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EAN : 978B0787B7ZN3
297 pages
(11/12/2017)
4.29/5   43 notes
Résumé :
Soyez prêts à vivre d'intenses moments de lecture en immersion totale. Retenez votre souffle, économisez-le... car vous allez en manquer ! Nostalgie, sourires, rires, chagrins et peines, prenez dès aujourd'hui rendez-vous avec vos sentiments les plus profonds et puissants, retrouvez-vous face à vous-même."Nostalgie, puissance évocatrice des souvenirs.Après dix ans d'absence, me voici de retour sur les terres qui m'ont vu naître, pour accompagner mon père dans ses de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Je reviendrai hier de Cetro ( Cédric Veto), une merveille!
Ce livre est un morceau d'âme et une leçon de vie.
Un récit à la fois emprunt de suspens et de poésie.
Tout est pesé, senti, justifié, à sa place, en douceur, comme une évidence.
Cedric use volontiers de métaphores, allégories, litotes, et de conjugaisons aujourd'hui désuètes, pour réveiller en nous comme chez son personnage la petite madeleine de Proust.
L'histoire de Franck, qui revient chez lui après 10 ans d'absence suite à une brouille avec son père, est bouleversante.
Il se rend au chevet de celui ci pour l'accompagner dans son dernier voyage.
Ce retour au sources va le faire replonger dans un passé où se mêlent les joies et les peines d'une adolescence placée sous le signe de l'amitié et de l'amour.
L'auteur alterne habilement entre les narrations de ce passé pas si lointain, et du moment présent afin de nous mener doucement sur la voie qu'il a choisi.
Cedric a un talent inné pour nous embarquer à chaque fois.
Point de mièvrerie dans cette histoire, non juste une palette d'émotions que seul lui sait nous décrire avec une justesse déconcertante.
Impossible de rester insensible.
A la fois bouleversant et jouissif, tendre et violent, drôle et dramatique, mignon et cruel, Je reviendrai hier et sans doute l'un des plus beau roman que j'ai lu jusqu'à aujourd'hui.
C'est sans flagornerie que je le dis, j'y ai trouvé un écho, comme vous le ferez sans doute.
Préparez vous à sourire et à verser quelques larmes.
Je l'ai déjà dit, mais ne cesserai de le faire, Cedric est un des auteurs les plus doué de sa génération. Un auteur hors norme qui peut écrire le plus noir comme le plus beau, et ce, comme si c'était facile, banal, donné à tout un chacun alors que c'est loin d'être le cas.
J'ai beaucoup lu ces dernières années, mais c'est un des rares auteurs que je lirai quel que soit le thème abordé, parce que la plume est tout simplement époustouflante de vérité et de beauté.
Je souhaite à ce livre le succès qu'il mérite et je vous conseille vivement de le lire, ne serait ce que pour vous faire du bien, et replonger vous aussi dans ces souvenirs parfois trop enfouis mais qui font les petits bonheur de la vie.
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Cetro mérite vraiment la reconnaissance des grandes maisons d'édition. Sa plume est superbe, parsemée de magnifiques métaphores dans un vocabulaire mélangeant le lyrique et le populaire. Simplement surprenant. Ce roman tragique replète d'émotions et se termine de façon magistrale. Seul petit bémol, je doute que certaines pensés d'ados prépubères ne soient aussi élevées dans leur maturité, mais bon

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Le roman de l'année 2017, celui qui restera ancrer dans ma mémoire. Celui qui vous remue tant que pour trouver les mots et le décrire c'est très difficile. C'est un feu d'artifice d'émotions vives et fortes, très fortes. Ce sont à la fois des explosions et implosions dans le coeur. le mien bat encore très fort… le palpitant en saccades, je referme ce livre. L'auteur a de l'amour et nous le livre, avec poésie ou joutes verbales. Chaque mots posés, chaque phrases lues, ont multipliés de réels chamboulements, juste une magnifique écriture, juste ce qu'il faut là où il faut, rien d'extravagant. Cédric nous donne sans restriction une histoire exceptionnelle. Comment expliquer que dès les premières lignes je suis passée à une couleur blanchâtre, que sur certains passages je suis restée en apnée, que j'ai cru briser ma liseuse tellement je la serrais, la crispation dans tout mon corps, dans l'attente de l'évènement suivant. Pas de genre ou de style commun ici, mais du "Cetro", entier, vrai, âme déposée sous nos yeux. Il faut en prendre soin… "Etes-vous prêts, prêts à tout lire"? Prêts à entrer dans ce récit et ne pas en ressortir indemne? Pour ma part, je vais me refaire une seconde lecture pour à nouveau m'en imprégner, pour être à nouveau aux côtés de Franckie, parce que des émotions comme celles-ci j'en redemande. Relire parce que maintenant je sais… Quelques mots : Famille, amour, rêves, amitiés, souvenirs, douleurs… Je ne peux en donner plus au risque de dévoiler l'histoire. Mon retour est fait à chaud, avec le coeur qui a encore des ratées. Je vais attendre avec impatience vos ressentis. Boites de mouchoirs en papier indispensables. Cédric tu as su (encore une fois de plus) toucher quelque chose de très profond en moi. Merci !!
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Coup de coeur ! de l'émotion à l'état pur.

À dire vrai, je n'étais pas vraiment emballée à l'idée de lire « Je reviendrai hier ». le résumé ne m'avait pas vraiment attirée, un homme qui revient dix ans après dans sa famille pour assister aux derniers moments de son père et qui se remémore ses souvenirs d'enfance, en règle générale, je fuis ce genre de littérature susceptible de me rappeler des moments que je préfère oublier. Seulement, c'est du Cetro et ça fait toute la différence.

Lire Cetro, c'est plonger dans un maelström d'émotions, les ressentir sans garde-fou. Pas de place pour la tiédeur ! L'auteur est un amoureux de la Nature et il sait nous faire partager son émerveillement devant la splendeur d'une orchidée sauvage, la beauté d'un étang sous le soleil. Il nous rappelle combien le temps nous est compté ainsi que l'importance d'être présents pour nos proches et de leur dire notre amour tant que nous le pouvons, tant qu'ils sont encore présents.

Ses descriptions de la nature sont d'une telle précision et délicatesse que j'ai eu l'impression de me retrouver aux côtés de Franckie et de voir par ses yeux. J'entendais presque l'accent du sud-ouest en lisant les dialogues. L'amour qui unit ses parents, mais également celui qu'il éprouve pour eux m'a bouleversée, cet amour qui se cache pudiquement derrière l'humour et que Cetro sait tellement nous partager. Derrière les phrases, j'ai senti battre le coeur de l'auteur.

J'ai fondu devant l'image du gosse mal dans sa peau qui compensait sa solitude dans la contemplation de la nature et j'ai ri à ses frasques. Cetro se fait poète pour revivre ses joies d'enfant, ses mésaventures avec son meilleur ami Didier, dit Didou, la tendresse et l'innocence de son premier amour pour Fanny, sa Fanette comme il l'appelle, la complicité avec son frère Chris. Et puis il y a son amour d'amitié pour Jules, le frère de Fanny. de retour auprès du lac qui a bercé ses aventures, Franckie se remémore le passé au point de lui donner vie et j'ai cru voir danser les fées d'eau de l'étang dans un rayon de soleil.

Comme souvent avec Cetro, le malheur et la souffrance ne sont jamais loin. Il aborde les thèmes de l'enfance maltraitée et dénonce la différence qui suscite le rejet et fait de celui qui en est l'objet un coupable idéal. Il m'a fait passer de l'attendrissement à l'émerveillement, du rire aux larmes. J'ai été révoltée par l'injustice de certaines situations. Jusqu'à l'apothéose du final qui m'a laissée complètement sonnée.

« Je reviendrai hier » est pour moi le livre le plus abouti de l'auteur, le plus bouleversant. Cetro est un magicien, il nous prouve qu'il peut tout écrire. C'est également un maître manipulateur qui nous surprend, nous retourne. Il passe de l'univers magique de l'imaginaire d'un enfant à ce qu'il peut y avoir de plus sordide chez l'être humain, il nous parle d'amour avec pudeur et délicatesse, sa plume se fait poésie, magie puis il nous plonge dans l'impensable.

Conclusion : je ne peux que vous recommander ce livre qui est d'une richesse insondable, d'une beauté bouleversante. Il vous parlera de la vie, de l'amour et de l'amitié, de la famille et de tellement plus…
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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Encore un moment de pur bonheur que de lire "un nouveau chef d'oeuvre" de Cetro.
Dès le début, le lecteur se met complètement dans la peau de Franckie pour évoluer "dans son monde imaginaire":
ce sont d'abord les retrouvailles entre les parents et leur fils, après dix ans d'absence...et c'est plein de tendresse retenue, d'émotion, de sensibilité et de pudeur!.
puis, c'est la rencontre entre un enfant maltraité et un adulte au visage"cabossé", de gueule cassée de monstre.
il y a beaucoup de douleur, de souffrance et de colère.
puis c'est "la construction d'un rêve", pour fuir la réalité de violence en se fabriquant et en plongeant dans un monde imaginaire, qui permet de se donner un souffle de vie et de bonheur, tout cela pour protéger des êtes vulnérables.
c'est trouver refuge dans l'imaginaire quand le cerveau fuit et refuse la vérité (refuge de retraite mentale) et vivre dans un monde parallèle ....
Et soudain, quand tout ce monde de l'esprit se déconstruit: quelle "chute", à laquelle on ne s'attendait pas....quel talent avec lequel Cetro nous avait embarqué.
C'est construit avec une subtile habileté, avec une incroyable imagination et écrit avec une réelle poésie.
C'est, pour moi, "une oeuvre sublime" et je reste encore sous le charme de l'écriture de cet auteur. Merci à lui!.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
On va construire un pont entre deux mondes.
Ces deniers mots résonnent encore aujourd'hui à mes oreilles.
Un pont, un passage entre deux mondes. Intoxiqués par notre propre pieux mensonge, nous étions aussi excités que s'il était réalité. Je soupçonnais même Jules de savoir, mais d'accepter le rêve comme une solution, un pansement à SA réalité. Sa douloureuse réalité.
Nous n'aurions de cesse dès lors de travailler à la réalisation de ce projet un peu fou. Tous ensemble.
Nous formerions une équipe, une famille.
Pour construire un pont vers le bonheur.
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Cette incroyable sensation éprouvée à l'approche de chaque été de ma jeunesse, je ne l'ai plus jamais retrouvée par la suite.L'impression de liberté, et d'avoir devant moi l'éternité pour jouer, bronzer, arpenter la nature. Pour "faignasser" et "couniller", comme disait mon père.
Loin des menus soucis liés à l'école, devoirs, notes, bagarres. Filles.
Je n'étais pas très doué avec ces dernières, pas très apprécié non plus, à vrai dire.
Mon manque d'assurance ne leur a jamais plu, je les mettais mal à l'aise par mon attitude gauche.
Ce qui ne m'a jamais empêché de les regarder de mon œil de garçon.
C'était donc pour moi le plus important problème rencontré à l'école. Le plus préoccupant, le plus envahissant.
Aussi, lorsque je me retrouvais livré à moi même dans les bois et les champs environnants, j'oubliais cette obsession d'un jour pouvoir plaire à quiconque au profit d'une paix intérieure née de la solitude et de la contemplation de la nature.
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Je l'enserre à mon tour, l'entoure de chaleur, d'attention et d'amour.
Je ne saurais dire combien de temps nous restons ainsi, figés dans le temps.
Les premières paroles peinent à quitter nos gorges serrées, comme si les mots grossis du poids de l'interminable séparation ne devaient plus jamais pouvoir franchir l'espace de nos cordes vocales.
Ce silence forcé, long et douloureux, a forcément laissé des traces. Certes, nous nous sommes régulièrement parlé au téléphone, mais le filtre du combiné nous a coupés de l'essentiel : le contact visuel et physique.
Difficile de retrouver ses repères, de faire comme si nous nous étions réellement quittés la veille pour nous retrouver ce matin.
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Le passé rode dans ce couloir et vient à nouveau me percuter et me déstabiliser.
Je me retrouve à sept ou huit ans dans ce même couloir, face à ma mère, sourcils froncés, doigt pointé dans le même geste m'invitant au mutisme pour préserver le sommeil de papa qui travaillait de nuit.
Mon frère, ma sœur et moi avions toutes les peines du monde à intégrer le fait qu'il nous fallait être discrets, et qu'il était important et capital que notre père puisse se reposer.
Je crois que nous nous en foutions, ou tout au moins que nous ne nous rendions pas compte à quel point il pouvait être fatigué. Égoïsme de gosses, qui ne conjuguent le monde qu'à la première personne du singulier.
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Les émotions se bousculent en moi, si puissamment... tout revient en force, des milliers d'images sorties de mon passé, si réelles que je pourrais les confondre avec mon présent.
J'irai rendre visite à ce passé joyeux, demain. Ou après-demain. Mais pas aujourd'hui. Pas maintenant.
Je redémarre, m'engage sur cette petite route bordée d'ormeaux et d'acacias, le long de laquelle se trouve la maison de mes parents.
Cette route que j'ai arpentée à l'en user durant toutes mes jeunes années.
Celle que j'ai empruntée pour fuir, il y a 10 ans.
Route du paradis. Que cette appellation a pu avoir de sens, pour moi, à cette époque-là !
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