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3,83

sur 226 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre sur le deuil à l'adolescence. Et sur la renaissance.
Un ado voit sa soeur jumelle mourir lors du tsunami en 2004 en Asie.
Ce livre évoque la perte d'une soeur, jumelle de surcroit. On suit les différentes phases de son deuil, ses réactions face aux autres et face à lui-même ; puis sa reconstruction et sa reconnaissance de soi qui arrivent peu à peu, contre son propre désir.
Le hasard des rencontres lui permet de se projeter sans sa soeur. de nombreux sentiments jalonnent cette histoire : culpabilité, colère, questionnement...
La façon de mourir, ici à travers le tsunami et cette vague mortelle, est bien choisir pour cette histoire. Cela permet aussi d'imager la vie, ce va-et-vient entre la joie et la tristesse, les bons et les mauvais moments du passage sur terre de chaque humain, de la naissance à la mort de chacun.
J'ai aussi trouvé très intéressant le passage où Max "se souvient" de sa vie in-utero avec Jade. Cette 1ère mort lors de sa naissance due à la séparation de sa jumelle, puis cette renaissance seul face au monde.
Puis de nouveau cette séparation sur cette place pour renaître à la fin, malgré l'absence... de nous dans ce passage l'image de la vague.
Un roman qui se lit vite, très vite, pour les adolescents. Mais pas que...
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C'est tout à fait par hasard que je suis tombée sur la fiche de ce livre il y a quelques temps déjà. J'ai eu très envie de le lire, je l'ai bien entendu ajouté à ma wish-list et je l'ai un peu oublié. Mais il y a quelques semaines, j'ai eu l'opportunité de l'acheter pas trop cher dans sa version ebook. J'ai sauté sur l'occasion et comme il s'agit d'un court récit, je l'ai lu dans la foulée. Ca m'a pris genre 2 heures ...

Il fait beau, ce jour-là, à la terrasse de l'hôtel. La famille est attablée. On discute d'un temple à visiter. Mais avec cette mer turquoise... Maxime n'a aucune envie de bouger. Il va rester ici, tranquille, à profiter de la plage avec Jade, sa soeur jumelle. Quelques minutes plus tard, une vague apparaît. Une vague qui n'en finit pas de grossir. Une vague qui engloutit tout. Dans leur course folle, Jade lâche la main de son frère.Pour Max, il n' y a plus de mots. Plus de larmes. Plus de présent. Plus d'avenir. Pourra-t-il survivre à ce drame ?

Je trouve la couverture très jolie ... enfin jolie dans le sens où elle illustre très bien le livre. En effet, il est là question du tsunami. Nous faisons la connaissance de Maxime, très beau gosse, très tête à claques en fait qui passe ses vacances en Thaïlande et qui décide de ne pas suivre sa famille alors qu'elle s'apprête à partir visiter un t emple. Sa soeur jumelle, Jade, décide de rester avec lui ... Jusqu'à ce que la vague arriver, devaste tout sur son passage et prend la vie de Jade. du coup, la couverture est la parfaite illustration de la solitude dans laquelle Max va sombrer.

J'ai trouvé le personnage de Maxime très attachant, il vit un véritable traumatisme et il s'en trouve bien évidemment changé. Bien que j'ai parfois trouvé le fil de sa vie un peu tiré par les cheveux et difficile à trouver réaliste une fois qu'il rentre en France avec sa famille, j'ai vraiment vibré avec ce jeune homme. Son histoire ne peut que boulverser le lecteur.

Surtout que le bouquin est très bien écrit. Les phrases sont courtes, les mots sont forts et font mouches à chaque fois. C'est très plaisant à lire, c'est aussi rapide puisque le récit ne comporte que 176 pages. Des pages fracassantes, qui emportent tout sur leur passage comme le tsunami ...
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2004, Asie. Une journée de vacances qui devait être parfaite, dans ce paradis aux lagons turquoise et à la végétation luxuriante.
Une journée insouciante à ne rien faire, si ce n'est profiter de la mer sous un soleil magnifique.

Et puis… Les oiseaux s'envolent dans un grondement assourdissant, la mer se retire brusquement. En quelques minutes à peine, la stupéfaction, l'incompréhension, les regards inquiets, la confusion, le déni, la panique et la terreur brute. le paradis se transforme en chaos infernal et meurtrier.

Maxime s'en sort de justesse. Jade, sa soeur jumelle, n'aura pas cette chance.

Après la vague, c'est le long cheminement que devra endurer l'adolescent de 16 ans pour affronter ce deuil qui le marquera au fer rouge durant toute sa vie.

Avant de pouvoir se reconstruire, il connaitra la honte d'être encore en vie quand sa soeur, et tant d'autres, sont décédés. Il endurera également la culpabilité. La colère. le déni. L'injustice. La douleur de l'absence.

Des personnages emblématiques vont lui permettre de se relever, de panser progressivement ses blessures, d'avancer. Et de revivre, tout simplement.

Ce roman, relativement court, adopte un ton laconique, direct, très épuré, presque dépouillé. Les phrases, les descriptions, les chapitres sont concis. Ce parti pris peut déconcerter mais, en ce qui me concerne, il ne m'a aucunement gênée. Pas de place pour le superficiel, seul l'essentiel est conservé.

Il est vrai que la psychologie de Maxime n'est pas hyper approfondie. Ce n'est pas un roman introspectif. Je pense plutôt que l'auteure a souhaité orienté son histoire vers la résilience de l'adolescent. Vers sa capacité, après avoir vécu le pire, à s'ouvrir peu à peu à nouveau à la vie. A se réconcilier avec ce passé douloureux. Et, surtout, à se souvenir de sa soeur en étant, non plus meurtri, mais apaisé et confiant en l'avenir.

C'est d'ailleurs ainsi que je vois sa « fugue » de l'hôpital , fugue qui le mènera jusqu'à Prague : comme une métaphore illustrant son cheminement initiatique vers le retour à la vie.
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Ce qui m'a plus dans ce livre? C'est, en premier lieu, l'histoire et le fait que cela soit une fiction. Je voulais d'abord, lire une fiction avant d'entamer la lecture de récit autobiographique sur le Tsunami de 2004. le personnage principal Max, m'a beaucoup plus. Même si des fois j'avais envie de lui mettre des claques, j'ai trouvé son parcours intéressant. J'ai aimé les rencontres qui l'a fait, ce sont des rencontres qui l'ont plus ou moins aidé . Mais, je trouve que l'auteur n'a pas assez développé le fossé qui se creuse entre Max et le reste de sa famille. Elle n'a pas totalement su transmettre toute la détresse et la colère de Max. Dommage.
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Hiver 2004, Maxime et toute sa famille passent leurs vacances sous le soleil de l'océan indien. le tsunami provoqué par un terrible tremblement de terre emporte Jade, sa soeur jumelle. Avec cette disparition, le monde Maxime s'écroule. Il se débat avec la culpabilité, une certaine violence et cherche le sens à sa vie dévastée. La fugue devient alors une tentation.
Roman destiné aux adolescents, « Après la vague » est un long et douloureux chemin entre l'anéantissement et la reconstruction, sur lequel le jeune héros rencontrera de belles personnes. Touchant et émouvant.
Sélectionné pour le Prix des lecteurs 13-16 ans le Mans Sarthe édition 2015
http://prixdeslecteurs.wordpress.com/
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Le thème du deuil est traité avec beaucoup de finesse. L'évolution du personnage principal en fait un personnage attachant. Plein d'émotion grâce à l'écriture délicate d'Orianne Charpentier, ce roman comporte cependant quelques situations peu réalistes qui ne le servent pas.
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Maxime est en vacances avec sa famille, sous les cocotiers. Attablé à la terrasse d'un hôtel, l'adolescent refuse de suivre ses parents dans la visite d'un temple et préfère profiter de la plage. Jade, sa soeur jumelle, décide d'en faire de même. La famille pense alors se séparer le temps d'un après-midi mais il n'en est rien. Ce jour-là n'est pas n'importe quel jour. Ce jour-là, une vague apparaît au loin. Une vague monstrueuse, appelée « Tsunami ». Dans leur course folle, Jade finit par lâcher la main de son frère. Elle ne reviendra pas.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Difficile de dire qu'on a passé un bon moment devant une lecture aussi dure et poignante. Après la vague fait partie de ces ouvrages qui secouent et où les émotions prennent à la gorge. Totalement introspectif, l'ouvrage se concentre uniquement sur la reconstruction de Maxime après le drame. Au cours des 160 pages que fait le roman, nous traversons avec lui toutes les étapes de son deuil qui prendra des années. Il s'agit d'un roman criant de vérité et de sensibilité qui résonnera en n'importe quelle personne qui a déjà perdu un proche.

Maxime est un gamin des plus attachants. Perdu, révolté, il a l'impression d'être le seul de sa famille à véritablement souffrir. En réalité, il envie ses parents et son frère qui parviennent à transformer leur douleur en force en participant notamment à des oeuvres caritatives pour envoyer de l'aide dans les zones sinistrées. Il aimerait faire pareil, mais il se sent tellement vide. Alors, il décide de partir à la rencontre de cette soeur avec laquelle il ne s'entendait plus. À travers les objets, les amitiés, les lectures qu'elle a laissés, il va réapprendre à la connaître. C'est le début d'un long pèlerinage pour l'adolescent, un pèlerinage qui finira par l'entraîner sur les routes de la France.

L'écriture joue pour beaucoup dans ce plongeon très réaliste dans l'âme de Maxence. Avec des mots simples, mais toujours justes, Orianne Charpentier use d'une grande virtuosité pour nous faire ressentir les émotions de son personnage. Et ça marche divinement bien ! On est, pour ainsi dire, happé par son style dès les premières pages et on se laisse bercer tout du long. C'est simple, efficace et pur, tout simplement.

Après la vague n'est clairement pas le roman de l'été le plus joyeux. Néanmoins si vous cherchez une lecture rapide qui vous fera ressentir des émotions fortes, je ne peux que vous le recommander.
Lien : https://minimouthlit.com/201..
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À 16 ans, Maxime passe ses vacances d'été en famille à l'étranger. N'ayant aucune envie de partir en excursion au temple il préfère la bronzette sur la plage. Sa soeur jumelle Jade refuse de le laisser seul et se dévoue pour l'accompagner. Et puis cette envolée brusque d'oiseaux blancs interpelle. S'en suit la montée en puissance d'une énorme vague qui engloutit tout sur son passage.
« Ce n'est plus une vague, c'est un escadron de chars monstrueux lancés à toute vitesse. »
Max et Jade s'enfuient en courant vers l'hôtel, sans y parvenir. Ils sombrent ensemble mais Jade disparaît à jamais.
« L'eau qui m'entoure n'est plus de l'eau. J'ai l'impression d'être happé dans de gigantesques mâchoires. Je suis pris, broyé, dévoré, avalé. »
Maxime, vivant, reste choqué et se sent coupable.
« Ma soeur n'est plus, voilà ce qu'il fallait que je leur dise. Elle était. Et je sens que moi-même je n'ai plus d'avenir, je n'ai même plus de présent. »
Il est entouré de sa famille et consulte un psy mais rien n'y fait, il n'arrive pas à mettre de mots sur sa souffrance. Comment parvenir à vivre lorsque l'on perd une partie de soi ? Max essaie de faire face à ce mal-être qui le ronge. Parviendra-t-il à survivre, seul, sans sa jumelle ?
« Comment avait-elle pu penser, ne serait-ce qu'une seconde, que je pourrais vivre dans ce monde sans elle ? Elle m'avait déserté, elle m'avait trahi. Elle m'avait laissé à cette existence misérable. Elle m'avait condamné à lui survivre, avec le regret de son absence et le remords de mon propre souffle. Il me semblait qu'en me projetant vers la vie, elle m'avait volé mon destin. »

Ce roman est basé sur l'après catastrophe, la culpabilité d'être en vie, l'angoisse de vivre seul, la reconstruction de soi, le deuil.
Une fluidité de lecture qui le rend addictif. Orianne Charpentier nous emmène vers des sentiments contradictoires. Nous pleurons la mort de Jade, nous nous émerveillons sur les rencontres que fait Max dans son parcours de reconstruction, enrageons lorsqu'il fait sa tentative de suicide, et puis espérons tout du long qu'il soit fort et s'en sorte.
Max est attachant, lui qui lutte chaque jour pour survivre à cette culpabilité de ne pas avoir sauvé sa soeur. Un long chemin à parcourir pour accepter le deuil.
Au final une lecture pas du tout déprimante, juste belle et authentique. Un retour à la vie.

« -Vis ! »

Lien : http://mesecritsdunjour.cana..
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Ce jour-là, Max et sa soeur jumelle Jade auraient dû être en excursion pour visiter un temple. Mais Max voulait profiter de la mer, et Jade est restée lui tenir compagnie. Lorsqu'une immense vague surgit et balaie tout, ce n'est pas la moitié de Max qu'elle emporte, mais tout ce qu'il était… le jeune homme, miraculé, devra entamer une longue reconstruction pour retrouver le sens de la vie…

Au final, ce roman n'a pas pour sujet central le tsunami, ou la reconstruction qui a suivi. le véritable propos du roman, qui pourrait se situer dans un tout autre contexte, c'est celui du deuil, qui plus est pour le survivant d'une paire de jumeaux. Pour ne rien arranger, Max porte une lourde culpabilité vis-à-vis du drame, puisque c'est pour lui que sa soeur était présente sur la plage ce jour-là. Se pardonner est alors bien plus qu'un défi, et se remettre à vivre semble impossible.

J'ai apprécié la métaphore de la vague, qui balaie toutes les certitudes de Max, tout ce qu'il croyait être et savoir, pour le remettre face aux choses essentielles de son existence. Sa famille, qui a perdu le même être cher, ne vit pourtant pas le même drame, et la reconstruction passera par des rencontres extérieures, des ailleurs. le tout est raconté avec sensibilité, sans en faire trop non plus, le ton est juste.

Au début du roman, Max est un adolescent sûr de lui. Il se croit fort et n'hésite pas à provoquer, voir à blesser sa soeur qui fut autrefois sa meilleure amie, son miroir. Tout cela va voler en éclats et nous retrouvons un jeune homme fragile et sans espoir. Son personnage est nuancé et crédible. Quant à Jade, elle semble une jeune fille admirable, ouverte, altruiste. Son portrait est sans aucun doute angélique, mais c'est parce que nous la voyons au travers des yeux de son frère. J'ai bien aimé également les personnages secondaires, Mickaël et la religieuse rencontrée sur la route.

Quant au style, il est plaisant, avec de belles descriptions et des émotions maîtrisées. L'auteure fait s'exprimer Max, d'une manière crédible pour un jeune qui aurait vécu ce qu'il a traversé.

Ainsi, c'est un roman sensible et d'une émotion maîtrisée que nous propose Orianne Charpentier. le thème central, le deuil d'un jumeau, est abordé avec justesse, et la métaphore de la vague amène de belles réflexions sur l'existence. A découvrir à partir de 14 ans
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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