jour très loin encore… mais forcément… dans tout l'atroce torrent des choses, des gens… des jours… des formes qui passent… qui s'arrêtent jamais… Tous les connards, les pilons, tous les curieux, toute la frimande qui déambule sous les arcades, avec leurs lorgnons, leur riflards et les petits clebs à la corde… Tout ça, on les reverra plus… Ils passent déjà… Ils sont en rêve avec les autres… ils sont en cheville… ils vont finir… C'est triste vraiment…
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On nous fait monter au salon. La belle Madame Pinaise et son mari étaient présents… ils nous attendaient. Ils nous reçoivent de façon aimable. Ma mère, tout ce suite étale son bazar, devant eux… sur le tapis. Elle se met à genoux, c'est plus commode. Elle s'égosille, elle en fout un vaillant coup. Ils traînent, ils se décideront pas, ils font des mines et des chichis.
En peignoir enrubanné, elle se prélasse Madame Pinaise, sur le divan. Lui il me fait passer par-derrière, il me donne des petites claques d'amitié, il me pelote un peu… Ma mère, par terre, elle s'évertue, elle brasse, elle brandit la camelote… Dans l'effort son chignon trisse, sa figure ruisselle. Elle est affreuse à regarder. Elle s'essouffle ! elle s'affole, elle rattrape ses bas, son chignon chahute… lui retombe dans les yeux.
Madame Pinaise se rapproche. Ils s'amusent à m'agacer, tous les deux. Ma mère parle toujours. Ses boniments servent à rien. Je vais jouir dans mon froc… Un éclair, j'ai vu la Pinaise. Elle a fauché un mouchoir. Il est pincé dans ses nichons. « Je vous fais mon compliment ! Vous avez vraiment Madame un bien gentil petit garçon !… » C'était pour la frime, ils avaient plus envie de rien. On a refait vite nos paquets. Elle suait à grosses gouttes maman, elle souriait quand même. Elle voulait pas froisser personne… « Ça sera pour une autre fois !… qu'elle s'excusait bien poliment. Je suis désolée de n'avoir pu vous séduire !… »
Dans la rue, devant le portique, elle m'a demandé chuchotante, si je l'avais pas vue moi le piquer le mouchoir dans le corset. J'ai répondu non.
« Ton père en fera une maladie ! C'est un mouchoir à condition ! Un " ajouré Valenciennes " ! Il est aux Grégués ! Il est pas à nous ! Mais pense ! Si je le lui avais repris, nous la perdions comme cliente !… Et toutes ses amies avec !… C'était un scandale !… » « Clémence t'as des mèches. T'en as plein les yeux ! Tu es verte ma pauvre ! Et décomposée ! Tu vas crever avec tes courses !… »
C'est les premiers mots qu'il a dits comme on arrivait.
Pour pas perdre de vue sa montre il l'accrochait dans la cuisine au-dessus des nouilles. Il regardait encore ma mère. « Tu es livide, Clémence, positivement ! » La montre c'était pour qu'on en finisse, des œufs, du rata, des pâtes… de toute la fatigue et l'avenir. Il en voulait plus.
« Je vais faire la cuisine » qu'elle propose. Il voulait pas qu'elle touche à rien… Qu'elle manipule la bouteille ça le dégoûtait encore plus… « Tu as les mains sales ! Voyons ! Tu es éreintée ! » Elle alors mettait la table. Elle foutait une assiette en l'air. Il s'emportait, se ruait au secours. C'était si petit dans notre piaule qu'on butait partout. Y avait jamais de place pour un furieux dans son genre. La table elle carambolait, les chaises entraient dans la valse. C'était une pagaye affreuse. Ils trébuchaient l'un dans l'autre. Ils se relevaient pleins de ramponneaux. On retournait aux poireaux à l'huile. C'était le moment des aveux…
« En somme, tu n'as rien vendu ?… Tout ce mal c'était pour des prunes ?… Ma pauvre amie !… »
Il poussait des sacrés soupirs. Il la prenait en pitié. Il voyait l'avenir à la merde, qu'on en sortirait jamais…
Alors, elle lui lâche d'un coup tout le morceau entier… Qu'on s'est fait rafler un mouchoir… et les circonstances…
« Comment ? Il comprenait plus ! Tu n'as pas crié au voleur ! tu te laisses ainsi filouter ! Le produit de notre travail ?! » Il s'en faisait péter les contours, tellement qu'il était en furie… Son veston craquait de partout… « C'est atroce ! » qu'il vociférait. Ma mère glapissait tout de même des espèces d'excuses… Il écoute plus… Il empoigne alors son couteau, il le plante en plein dans l'assiette, le fond pète, le jus des nouilles s'écoule partout. « Non ! non ! je n'y tiens plus ! » Il circule, il se démène encore, il ébranle le petit buffet, le Henri III. Il le secoue comme un prunier. C'est une avalanche de vaisselle.
[…]
On me laissera pas voir. « Monte dans ta chambre, petit saligaud !… Va te coucher ! Fais ta prière !… »
Il mugit, il fonce, il explose, il va bombarder la cuistance. Après les clous il reste plus rien… Toute la quincaillerie est en bombe… ça fuse… ça gicle… ça résonne… Ma mère à genoux implore le pardon du Ciel… La table il la catapulte d'un seul grand coup de pompe… Elle se renverse sur elle…
« Sauve-toi Ferdinand ! » qu'elle a encore le temps de me crier. Je bondis. Je passe à travers une cascade de verre et de débris… Il carambole le piano, le gage d'une cliente… Il se connaît plus. Il rentre dedans au talon, le clavier éclate… C'est le tour de ma mère, c'est elle qui prend à présent… De ma chambre je l'entend qui hurle…
« Auguste ! Auguste ! Laisse-moi !… » et puis des brefs étouffements…
Je redescends un peu pour voir… Il la traîne la long de la rampe. Elle se raccroche. Elle l'enserre au cou. C'est ça qui la sauve. C'est lui qui se dégage… Il la renverse. Elle culbute… Elle fait des bonds dans l'étage… Des bonds mous… Elle se relève en bas… Il se barre alors lui… Il se tire par le magasin… Il s'en va dehors. Elle arrive à se remettre debout… Elle remonte dans la cuisine. Elle a du sang dans les cheveux. Elle se lave sur l'évier… Elle pleure… Elle suffoque… Elle rebalaye toute la casse… Il rentre très tard dans ces cas-là… C'est redevenu tout tranquille…
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L'essentiel, c'est pas de savoir si on a tort ou raison. Ça n'a vraiment pas d'importance… Ce qu'il faut c'est décourager le monde qu'il s'occupe de vous… Le reste c'est du vice.
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Notre logement, rue de Babylone, il donnait sur " les Missions ". Ils chantaient souvent les curés, même la nuit ils se relevaient pour recommencer leur cantiques. Nous on pouvait pas les voir à cause du mur qui bouchait juste notre fenêtre. Ça faisait un peu d'obscurité.
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Elle croyait pas aux sentiments. Elle jugeait bas, elle jugeait juste.
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Les passions n'appartiennent à personne, l'amour, surtout, n'est que fleur de vie dans le jardin de la jeunesse.
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Le dimanche matin, c'est elle qui venait nous chercher pour qu'on parte ensemble au cimetière. Le nôtre c'était le Père-Lachaise, la 43e division. Mon père il y entrait jamais. […]
Le caveau de Grand-mère il était très bien entretenu. […] Caroline était pas loin là-dessous… Je pensais à Asnières toujours… À la façon qu'on s'était décarcassé là-bas pour les locataires. Je la revoyais pour ainsi dire. Ça avait beau être reluisant et relavé tous les dimanches, il montait quand même du fond une drôle de petite odeur… une poivrée, subtile, aigrelette, bien insinuante… quand on l'a sentie une fois… on la sent après partout… malgré les fleurs… dans le parfum même… après soi… Ça vous tourne… ça vient du trou… on croit qu'on l'a pas sentie. Et puis la revoilà !… […] Moi du coup l'idée me montait de tout dégueuler sur place… Je pensais plus à rien qu'à vomir… Je pensais à la galantine… À la tête qu'elle devait avoir là-dessous, maintenant Caroline… à tous les vers, les bien gras… des gros qu'ont des pattes… qui devaient ronger… grouiller dedans… Tout le pourri… des millions dans tout ce pus gonflé, le vent qui pue…
Papa était là… Il a juste eu le temps de me raccrocher après l'arbre… j'ai tout, tout dégueulé dans la grille… Mon père il a fait qu'un bond… Il a pas tout esquivé…
« Ah ! saligaud !… » qu'il a crié… Il avait en plein écopé sur son pantalon… Les gens nous regardaient. Il avait très honte.
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Sur le bateau, on est arrivés en avance… On était bien aux plus petites places, juste sur l'étrave… On voyait tout l'horizon admirablement… Je devais signaler moi le premier la côte étrangère… Le temps était pas mauvais, mais quand même dès qu'on s'est éloignés un peu, qu'on a perdu de vue les phares, on a commencé à mouiller… Ça devenait une balançoire et de la vraie navigation… Ma mère alors s'est résorbée dans l'abri pour les ceintures… C'est elle la première qu'a vomi à travers le pont et dans les troisièmes… Ça a fait le vide un instant…
« Occupe-toi de l'enfant, Auguste ! » qu'elle a eu le temps juste de glapir… Y avait pas mieux pour l'excéder…
D'autres personnes alors s'y sont mises à faire des efforts inouïs… par-dessus bord et bastingages… Dans le balancier, contre le mouvement, on dégueulait sans manière, au petit bonheur… Y avait qu'un seul cabinet au coin de la coursive… Il était déjà rempli par quatre vomitiques affalés, coincés à bras-le-corps… La mer gonflait à mesure… À chaque houle, à la remontée, un bon rendu… À la descente au moins douze bien plus opulents, plus compacts… Ma mère sa voilette, la rafale la lui arrache, trempée… elle va plaquer sur la bouche d'une dame à l'autre extrémité… mourante de renvois… Plus de résistance ! Sur l'horizon des confitures… la salade… le marengo… le café-crème… tout le ragoût… tout dégorge !…
À même les planches, ma mère à genoux, s'efforce et sourit sublime, la bave lui découle…
— Tu vois qu'elle me remarque, à contre-tangage… horrible… Tu vois toi aussi Ferdinand il t'est resté sur l'estomac le thon !… Nous refaisons l'effort ensemble. Bouah !… et Bouah !… Elle s'était trompée ! c'est les crêpes !… Je crois que je pourrais produire des frites… en me donnant plus de mal encore… En me retournant toute la tripaille en l'extirpant là sur le pont… J'essaye… je me démène… Je me renforce… Un embrun féroce fonce dans la rambarde, claque, surmonte, gicle, retombe, balaye l'entre-pont… L'écume emporte, mousse, brasse, tournoye entre nous toutes les ordures… On en ravale… On s'y remet… À chaque plongée l'âme s'échappe… on la reprend à la montée dans un reflux de glaires et d'odeurs… Il en suinte encore par le nez, salées. C'est trop !… Un passager implore pardon… Il hurle au ciel qu'il est vide !… Il s'évertue !… Il lui revient quand même une framboise !… Il la reluque avec épouvante… Il en louche… Il a vraiment plus rien du tout !… Il voudrait vomir ses deux yeux… Il fait des efforts pour ça… Il s'arc-boute à la mâture… Il essaye qu'ils lui sortent des trous… Maman elle, va s'écrouler sur la rampe… Elle se revomit complètement… Il lui est remonté une carotte… un morceau de gras… et la queue entière d'un rouget…
Là-haut près du capitaine, les gens des premières, des secondes ils penchaient pour aller au refile, ça cascadait jusque sur nous… À chaque coup de lame dans les douches on ramasse des repas entiers… on est fouettés par les détritus, par les barbaques en filoches… Ça monte là-haut par bourrasques… garnissant les haubans… Ça mugit la mer autour, c'est la bataille des écumes… Papa en casquette jugulaire, il patronne nos évanouissements… il pavoise, il a de la veine lui, il a le cœur marin !… Il nous donne des bons conseils, il veut qu'on se prosterne davantage… qu'on rampe encore un peu plus… Une passagère débouline… Elle vadrouille jusque sur maman… elle se cale pour mieux dégueuler… Un petit clebs aussi rapplique, rendu si malade qu'il en foire dans les jupons… Il se retourne, il nous montre son ventre… Des chiots on pousse des cris horribles… C'est les quatre personnes qui sont bouclées qui peuvent plus vomir du tout, ni pisser… ni chiader non plus… Elles se forcent maintenant sur la lunette… Elles implorent qu'on les assassine… Et le rafiot cabre encore plus… toujours plus raide, il replonge… il se renfonce dans l'abîme… dans le vert foncé… Il rebascule tout entier… Il vous ressoulève, l'infect, tout le creux du bide…
Un trapu, un vrai insolent, devant aide à dégueuler son épouse dans un petit baquet… Il lui donnait du courage…
« Vas-y Léonie !… Ne t'empêche pas !… Je suis là !… Je te tiens. » Elle se retourne alors toute la tête d'un seul coup dans le sens du vent… Tout le mironton qui lui glougloutait dans la trappe elle me le refile en plein cassis… J'en prends plein les dents, des haricots, de la tomate… moi qu'avais plus rien à vomir !… M'en revoilà précisément… Je goûte un peu… la tripe remonte. Courage au fond !… Ça débloque !… Tout un paquet me tire sur la langue… Je vais lui retourner moi tous mes boyaux dans la bouche. À tâtons je me rapproche… On rampe tout doucement tous les deux… On se cramponne… On se prosterne… On s'étreint… on se dégueule alors l'un dans l'autre. Mon bon papa, son mari, ils essayent de nous séparer… Ils tirent chacun par un bout… Ils comprennent jamais les choses…
Voguent les vilains ressentiments ! Bouah !… Ce mari c'est un butor, un buté !… Tiens le mignon on va le dégueuler ensemble !… Je lui repasse à sa toute belle tout un écheveau parfait de nouilles… avec le jus de la tomate… Un cidre de trois jours… Elle me redonne de son gruyère… Je suce dans ses filaments… Ma mère empaquetée dans les cordes… rampe à la suite de ses glaviots… Elle traîne le petit chien dans ses jupes… On s'est tortillés tous ensemble avec la femme du costaud… Ils me tiraillent férocement… Pour m'éloigner de son étreinte, il me truffe le cul à grands coups de grolles… C'était le genre " gros boxeur "… Mon père a voulu l'amadouer… À peine qu'il avait dit deux mots, l'autre lui branlait un tel coup de boule en plein buffet qu'il allait se répandre sur le treuil… Et c'était pas encore fini !… Le mastard lui ressaute sur le râble… Il lui ravage toute la gueule… Il s'accroupit pour le finir… Il saignait papa à pleine pipe… Ça dégoulinait dans le vomi… Il a vacillé le long du mât… Il a fini par s'écrouler…
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Je pourrais jamais tout écrire combien qu'elle me dégoûtait. À travers le monde entier y a des camions chaque minute qui écrasent des gens sympathiques… La mère Vitruve elle émanait une odeur poivrée. C'est souvent le cas des rouquines. Elles ont je crois, les rousses, le destin des animaux, c'est brute, c'est tragique, c'est dans le poil. […] Le feu au cul comme elle avait, ça lui était difficile de trouver assez d'amour. À moins d'un homme saoul. Et en plus qu'il fasse très nuit, elle avait pas de chance ! De ce côté-là je la plaignais. […] Elle avait pas d'économies, tout ça se pressent très bien, y a pas besoin d'en causer. Pour croûter et jouir en plus il fallait qu'elle coince un client par la fatigue ou la surprise. C'était un enfer.
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