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Rage, c'est une jeune fille. Rage, c'est la fureur de remonter à la surface de sa vie. Rage, c'est une chienne blessée, maltraitée, dans laquelle l'autre Rage va se projeter.
Rage, c'est l'histoire d'une nuit, d'une vie, d'un retour à la lumière après un passage par l'enfer. Celui de la guerre, des viols et de l'exil. Celui de la vie de réfugiée.
Ca pourrait être la suite de Refuges, de Heurtier. Mais en beaucoup plus fort, parce que plus subtil, plus sur le fil, plus secret.
C'est petit et costaud.

Challenge Plumes féminines
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Après leur rencontre dans une association d'aide aux migrants, Artémis a surnommé sa nouvelle amie Rage. le lecteur ne saura pas le véritable prénom de Rage, mais découvrira, par bribes, l'histoire tragique de cette jeune fille, et les blessures qu'elle essaie d'oublier. Un soir, Rage voit arriver un chien dans le jardin où elle s'est réfugiée, à l'écart d'une soirée trop bruyante. C'est un chien maltraité, dressé pour les combats illégaux, et blessé. Rage doit le sauver.

L'avis de Rachel, 14 ans : Ce récit m'a surprise, mais quelque peu déçue. Il m'a surprise, car ce court roman ne s'étend que sur une journée (la nuit plutôt), alors que le résumé m'incitait plutôt à penser que le récit se déroulait sur plusieurs jours. J'ai été déçue, car je m'attendais précisément à un roman qui explique l'enfance de la jeune fille et son lien avec le chien, mais ce n'est pas le cas. de plus, l'écriture de l'auteur n'est pas très fluide, car les phrases sont saccadées. J'ai eu du mal à rentrer dans le récit. 

L'avis de la rédaction : Un roman bref, percutant et émouvant.
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Elle se fait appeler "Rage". Son nom d'avant elle l'a enfoui au plus profond d'elle-même, avec les atrocités qu'elle a vécue avant de fuir son pays natal. Elle a rencontré son amie "Artémis", la seule à pouvoir l'aider à contrôler la bête qui la ronge. Mais c'est en croisant le chemin d'une autre bête, un molosse blessé, qu'elle va sortir de l'ombre. Sauver ce chien devient pour elle vital...

Un livre très court, qui se lit d'une traite. Un récit puissant et prenant pour les grands collégiens et les lycéens. Des thèmes d'actualité comme les réfugiés, la haine, l'amitié, traités sans filtre mais sans violence. Un récit à découvrir sans tarder.
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Une histoire avec une intensité et une profondeur à laquelle je ne m'attendais pas du tout. L'histoire d'une jeune femme qui a vécu l'enfer et dont les souvenirs l'empêchent d'avancer, de s'imaginer l'avenir. Jusqu'à cette nuit où tout va changer. Une fête à laquelle elle ne voulait pas se rendre parce qu'elle a peur des hommes, peur de tout ce qui pourrait s'y passer. Mais cette fameuse nuit, elle fera deux rencontres. La principale étant celle d'un animal blessé, elle va se reconnaître en lui et cette fois, elle sera celle capable d'aider, de protéger, de secourir. Une rencontre insolite qui va faire office pour elle de thérapie, va l'obliger à sortir d'elle-même pour aider.

Elle fera également la rencontre de Jean. Alors qu'elle était pleine de méfiance envers lui, il va comprendre l'attachement envers la chienne, sa volonté de vouloir l'aider et va tout mettre en oeuvre pour qu'elle aboutisse. Un soutien inattendu et inespéré. Un garçon qui va essayer de la comprendre, sans la juger. Il n'aura également pas peur de lui dire le fond de sa pensée. En même temps qu'elle va vouloir apprivoiser la chienne, ce chien de combat blessé mais pourtant très dangereux, Rage va elle-même se faire apprivoiser par Jean. Une nuit dans la vie d'une jeune femme, une nuit qui sera synonyme pour elle de renaissance. Une nuit qui va lui redonner l'espoir, la croyance en l'avenir.

Une histoire courte mais très prenante. Au fil des pages on va aussi en apprendre plus sur ce qui a fait de Rage celle qu'elle est. Une profonde blessure dont elle garde les causes en elle. Qu'elle a beaucoup de mal à raconter, jusqu'à ne plus être capable de dire son propre prénom. L'auteur réussi à créer chez son lecteur une profonde empathie pour cette jeune femme réfugiée. Et ce, alors même qu'il ne nous raconte pas tout en détails. Ce qui n'est d'ailleurs pas nécessaire car on se l'imagine très bien. Ça donne une certaine pudeur au texte.

Un récit poignant et émouvant, un coup de coeur.
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Un roman court qui fait le parallèle entre les horreurs subies par une jeune fille lors de son périple pour immigrer en Europe et le destin des chiens de combat.

Rage tente de se reconstruire après de nombreux traumatismes lors de son exil pour survivre. Artémis qui a vécu un parcours similaire l'aide à s'intégrer dans une certaine normalité.

Un soir, alors qu'elle se rend à une soirée, mal à l'aise, elle s'éloigne dans un recoin du jardin. Elle y croise un chien de type pitbull, qui s'est échappé. Elle décide coûte que coûte de le sauver...

L'auteur que j'avais rencontré avec les magnifiques "La vague" et "La vie au bout des doigts" évoque avec force une nouvelle fois des destins bousculés. Les deux héros ne sont pas totalement identifiés, ils n'ont ni nom ni origine comme pour mieux montrer l'universalité de leur situation.

La survie ne tient toujours qu'à un fil. Ici un mètre de couturier...

La plume nous fait vivre la détresse infinie de ces deux êtres liés par leur souffrance passée.
Il y a comme une osmose entre la jeune fille et la chienne dont le coeur semble ne pouvoir se réparer qu'ensemble.

Au rappel de la difficile conditions des femmes qui traversent les continents pour survivre, l'auteur superpose la question de la maltraitance animale.

A découvrir !

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Rage est le sixième Roman d'Orianne Charpentier c'est une écrivaine et journaliste française née en 1974 à Hô Chi Minh-Ville. Après ses romans à succès Après la vague et La vie au bout des doigts Orianne Charpentier nous livre un petit roman édité chez Pôle Fiction. Il a remporté le prix UNICEF de littérature jeunesse, catégorie 13-15 ans et le Prix des libraires du Québec 2018, catégorie 12-17 ans pour ne citer que ceux-là. le livre est là et il divise la critique.



On suit Rage, une adolescente dévastée par son immigration en France. Elle est accompagnée d'Artémis une autre réfugiée, bien intégrée elle. Rage est atteinte de dépression violente. C'est dans un centre psychiatrique qu'elle a rencontrée Artémis. Pour l'ouvrir au monde, celle-ci l'amène dans une soirée de ses amis. Rage ne s'intègre pas et se cache. Et là, elle la voit : une chienne de type pit-bull dressées pour le combat, blessée et traquée. Là, Rage se reconnait voit la douleur qu'elle a vécue. La sauver au péril de sa propre vie devient une nécessité....



Alors, mon avis. Il est plutôt mitigé. Ce livre, très sombre me divise intérieurement.



Pour commencer, j'aimerais mettre en avant la qualité des sujets traités, ils sont touchant, bien choisis et bien liés entre eux. En effet dans ce livre, immigration et condition animale sont intimement liés. Les parallèles sont nombreux, compréhensible et intéressants. Comme leurs premiers lieux de vie, des endroits qu'ils ont tous deux dû fuir, par exemple.



Pour continuer, j'aimerais souligner la longueur du roman : 91 pages à peine ! Ce n'est clairement pas assez pour développer les beaux sujet traités cités ci-dessus. Et encore, c'est parfois dans la lenteur que se passent les descriptions et les dialogues, chose qui n'est pas permise pour un si petit roman ! Pour donner un exemple, la beauté de l'histoire de Rage est survolée, seules de petites allusions à son pénible voyage nous sont offertes.



Ensuite, je trouve que le rythme des actions est tout le temps interrompu soit par les pensées de rage soit par des descriptions. Evidemment, c'est un choix de l'auteur et il faut le respecter. Mais ce qui me dérange plus est le fait que l'on ne puisse arriver au développement d'une idée sans en apporter une nouvelle. On ne peut pas se concentrer sur le moment présent sans que les évènements précédents ou les pensées sans rapport d'un personnage ne sois évoqué comme lorsqu'on explique la loi de 1999, Rage est secouée par des pensées avec rapport au début et puis elle dérive complètement ce qui nous fait perdre le fil.



Pour terminer, c'est la fin du roman qui me fait tiquer. Elle gagnerait à être développée, le livre se termine brutalement, sur un point. Ce qui sert de fin ne fait que 3 lignes alors que plein de questions se posent dans la tête du lecteur comme la question de l'adaptation du chien chez Jean ou encore plus dérangeant, quel est le nouveau nom du chien ? On gagnerait à avoir un épilogue du type “un an après”



Pour conclure c'est un roman plein de potentiel mais qui gagnerait à avoir 50 ou 100 pages supplémentaire pour développer un peu son intrigue.
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Rage ne s'appelle pas ainsi, elle a un véritable prénom, que le lecteur ne connaîtra pas. D'ailleurs, de sa vie d'avant, de là d'où elle vient, on ne saura rien. Mais là où elle en est, Rage, le lecteur y plonge dès le début de ce petit et grand roman : elle est la bête traquée, blessée, qui grogne lorsqu'on lui tend la main. C'est qu'elle a trop souffert, en quittant son pays, en passant des frontières. Elle n'a plus de mots, plus de joie, plus de confiance.

Au cours de cette soirée où l'emmène son amie Artémis elle s'isole, ne comprend pas ces humains qui font la fête. Elle se sent éloignée d'eux, loin de tout. C'est un chien blessé qui la ramène à la vie. Qui permet la rencontre avec Jean, son retour parmi les vivants.

Avec très peu de mots, Oriane Charpentier parvient à dire beaucoup, à tisser des liens entre le lecteur et le personnage, à dire, à nommer. Un livre uppercut qui se termine en caresse.
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Elle se fait appeler Rage, c'est une réfugiée syrienne qui a tout perdu en Syrie : ses parents, son frère, sa dignité et sa confiance en l'homme. Un soir elle accompagne sa colocataire à une fête chez Jean. Au cours de la soirée elle recueille une chienne mourante qui a fui un combat de chiens ...
Roman court mais intéressant pour les ados, qui aborde le sujet de la reconstruction post traumatique chez une très jeune fille.
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Un court et intense roman sur l'histoire d'une jeune adolescente, Rage, réfugiée en France, qui tente de se reconstruire après sa douloureuse enfance, la guerre et la violence des hommes. Son chemin croisera celui d'un chien, lui aussi maltraité et désormais, son existence sera liée à celle de l'animal. Prix des libraires du Québec 2018, prix Unicef de littérature jeunesse 2018 (catégorie 13-15 ans).
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Rage n'a pas de nom, pas de passé. En fait elle voudrait tout oublier de ce qu'elle a vécu.
Elle a été arrachée aux siens et à sa terre natale.
Elle a connu la violence, la guerre, l'exil et la solitude et maintenant qu'elle est arrivée en France, elle tente de survivre.
Sa route croise celle d'Artémis, une adolescente qui comme elle, est marquée par son exil.
C'est Artémis qui l'a baptisée "Rage", car elle a compris qu'elle était emplie de...colère et de rage.
Artémis la protège, tente de l'aider à s'intégrer, l'emmène à une fête. Mais Rage s'y sent mal et se sauve.
C'est ce soir-là qu'elle trouve dans le jardin un chien gravement blessé, le pelage tâché de sang.

Alors sans réfléchir, elle n'a qu'une idée en tête, le sauver à tout prix de son bourreau, car ce chien de combat, censé être dangereux, qui la regarde si intensément, a été comme elle maltraité, et a réussi à s'enfuir...

Voilà un roman poignant pour adolescent d'un auteur que je ne connaissais pas du tout.
L'écriture est incisive (100 pages à peine pour décrire l'indicible) mais intense et toute en finesse.
En ne nous disant rien des origines de cette jeune fille, l'auteur nous permet de mieux la comprendre.

En faisant le parallèle entre ce chien de combat maltraité par son maître et cette jeune fille, exilée malgré elle, et qui a perdu tous les siens, l'auteur nous touche de plein fouet...
L'histoire ne s'attache pas au passé que nous découvrons par petites touches pudiques, mais bien au présent, à la nécessité de se reconstruire, aux problèmes liés à l'intégration et à la difficulté de faire à nouveau confiance aux autres.
C'est un roman toujours d'actualité hélas, mais qui pose bien le problème de la survie quand l'enfance a été marquée par tant de souffrance.
Toute une génération meurtrie, une jeunesse perdue et déracinée, sans repères, qui en fait apparaît ici pour nous adultes, même si le roman est porteur d'espoir pour les jeunes, comme un véritable gâchis.


Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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