Encore une fois on ne ressort pas indemne de cette lecture.
Maxime Chattam nous entraine dans la noirceur et les profondeurs de l'âme d'êtres ignobles, abjectes, monstrueuses.
La génétique, le fardeau familial, la continuité, la descendance, autant de sujets que l'on pense connaître mais dans ses lignes les plus pures et valorisantes, mais toutes les familles ne sont pas faites du même bois et encore une fois on se demande où l'auteur va chercher de telles atrocités (dont il s'explique très simplement à la fin de son roman) mais comme nous aimons bien frissonner voir même trembler d'effroi, nous en redemandons.
Malgré cela, j'ai un petit bémol, qui m'a failli arrêter ma lecture, c'est ce côté policier très présent et pour cause, nous retrouvons Ludivine Vancker, sa policière fétiche (cycle GN) qui est plus qu'omniprésente et comme je n'aime pas les romans policier purs et durs mais que c'est l'écriture de Mr
Chattam, j'ai persévéré pour arriver au milieu du livre par entrer dans la tête des victimes.
Une lecture que j'ai beaucoup aimé, sans être totalement à la hauteur de mon attente probablement du à la violence régulière qui ne m'offre plus autant d'attrait qu'avant et que j'ai éprouvé peu d'empathie pour ces profileurs qui ont affronté le pire, surement dû au fait ficelles assez grosses même si le sujet est parfaitement maitrisé.
Un roman qui a sa part de féminité qui n'a pas été sans me déplaire.