L'oeuvre de Chane est de toute beauté, je ne me souviens plus comment je l'avais repéré. Peut-être une publicité. Dans tous les cas, je me rappelle avoir flashé dessus. Je n'ai pas beaucoup de livres d'art à la maison, à part 2 ou 3 de
Benjamin Lacombe que j'apprécie beaucoup. Je reste donc dans le même thème, de l'imaginaire et du bestiaire.
Le livre en couverture rigide est d'un touché lisse et agréable, comme dirait ma fille « c'est satisfaisant » de le tenir en main. Les dorures sur tranches, les enluminures et les tâches qui seraient, parait-il, le fait du dragon Lugryn lui confère un air de document ancestral.
Les couleurs des merveilleux dragons croqués sont chaudes et lumineuses, beaucoup de ton ocre, sanguine, doré, bleu et argent sur fond noir ou parchemin. le rendu est magnifique ! Toutefois, pour les personnes qui n'ont pas la vision nette, il sera difficile de lire certains textes écrits en doré mat sur fond noir.
Le contenu lui, nous laisse quelques histoires sur les dragons croisés ou estimés de l'oeuf-monde Dréankë. Il est rédigé par Edith au fil de ses pérégrinations avec son dragon bleu et orange Lugryn. Il n'y a pas vraiment d'émotions ressenties à la lecture des fables, mais ce n'est pas vraiment la vocation d'un bestiaire.