Ludivine Vancker, enquêtrice à la SR de PARIS est mutée au DSC (Département des Sciences du Comportement) où ses compétences en matière de profilage vont être employées. Dès son arrivée, direction Fulheim, plusieurs mètres sous terre, dans une mine désaffectée, où est découvert un véritable charnier.
Dans le même temps, Ludivine apprend que deux cadavres de femme ont été découverts dans la région bordelaise ces derniers mois, dans lesquels est découvert un ADN identique à celui découvert dans le corps des femmes de Fulheim.
Étrangeté.......60 années séparent les mises à mort.
Maxime Chattam intègre une nouvelle enquêtrice, la commandante Lucie Torrens, patronne du DSC, qui apparaitra à coup sûr dans ses prochains romans.
Au fil des pages vous comprendrez ce que signifie
le mal à l'état pur. Sa morsure ne vous laissera aucun répit, vous sombrerez loin dans votre esprit pour qu'il n'atteigne pas la dernière flamme d'humanité en vous.
Avec
la constance du prédateur,
Chattam fait du
Chattam, retour au source avec un roman axé sur les méandres du mal, porté par l'analyse constante de Ludivine, qui au fil de l'enquête dresse un portrait psychologique de l'assassin, que l'équipe d'enquêteurs nomme Charon, en référence au passeur des enfers. Elle n'a pas une minute à perdre, une femme est dans la tanière du diable.
Sans en dévoiler plus sur l'intrigue au risque de vous spoiler, je regrette le manque d'explications sur l'origine du mal et la fascination qu'a Charon pour la mort, et puis il y'a quand même beaucoup beaucoup de cadavres qui jonchent les époques, sans que cela aient pu alerter les forces de l'ordre ou la population...... Pour la crédibilité on repassera.
Après..... Je chipote, les fans de cet auteur frissoneront d'effroi et de plaisir.
Pour les autres et les âmes encore pures soyez vigilants, l'ambiance mortifère qui serpente au milieu des scènes glauques pourraient vous retourner l'estomac.