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Blaise Cendrars nous offre dans ce petit ouvrage une longue description du Brésil. Ce n'est ni un roman ni vraiment un essai : Blaise Cendrars y mêle l'histoire et la géographie pour nous raconter le Brésil, de l'arrivée des conquistadors à sa découverte personnelle du pays, en 1924. Il nous livre son ressenti subjectif à la vue de ce merveilleux pays... Un Paradis ? Pas tout à fait... surtout au regard des informations objectives qu'il développe au fil des pages. L'édition que j'ai lue contient aussi 35 photographies de Jean Manzon, commentées par Blaise Cendrars.

J'ai découvert ce livre dans le cadre d'un club de lecture ayant pour thème le Brésil. J'étais en train de lire Un si petit oiseau, de Marie Pavlenko, et cela m'a donné envie de découvrir la prose de l'auteur à la main coupée... Son phrasé est parfait : même les phrases les plus longues restent parfaitement compréhensibles. Mais malgré les grandes qualités littéraires de ce petit livre, j'ai eu du mal à accrocher à la première partie, uniquement textuelle. J'espérais que la seconde partie, constituée de photos de Jean Manzon et de commentaires de Blaise Cendrars soit plus attractive, mais j'ai été déçue. Au total, j'ai passé moins de 2 heures à lire ce tout petit poche, totalement dans le thème de mon prochain club de lecture. Néanmoins, je n'ai pas été conquise...
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Malgré la grande renommée de son auteur, « le Brésil, des hommes sont venus... » est un ouvrage bien anecdotique et manquant pour moi par trop de profondeur.

Il y a certes le style élégant du grand écrivain aux belles tournures de phrases mais sur le fond, jamais Cendrars ne parvient à dépasser le stade superficiel de l'étonnement du touriste étranger de passage.

On lui préférera sans doute « Brésil, terre d'avenir » de Stefan Zweig, qui bien que lui aussi présentant une vision tronquée du pays, fait lui plus preuve d'un réel effort de consistance.

Surestimé donc, oui sans aucun doute !

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Blaise Cendrars connaît bien le Brésil puisqu'il y a séjourné plusieurs fois dans les années 1920. Là, nous sommes dans les années 1950. Les grattes-ciel essaiment à Rio ou à Sao Paulo. On veut ressembler à New York, on veut rivaliser avec Sydney, cete autre grande cité du Sud de la planète. Brasilia est encore une pure inconnue. La forêt Amazonienne est défrichée en masse. La ruée vers l'Ouest se fait comme aux États Unis, sauf que la forêt Amazonienne ne se laisse pas amadouer comme la Californie.
Cendrars est un grand amoureux du Brésil et il nous le dit. Il évoque les premiers arrivants Portugais début XVIème, le personnage de Caramuru, un blanc qui s'est fait entourer du peuple Tupinamba vivant sur les côtes Brésiliennes.
Il parle du pays à son époque qui n'a alors que 50 Millions d'habitants (il en a deux cent millions aujourd'hui).
Son récit, complété par des photographies de Jean Manzon donne un regard bien singulier sur le Brésil, déjà avide de rivaliser avec les grandes puissances de ce monde.
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Court ouvrage qui retrace le voyage de Cendrars au Brésil, et retranscrit ses impressions lors de la découverte des paysages fantastiques du Brésil, comme l'Enfer Vert, l'autre nom de la forêt amazonienne, ou la sublime ville de Rio de Janeiro. J'ai particulièrement apprécié ce livre, et dans un premier temps parce qu'il décrit avec une justice impressionnante un pays que j'aime, et où j'ai passé la plus belle année de ma vie, et dans un second temps parce que la plume de Cendrars a, il faut l'avouer, quelque chose d'envoûtant, qui m'a transporté... Cependant j'estime que cet ouvrage s'adresse à des gens qui connaissent déjà le Brésil, qui l'ont connu au cours d'un voyage à l'image de celui de Cendrars, qui y ont vécu... En effet, la pléthore de détails, ne peut évoquer quelque chose de concret qu'à des personnes les ayant déjà vu... Pour ma part, j'ai souri en entendant ces histoires milles fois entendues de Caramuru ou de Paradis, avec cette petite phrase "Deus é brasileiro" (Dieu est brésilien)... J'ai réussi à pleurer de presque rien, seulement de lire la description de ce ciel étoilé, magique sous les tropiques... A un moment Blaise Cendrars évoque les longues nuits que l'on peut passer à se plonger dans l'infini du ciel, et je me suis ému de ce simple constat : ces nuits je les ai vécues, où chaque étoile, comme une amante passionnée vous supplie de rester éveillé encore un peu, quelques secondes...
Mais peut-être me trompé-je, et peut-être certains lecteurs auront appréciés de découvrir ce formidable portrait en mots de ce magnifique pays, ainsi que, et il fallait bien que je le dise dans cette critique, les SUBLIMES photos de Jean Manzon ! J'ai découvert grâce à lui des lieux du Brésil que je ne connaissais pas, et je le remercie de la qualité de ses photos.
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Cendrars fait partie de ces personnalités européennes tombées sous le charme du Brésil.
Pour comprendre ce pays à travers les yeux d'un étranger, un "gringo" comme il les appelle, ce livre est un incontournable.
Le récit de l'arrivée à Rio en bateau est une merveille de littérature de voyage et de découverte du continent sud-américain. Un petit bijou à lire et relire avant d'aller découvrir de ses propres yeux cette ville magique.
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Un document passionnant et fabuleusement bien écrit sur le Brésil des années 1950. Qui laisse aussi la place à la poésie de Cendrars. Les photos en noir et blanc de Jean Manzon proposent un voyage dans l'histoire du Brésil. Avec en point d'orgue un très beau poème sur São Paulo, ma ville de coeur.
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Qu'est-ce que le Brésil sinon le foot? D'abord, il a semblé à Cendrars et aux découvreurs que c'était un paradis, puis on est entré dans le pays, on y a trouvé des hommes, et parmi eux, un homme blanc, Caramuru le mystérieux, puis on y a trouvé l'Amazonie, la forêt sans fin que l'on tue pour y construire des villes, forêt qui un jour ou l'autre se venge, casse les pavés, renaît, gagne la partie. du paradis terrestre on est passé à l'enfer vert. Pourtant, Cendrars aime le Brésil. Il en aime les hommes, les cariocas du Carnaval, les chercheurs pauvres de diamants, les négrillons de Copacabana, et rien ne lui est plus doux que les klaxons de Sao Paulo. Nature et civilisation se font la guerre au Brésil. On hésite à prendre part à la lutte et on se réfugie dans la religion football.
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Un livre court mais avec un grande force évocatrice du Brésil des années 50 grâce à l'écriture poétique de Blaise Cendrars.
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Quelques tableaux choisis par Cendrars pour évoquer cet immense pays qu'est le Brésil et ses territoires tous différents, et ses villes aux ambiances propres.
Les quelques images en noir et blanc accompagnent agréablement une série de courts textes qui décrivent sans ambition démesurée le Brésil: l'équilibre entre description et ressentis est selon moi parfait, nous empêchant de tomber parfois dans une certaine mièvrerie et contemplation béate propres aux récits ou aux essais de voyage.
Une jolie introduction brésilienne, bien qu'un peu passée de mode!
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un hymne poétique au fascinant Brésil. au-delà du style de Cendrars, le livre a mal vieilli
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