Éveil

Deuxième roman de Cetro que je lis. Mauvaise pioche !
Il m'a beaucoup moins convaincue que "Sam", roman qui m'avait à la fois beaucoup touchée et fait frissonner.

Dans ce thriller fantastique, l'auteur dépeint un monde où la violence explose, devient un divertissement par écran interposé, le snuff movie est chose courante.
Malheureusement, l'intrigue est cousue de fil noir. On devine tout dès les premiers chapitres : grosses ficelles narratives, personnages clichés à la psychologie peu fouillé. Pourtant il y avait matière !

Points positifs :
- L'ambiance oppressante, la sensation que le danger est partout, que l'ultra-violence est la règle. Le frisson est là.
- Une écriture toujours plaisante et sans concession.

Bref, une lecture vraiment décevante qui ne me décourage pourtant pas dans ma découverte de l'auteur.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Cetro ne fait pas dans la demi-mesure.
Ici, point de dégradé de gris, le noir est noir et le blanc est blanc. D'un côté, les méchants, qui nous plongent dans le sadisme le plus abject et de l'autre, eh bien les vraiment très très gentils, au point que certaines "mièvreries" m'ont parfois vraiment agacée, pour ne pas dire insupportée, mais d'aucuns les trouveront plus que touchantes. Faites-vous votre propre avis.
Livre cru et brutal, donc, où l'escalade dans la violence est reine. Si vous avez le coeur bien accroché, vous dévorerez ce livre tout comme je l'ai fait. Bien que n'étant pas amatrice de sanguinolent du tout, pour ce qui me concerne, les moments "gore" sont passés comme une lettre à la poste. Davantage que les "trop bons" sentiments, si je puis dire, qui sont plus excessifs que la violence.
Ceci étant dit, la plume de l'auteur n'est plus à vanter, le style est bel et bien là. Ça reste un bon livre.

J'ai lu "Au bout du Chemin" de cet auteur, un roman que j'ai adoré. Ici, je découvre une autre facette du talent de cet auteur qui sait à merveille prendre son lecteur par la main pour lui faire emprunter des sentiers dépourvus de balises. le monde tel qu'il est décrit dans ce roman est un monde qui, selon moi, est du domaine du probable. L'invasion des caméras, skype, et autres téléphones mobiles qui permettent à tout à chacun de filmer ce que bon lui semble puis de balancer le résultat sur la toile. Cette attirance nauséabonde pour le "spectacle du malheur, de l'horreur" est bien présente aujourd'hui me semble-t-il. Ce sont justement ces gadgets qui ont permis au voyeurisme le plus vil (car il existe depuis la nuit des temps) de contaminer des esprits et d'en faire des dégénérés. Je pense au film Freaks, par exemple.
On ne naît pas voyeur, on le devient. On ne naît pas avec l'envie chevillée au corps d'écraser son prochain. L'Homme est bon car l'enfant l'est. C'est donc bien l'éducation qui nous fait ce que nous sommes une fois adultes.
Il est beaucoup question d'enfants dans ce roman, de l'amour parental, de l'amour tout court aussi. Ces passages là m'ont permis de "respirer" entre deux chapitres à la limite de l'insoutenable, parfois. Je me suis même amusée de voir les pourris en prendre pour leur grade car ces pourris-là le sont jusqu'à la moelle et irrécupérables.
Il y a mille choses dans ce roman : une verve absolument incroyable, une plume que j'aime beaucoup, des dialogues percutants, drôles aussi parfois.
Lisez-le, prenez le temps d'entrer dans ce roman qui se pose tranquillement pour nous entraîner de plus en plus vite dans une course poursuite.
Je recommande ++

Thriller post-apocalyptique : Au commencement l'entrée, avec des émotions à vous faire chavirer le coeur, au milieu le plat de résistance, du pur thriller - une hécatombe - et de l'humour noir, si si on rit aussi, et en guise de dessert une vraie pièce montée qui se laisse dévoilée inexorablement… L'histoire est tout à fait imaginable, d'ailleurs il en existe des prémisses. Voilà pour ce merveilleux cadeau que ma fait l'auteur grâce au concours des 5000 membres des mordus. Âmes sensibles s'abstenir. J'ai lu ces quelques 300 pages cette après-midi, je n'aurais pas pu le lâcher de toute façon avant de l'avoir terminé. Et oui "ça pique" sérieusement Cedric ;-)

Ohlala que d'émotions dans ce récit !!!
Beaucoup d'amour, beaucoup, mais aussi tellement de noirceur et de douleur ...
Je l'ai vraiment aimé ce livre, mais c'est trop pour moi en fait (sans mauvais jeu de mots) qui suis une vraie chochotte.
Tu as fait saigner mon coeur de maman et d'ardent défenseur de la cause animale avec des personnages tous plus odieux les uns que les autres et des scènes horriblement détaillées.
De l'humour un peu quand même, ce qui m'a évité la dépression pure et simple . Je serais d'ailleurs curieuse de savoir d'où tu as bien pu sortir tous ces prénoms improbables (avec une mention spéciale pour Trémolo Danlavoi !!!)
Je te dis bravo Cédric, malgré mes difficultés à m'endormir hier soir et toutes les larmes que j'ai versées ce matin !!!
Et à vous les lecteurs potentiels : âmes sensibles s'abstenir ... pour les autres ... n'hésitez plus !!

Glauque, sanglant, mais aussi plein de tendresse...
Connaissant bien l'univers de l'auteur, j'ai retrouvé ici des éléments qui lui sont chers : les enfants et les chiens. L'intrigue se met en place doucement, d'abord focalisée sur le personnage principal, dans un lit d'hôpital. Mais dès sa sortie, les choses s'accélèrent dans un monde où la violence a encore augmenté, ce qu'il ne peut supporter. Les souvenirs de l"'accident" lui reviennent peu à peu et l'on comprend que sa vengeance sera terrible.
Le lecteur navigue entre des moments de pure tendresse et l'horreur absolue, orchestrée par une famille qui n'en a que le nom. J'ai particulièrement aimé le passage où deux tueurs sont présentés. Jubilatoire ! J'ai adoré "Bouille à bisous"aussi.
Encore un roman de l'auteur qu'on ne peut oublier. Pas mon préféré, cependant : sa plume s'est encore affinée, depuis, et je ne peux que vous inviter à la découvrir.

C'est mon premier livre de cetro mais ce ne sera pas mon dernier loin de la. J'ai ri, j'ai tremblé pour Paolo, Tom, Maeva et maewen surnomme bouille à bisous à cause de ces monstres qu'ils côtoient sans le savoir. Cetro nous offre un livre féroce qui dénonce la télé réalité qui est en train de nous submerger.
Ce livre est bouleversant, il fait mal et nous fait réfléchir sur ce qu'est en train de devenir notre société, notre humanité.
J'ai parfois eu du mal à certains passages ( surtout concernant les animaux car j'adore les animaux et je ne peux imaginer qu'on puisse faire du mal à un animal).
Ce roman est un roman très noir mais très addictif je le conseille vraiment mais attention aux âmes sensibles.

Je classerai ce livre dans le top 3 des plus mauvais livres que j'ai pu lire.
Les personnages sont simplistes et extrêmement tranchés: les gentils sont parfaits (ils sont gentils, beaux, intelligents et j'en passe. En fait leur perfection est tellement mise en avant et répétée à chaque paragraphe que c'en est presque à vomir !) et les méchants sont ignobles (moches, alcooliques, drogués, pervers, manipulateurs et bien entendu complètement cinglés).

De plus je trouve que le scénario manque de crédibilité: a la fréquence à laquelle les "méchants" accomplissent leurs forfaits il ne devrait pas rester grand monde de vivant. Dans un village ça devrait commencer à se voir un peu. Mais non, l'auteur s'en tire tout simplement en indiquant qu'ils arrosent la police et que plus personne ne s'intéresse plus à personne. Un peu facile tout ça.

Le fil rouge de ce livre aurait pu être une bonne idée mais à mon sens elle n'est pas développée correctement.

Un couple heureux, un petit garçon plein de vie. Ils rentrent d'une sortie. Ils roulent tranquilles. Tom voit deux silhouettes sur le bas côté et un peu plus loin, tout à coup, un bruit, la voiture fait des embardées et termine dans un fossé. Tom aperçoit les 2 silhouettes, dont l'une filme. Sa femme est morte. dans le rétroviseur il aperçoit Mathieu ; il respire. Puis c'est le trou noir, le coma. Il se réveillera 12 ans plus tard.
L'histoire commence lentement. Je pensais stopper ma lecture mais comme j'ai l'habitude d'aller jusqu'au bout de mes lectures, j'ai insister et là ... bim ... Jacquot et Gabriel, 2 jeunes, apparaissent et on commence à accrocher. En fait c'est plus qu'accrocheur, on n'arrive plus à arrêter la lecture !!!
Bon il y a une scène de torture animale que j'ai détesté bien sûr mais pour le reste ... plusieurs scènes violentes !!!
Âmes sensibles s'abstenir
Pour celles et ceux qui aiment ce genre de lecture, il y a beaucoup de détails sur les scènes très difficiles
N'hésitez pas, foncez !!
Pour un 1er livre tu y es allé très fort CETRO, bravo !!! et je retiendrai la "Bouille à bisous"

Pendant toute ma lecture, j'ai alterné crise de rire et crise de larme! Je savais dés le départ où je mettais les pieds en commençant. L'auteur l'a bien signalé dans la préface. Ce livre serait le plus noir qu'il est écrit. Et je veux bien le croire!! Beaucoup d'émotions m'ont traversé. Non, attendez, elles ne m'ont pas traversé, je les ai prise en pleine face plutôt! J'ai encore des images dans la tête... Images que la Brigitte Bardot au fond de moi n'a pas supportée. Des scènes tellement bien décrites qu'elles en deviennent si réelles. Je remercie l'auteur pour toutes les touches d'humour que ce roman contient, parce que sinon je serais encore en train de pleurer à l'heure qu'il est, je serais à deux doigts de la dépression... La fin m'a explosé au visage, me retrouvant encore une fois aux larmes, moi qui mets pourtant des barrières quand je sens que la lecture va me secouer, là je n'ai pas réussi... le pire dans tout ça, c'est ce dire que quelque part, cela pourrait réellement être comme ça dans 12 ans! La violence est déjà tellement présente que je ne serais pas surprise qu'une espèce de cinglé soit capable de faire de tels horreurs et ça, franchement ça fait peur! Heureusement, j'ai pu compter sur ma « bouille à bisou » à moi, comme Tom a pu compter sur la sienne!
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