Cet épisode, toujours vécu par songe dans le passé pour le héros Flavien, est consacré à Heliogabale devenu Empereur, fou sanguinaire sans limites, qui impose la religion de Baal à ses sujets et provoque l'effondrement de Rome.
Dans ce tome, les rapts d'enfants sont liés à des pratiques sacrificielles à Baal.
Un épisode terrifiant, collant moins à la vérité historique.
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Même si ça n'est absolument pas une lecture indispensable, ce volume peut être une bonne intro pour la suite…
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- Il nous plairait de voir notre mère et notre grand-mère siéger au Sénat. Leurs mérites leur donnent ce droit. Je t’engage donc à inscrire leurs augustes noms sur la liste des Pères Conscrits. Ah oui ! Pendant que vous y êtes, ajoutez donc ceux de mon aurige et de mon coiffeur. Ils dépareront pas dans votre vénérable assemblée..
- Mais… C’est un sacrilège ! Jamais le nom d’une femme n’a figuré sur l’album sénatorial !
- Il faut un début à tout.
- Es-tu bien membré Caius ?
- euh ?… Je… Qu… quelle importance ?
- Je te choque ? Je t’avoue que mon ardent désir de confier les plus hautes distinctions à des hommes montés comme des ânes ! Leur virilité conviendrait mieux à la gestion de l’Empire que cette assemblée de vieillards aux boruses desséchés qui siègent au Sénat ! Et puis leur semence, offerte en sacrifice à Ba’al assurerait la fertilité de Rome. Le monde entier doit forniquer à tout va : c’est un devoir sacré !
- Mais il est complètement cinglé !
- Il va falloir que tu renonces à tes habits de grand-prêtre.
- Non, grand-mère ! Je refuse d’endosser la toge ! Je déteste ces vêtements de laine grossière, indignes de ma sensualité.
[Gannys] Il serait indécent que tu te présentes à Rome dans ce costume. Tu vas choquer Rome dans ce costume. Tu vas chiquer les traditions du peuple et du Sénat. Au mieux, tu seras tout simplement ridicule…
[Héliogabale] Comment oses-tu outrager ma dignité devant tout mon état-major, Gannys. Ce n’est pas parce tu baises la mère de César que tu possèdes des droits sur lui ! Je t’emmerde, Gannys.
La foule est ainsi : on ne mord pas la main qui vous nourrit.
- Le préfet Julianus est en train de rempoter une grande victoire !
- Heureuse nouvelle ! Car vois-tu, César, je n’ai guère confiance en la loyauté de tes renforts. La deuxième légion n’a reçu aucune gratification depuis ton avènement. Ses soldats renâclent à se battre et leurs officiers craignent une rébellion.