AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 343 notes
5
30 avis
4
43 avis
3
7 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il m'a fallu un peu de recul après avoir vu le film et lu la BD juste après pour pouvoir en faire une chronique. le film est tellement époustouflant et chargé en émotions que forcément, j'ai trouvé qu'il manquait des choses dans un format roman graphique (Je n'ai pas encore lu le livre).
Une petite semaine après, je me rends compte que l'essentiel est là, que les dialogues d'Ingrid Chabbert retranscrivent bien l'univers déjanté de l'histoire créée par Olivier Bourdeaut, une histoire de folie et d'amour fou. Les illustrations de Carole Maurel un peu rétros, aux personnages très expressifs, et teintées de couleurs chaudes reflètent bien cette ambiance de gaieté, de folie, de vie et d'amour. Des couleurs plus douces rythment les moments plus tristes.
Ce roman d'une grande poésie, plein d'extravagances mais aussi d'amour, de mélancolie aussi et de tristesse est bouleversant. Et que dire de Mademoiselle Superfétatoire...
Beau et triste, triste et beau, magnifique en tout cas ! Je ne veux pas divulguer car c'est une histoire qui doit se découvrir ! Une belle réussite !
Commenter  J’apprécie          5920
La danse, toujours et encore la danse, Mr. Bojangles de Nina Simone, le jour la nuit, tourner, tourner toujours, le temps, quel temps, passe t-il? Ce couple si uni, lui Georges, elle dont le nom change jour après jour, l'enfant qui suit profitant de cette vie déjantée à la place d'une vie d'ennui à apprendre et puis l'oiseau exotique accompagnant la folie.
Respirer, profiter, s'amuser vivre sa vie et ses envies. Laisser ce qui fâche ou risque de fâcher dans ces enveloppes, entassées dans un coin de pièce, oubliées, inutiles. Et pourtant, la vie existe et coule et vous rattrape, forcément, indubitablement...
Alors le monde, son monde s'écroule.
Mais, oui, nous serons toujours ensembles...
Un conte, une fable, un poème, oui tout ça à la fois. Une beauté de lecture, un moment privilégié, beau, joyeux, romantique mais triste aussi.
Je n'ai pas lu le livre de Bourdeaux, je ne crois pas que je le lirai. J'ai eu tout ce que l'on peut souhaiter d'un roman : un texte bien scénarisé et des dessins qui collent impeccablement aux personnages tels que l'on peut se les imaginer.
Dessins attachants, rythmés comme la danse qui définit le roman, couleurs chaudes et aérées. Bref, comme j'aime.
La couverture plus jolie que celle du roman où l'on voit la danseuse lancer un regard énamouré à son cavalier.
Aimer à perdre la raison, aimer à n'en savoir que dire, à n'avoir que toi d'horizon...comme disait le poète.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          483
Contrairement au roman dont la lecture avait d'abord été en dent de scie pour finalement m'embarquer totalement, cette adaptation en bande dessinée m'a séduit d'emblée.

Sans doute la finesse des dessins alliée au camaïeu des couleurs, un je ne sais quoi en adéquation avec ses personnages illuminées.

Enfin, cette ambiance si particulière, un peu rétro, entre loufoquerie et folie douce, une façon de tordre le coup au réel mais pour combien de temps encore ?

Laissez-vous bercer par Mr Bojangles…

Lien : https://bouquins-de-poches-e..
Commenter  J’apprécie          393
Ingrid CHABERT Carole MAUREL : En attendant Bojangles.


Je lis des BD, toutes sortes de BD, pour enfants, pour ados et ce n'est pas ma première adaptation de roman en roman graphique. J'ai reçu un véritable uppercut. J'étais donc à la recherche du roman d'Olivier BOURDEAUT, « En attendant Bojangles » sur les rayons de la médiathèque. Pas De livre mais la BD. Quelle belle surprise. Ce couple, Georges et son épouse aux multiples prénoms qui danse le jour, la nuit, sur la musique de Nina SIMONE, oubliant même de conduire leur enfant à l'école. Et cet oiseau exotique, Mademoiselle Superfétatoire qui a un rôle très important !!!

le graphisme est superbe. Les dessins naïfs narrent l'histoire loufoque de cette famille atypique. L'expression de ce couple déjanté est surprenante. Ce couple , amoureux , aimant leur enfant, vit dans la folie de la danse qui conduit même l'épouse jusqu'au délire. le choix des coloris est bien adapté à la situation. Les textes sont remplis de tendresse, d'amour, de désillusion. Merci aux autrices.

Je vais maintenant lire le roman original. Je n'ai pas vu le film. Je suis donc dans l'expectative et je pourrai comparer les diverses versions. A l'occasion je vous rendrai ma copie, vous délivrerai mon ressenti. Bonne journée. (05/04/2022).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          180
Je n'avais pas encore lu le roman d'Oliver Bourdeaut lorsque la BD est tombée entre mes mains. Par contre, j'avais entendu parler du roman et l'avais ajouté à ma PAL.
Un couple s'aime d'amour fou sous les yeux de leur petit garçon. Ils ne vivent que pour le plaisir, la fête et dansent sans cesse sur Mr Bojangles de Nina Simon. Rien ne peut les ramener à la réalité et ils sont complétement déconnectés des contraintes de la vie. Impossible pour eux de conduire leur fils à l'heure à l'école. Celui-ci doit gérer seul son heure de réveil, avec l'aide de Miss Superfétatoire, l'oiseau exotique du couple, quand ses parents ne l'amène pas en vacances pendant les périodes scolaires... Ils ne voient pas non plus l'intérêt d'ouvrir leur courrier ce qui les conduira bien sûr à de sérieux problèmes avec l'administration fiscale. On comprend peu à peu que le comportement fantasque de la mère qui se fait appeler alternativement Antoinette, Hortense, Madeleine, Eglantine, Marie-Louise ou encore Honorine, est lié à des problèmes psychiatriques, bipolarité et schizophrénie. Elle sera internée dans un établissement spécialisé duquel elle s'enfuira rapidement avec l'aide de son mari, Georges et de son fils. Mais son état ne fera qu'empirer jusqu'au moment où elle trouvera une solution pour se débarrasser de cette malédiction… Et comme Georges lui a juré de la suivre partout, vraiment partout…
Je n'ai plus qu'une envie : celle de lire le roman à l'origine de cette BD.
Commenter  J’apprécie          171
J'ai eu l'idée de mettre en boucle la musique de Nina Simone, pour continuer de me prélasser dans les BD aujourd'hui... Sans avoir bien mesurer l'intensité de cette histoire là.

Au deuxième tiers je pleure d'émotion vive et ne m'arrête plus.

L'extase et les trous profonds de la maladie psychiatrique, exposés sous les yeux d'un enfant. Quand la légèreté s'acoquine d'un défi quotidien dans une famille.

Le rendu est explosif en version graphique.
Je vais me jeter rapidement dans le roman d'Olivier Bourdeaut voir de quel bois est façonné cette source d'adaptation. Il ne semble pas avoir pris peur de traiter un face à face avec ce sujet délicat.
"Puisque je vous dis que je n'ai fait que détruire ce que je voulais garder pour moi!"
Commenter  J’apprécie          152
Une BD belle, folle, tendre et tragique. Une histoire comme une bulle de savon belle et légère mais qui finit par éclater.
Je reste presque sans voix (et avec quelques larmes aux coins des yeux) en refermant cette BD avec la furieuse envie de la recommencer depuis le début.
Je n'ai pas le lu le roman de Olivier Bourdeaut (mais je vais m'atteler à combler cette lacune) mais j'ai trouvé cette adaptation très riche et très profonde.
Je suis également très admirative du travail de Carole Maurel en général et je trouve qu'ici, il colle parfaitement à la narration.
Je ne vais pas m'étendre, je vais juste vous encourager à lire cette BD. Moi, je cède, je vais la relire directement une seconde fois.
Commenter  J’apprécie          110
Ce roman graphique est une petite bulle, une touche d'amour, une touche de folie.
Le graphisme est jolie et tendre, même les angles. La mère est parfaite, les décors soignés, l'ambiance impeccablement rendu, les couleurs judicieuses. Franchement, j'ai vraiment beaucoup aimé.
L'histoire est belle, pleine d'amour, de folie heureuse...puis moins. Mais rien d'horrible, de plombant. L'amour dans ce couple est impressionnant, tellement beau. C'est fou mais ça fait envie.
Je n'ai pas lu le roman. Mais j'en ai bien envie maintenant.
Commenter  J’apprécie          110
Comme le roman, j'ai adoré l'adaptation en bande dessinée. J'ai retrouvé la bouleversante histoire d'amour de cette famille, la fantaisie, la joie, l'insouciance, la poésie puis la maladie et la mort, un concentré d'émotion magique. Un seul bémol, je trouve les couleurs un peu ternes comparées à la chatoyance générale. Foncez pour voir le monde autrement, rire et pleurer, danser aussi, quel programme.
Commenter  J’apprécie          80
Je n'ai pas lu le roman mais cela me donne maintenant plus envie de le découvrir. Plus encore qu'avant.
Une excellente BD où la simplicité des dessins et des dialogues est néanmoins en opposition avec la complexité du sujet.
Comment donner à voir et à ressentir la folie ?

Les auteure & illustratrice s'en sortent néanmoins avec brio : de petites cases colorées & fourmillantes de fantaisies pour la version positive et de grandes planches noircies & dépouillées pour la version négative. C'est toujours le point de vue de l'enfant qui nous accompagne dans cette histoire, de l'amour & l'admiration qu'il porte à ses parents et de la solitude qui en découle, exclu de ce couple hors-normes.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (574) Voir plus



Quiz Voir plus

L'étrange boutique de Miss potimary

Comment s'appelle la femme de Paul- Auguste ?

Françoise
Caroline
Léonie

5 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : L'étrange boutique de Miss Potimary, tome 1 : La boîte à secrets de Ingrid ChabbertCréer un quiz sur ce livre

{* *}