3.76/525 notes
Monster Allergy, tome 2 : La pyramide des invulnérables
Résumé :
Si Elena Patate n'avait pas voulu connaître à tout prix le garçon au teint pâle de la porte d'à côté, rien de tout ça ne serait arrivé ! Pas de monstres dans le grenier, pas de fantômes dans la cave, pas d'aventures, pas de fous rires. Et maintenant, elle ne serait pas l'amie inséparable de Zick, l'enfant allergique à tout, qui voit ce que les autres n'osent pas regarder.
J'avoue, je me suis attachée à ce duo d'adolescent avec une fille téméraire et impertinente et ce garçon fragile qui voit des monstres. Un vrai duo de choc qui se combine à merveille. La complicité fonctionne car Elena croit au fait que Zic voit des monstres. Elle aussi aimerait les voir. Peut-être un jour dans un autre tome.
J'ai adoré la partie avec les monstres qui mettent en place un piège pour ennuyer Elena. Mais comme la tâche de planter une graine ravageuse est confiée à Bombo, il est certain que cela sera mal fait. Il est gentil ce grand et dodu monstre mais qu'il est bête. Une occasion d'insérer un peu de légèreté dans une histoire qui s'annonce assez périlleuse. Que peut faire un monstre avec des chats ? Et que font des monstres sous l'apparence d'humains ? Il va falloir que les grands-parents fantômes de Zic et les monstres se réunissent pour faire le point sur la situation. D'autant plus que Thimothy, le chat sans poil, a été enlevé. Par chance, il est en compagnie du chat pas très malin Frou Frou. Les informations nous sont données au compte-goutte. Une bonne stratégie pour nous faire lire encore et encore. Un pari réussi car j'ai hâte d'aller me plonger dans la suite afin d'en savoir plus et de savoir qui se cache derrière ce terrible complot.
Le monde de Zick n'est pas vraiment adapté aux enfants. L'histoire de cette disparition de chats, enlevés par un soi-disant représentant en casserole, est peu crédible. La suite donne peut-être des éclaircissements, mais encore faudrait-il avoir envie de la lire.
Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».