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4,26

sur 1477 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec Maxime Chattam, c'est quitte ou double. J'avais beaucoup apprécié la trilogie du mal et son profiler surdoué Joshua Brolin quand d'autres de ses livres m'ont laissée sur une impression plus mitigée.
La constance du prédateur fait partie de la série « Ludivine Vancker » et en est le 4ème tome. Il peut se lire isolément même si des allusions sont faites aux tomes précédents dans le parcours de Ludivine (je n'ai lu que les deux premiers sur les trois).

Le livre s'ouvre sur la mutation précipitée de Ludivine à la Direction des sciences du comportement où son talent de profileuse est attendu impatiemment : de nombreux corps ont été retrouvés dans une mine désaffectée depuis longtemps, et la mort de chacune des victimes relève du même mode opératoire… La pression monte d'un cran lorsque cette affaire se relie à une autre, bien plus récente

Maxime Chattam signe un thriller haletant, dérangeant et addictif, sans temps et mort et qui va loin dans l'innommable et l'immonde. Là-dessus, on aime ou on n'aime pas, mais quand on ouvre un Maxime Chattam, on sait à quoi s'attendre. Je ne me souviens plus exactement du niveau de violence dans la Trilogie du Mal mais il me semble bien que Ludivine plonge encore plus profond dans l'horreur que Joshua.

Et, à l'insoutenable des scènes de torture et de violence, Maxime Chattam ajoute une toile de fond dense et malsaine qui dérange, et questionne sur l'origine du mal.

J'ai avalé le livre d'une traite ou presque, hypnotisée par l'enquête et nullement gênée par des situations invraisemblables. J'y ai aimé la consistance du tueur et la manière dont l'équipe, partant de rien ou presque, le cerne. Et chose assez rare dans ce genre de thrillers qui ne nous laissent pas le temps de reprendre notre souffle, Ludivine hésite, elle se trompe… mais ça la rend tellement plus humaine !
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Avec ce quatrième tome, j'ai totalement retrouvé tout l'enthousiasme pour cette saga que j'avais avec les deux premiers romans, et qui avait été un peu refroidi avec le troisième. J'ai été happé du début à la fin, retrouvant avec plaisir Ludivine et son équipe, captivée par une intrigue qui, si elle semble parfois peu vraisemblable, fonctionne parfaitement dans le cadre d'un bon thriller.
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Cela fait un moment que je n'avais pas lu de Chattam.
J'ai donc retrouvé sa plume avec plaisir et j'étais ravie de lire un opus avec Ludivine Vancker.
Lulu est en effet un personnage que j'aime beaucoup et certains d'entre vous le savent, "la conjuration primitive" dans lequel on fait sa découverte, est l'un de mes thrillers préférés.

Comme souvent avec Chattam, dès le début, on est vite pris dans l'intrigue et ça démarre fort.
J'ai trouvé cet opus plutôt bien construit, l'intrigue bien menée et j'ai apprécié que la psychologie des personnages soit aussi bien développée.
On peut avoir le ressenti aussi des proches des victimes et j'ai apprécié ce pan.

C'est un nouveau départ pour Lulu, non pas sans une certaine appréhension, et j'apprécie de la voir autant évoluer.
Avec sa nouvelle équipe elle va devoir traquer et essayer de rentrer dans la tête d'un tueur, surnommé "Charon".
Charon est intrigant pour autant j'ai trouvé qu'il lui manquait un petit quelque chose.

De plus, j'ai ressenti quelques longueurs dans le déroulement de l'enquête, et j'admets que ça m'a un peu déçue en comparaison du premier volet de la saga.

Ce qui m'a dérangée également c'est que j'ai parfois trouvé Ludivine un peu agaçante et un passage m'a particulièrement énervée car j'ai trouvé ça "too much".

Alors c'est une lecture légèrement en demi-teinte malgré un bon moment dans l'ensemble.
Peut-être que j'en attendais trop.
A voir par la suite.
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Ce n'est pas celui que j'ai préféré sur les 4 tomes mais, il est quand même vraiment bien.

Je commence par vous parler des deux choses qui m'ont posé problème pour finir sur le positif : la fin et la superhéroïne qui décode tout en 2 temps 3 mouvements.
La fin est à mon sens bâclée : trop vite, trop attendue et trop “clichée”. Ce qui est dommage puisque l'histoire aurait pu se clôturer dans une apothéose. Mais bon, ça ne gâche pas pour autant tout le reste du livre, on reste sur quelque chose de crédible.
Et puis il y a Ludivine, que j'aime pourtant profondément. Mais voilà, quand en un claquement de doigts elle comprend les choses, je souffle un peu en me disant “mais comment ?”. Fort heureusement, elle se trompe aussi parfois : c'est rassurant de voir qu'elle est tout de même “humaine”.

Côté positif : tout le reste.
L'histoire est incroyable : des cadavres qui se découvrent à la pelle avec des sévices et dans des états horribles à souhait, des secrets qui se déversent et révèlent une histoire infecte qui s'est répandue telle une gangrène, une horreur de boucher mélangée à une finesse de psychologie et de “logistique”. (Et c'est à ce moment-là qu'on commence à s'inquiéter pour mon mental !) J'ai eu quelques sueurs froides en assemblant les pièces du puzzle et en reconstituant l'histoire tissée : s'il n'y avait que ça, on pourrait totalement parler de roman rural noir parce qu'on suffoque et on est entouré.e par du poisseux et du malsain.
Fort heureusement, la bouffée d'air frais vient grâce à toutes les personnes qui vont tenter de résoudre l'affaire et nous déboulonner un peu de cette ambiance étouffante. Une valse qui ne laisse pas de répit à l'ennui et qui m'a fait tourner les pages très rapidement.

En bref, un bon Chattam que j'ai aimé découvrir.

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Alors là ! Comment le cerveau d'un être humain dit équilibré et normal peut engendrer de telles horreurs ?!!
Il est fantastique ! Oui Maxime Chattam est un grand écrivain qui nous emmène dans des recoins sombres, très sombres de l'âme humaine.
Une histoire pourtant facile à lire, fluide, qui emporte son lecteur dans un tourbillon et qui ne nous lâche plus.
Le genre de thriller qu'on ne peut plus lâcher avant d'être arrivé au bout de l'histoire…
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Maxime Chattam revient en force avec son nouveau thriller "La constance du prédateur": âme sensible s'abstenir ! Il remplit toutes les cases d'un thriller noir : une enquête difficile et dérangeante, de l'action, du suspens, des meurtres sordides et un plongeon dans la folie humaine.

Dans ce tome, nous retrouvons l'inspectrice Ludivine Vancker, mutée depuis peu au département des sciences du comportement, sur une nouvelle enquête. Ayant lu ses trois premières enquêtes il y a presque 10 ans, je me demandais si je devais les relire avant pour ne manquer d'aucune information. Eh bien, il n'y a nullement besoin ! C'est une "nouvelle" Ludivine qui apparait et on suit en quelque sorte sa nouvelle vie. Son passé n'a aucune impact sur l'enquête ou le personnage.

Comme à son habitude, Maxime Chattam nous propose une enquête ou les faux-semblants sont nombreux. Dès les premiers indices, on a l'impression que l'enquête va prendre une tournure "surnaturelle", pour finalement nous ramener à un cas réel sans que ça ne paraisse trop gros. Je suis toujours surprise de voir comment il réussit son coup avec brio. Comme Ludivine, on est malmené à travers toutes les fausses pistes, les divers suspects. On doute de tout, et surtout de tout le monde.

De par sa plume, il arrive à nous plonger avec les personnages dans l'horreur. Les meurtres sont tellement détaillés, que j'en avais parfois l'estomac retourné. Nous vivons ou - subissons - l'enquête non seulement de l'extérieur avec Ludivine mais parfois nous sommes à la place de la victime, voir même du tueur ! Tout ça est bien pensé pour que nous subissions la folie psychotique du tueur ou la douleur de la victime, rajoutant un côté réel et horrifie au récit. le thème du roman pouvant être dur pour certaines personnes, je conseille de passer votre tour.

On reconnaît un très bon thriller noir lorsqu'en le finissant on se sent retourné, dans un mood "dérangé". C'est exactement ce qu'il s'est passé avec "la constance du prédateur". Ainsi, Maxime Chattam nous montre une fois de plus qu'il a largement sa place parmi les meilleurs.
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Dans ce thriller, nous suivons les réflexions de deux profileuses pour retrouver un tueur en série particulièrement effrayant. C'est indiscutablement un très bon thriller, très bien construit, avec des personnages nuancés.
Cependant, j'ai eu quelques réserves, principalement à cause de moi ! D'abord, cette enquête fait suite à une autre (l'appel du néant, également de Maxime Chattam) que je n'ai pas encore lu. Ce livre est clairement compréhensible sans avoir lu ce premier livre mais je pense que je n'avais pas toutes les références, notamment concernant Ludivine.
Ensuite, ce livre est très axé sur la psychologie du tueur en série. Ainsi, ce n'est pas vraiment un roman policier où le lecteur peut récolter des indices, ni un roman d'action où l'enquêteur est très vite mis en danger. Et j'ai un peu moins accroché à ce type de roman, que j'ai parfois trouvé un peu long.
En conclusion, c'est je pense un très bon thriller mais ce n'est pas mon style de roman préféré …
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Il est de retour, avec un thriller et la saga "Ludivine"! Je veux bien sûr parler de Maxime Chattam que nous n'attendions plus! Après un troisième tome excellent, il fallait envoyer du lourd dans celui-ci! Alors, verdict?

On retrouve Ludivine, là où nous l'avions laissé. le robot s'est un peu adouci mais se perd toujours dans les méandres des pensées, et ce n'est pas pour nous déplaire. Ici, l'auteur s'attaque au mal comme source de "pandémie" : comment se transmet le mal? D'où vient le mal? Comment naît il chez quelqu'un? On suit donc le mal des années 30 à aujourd'hui.

Ce mal est toujours aussi violent, gore. On suit à la fois Ludivine et son équipe à travers des mines (lieux inventés cette fois), dans les entrailles de la Terre où l'horreur se cache, mais aussi Chloé, une victime avec son bourreau. Ces chapitres sont particulièrement difficiles.

Il est clair que ce n'est plus le Chattam de la trilogie du mal, il a évolué, en bien et parfois en moins bien. L'histoire reste assez statique globalement. On ne voyage pas, on reste en huit-clos avec l'horreur en quelque sorte. L'ambiance est donc très particulière.

La fin est aussi étonnante. le comportement de Ludivine est vraiment rageant voire idiot ou facile. Les dernières pages sont également étonnante. On a rarement eu des fins qui s'estompent de la sorte chez Chattam. C'est assez déconcertant de boucler la boucle ainsi.

Bref, ce n'est pas le meilleur Chattam, malgré l'attente! Même si, l'idée de la transmission du mal était très interessante, il enfonce toutefois ici des portes ouvertes.
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Au cours de cette enquête de longue haleine, nouvelle épreuve infligée par Maxime Chattam à sa gendarme préférée, le lecteur va être amené à remettre en question beaucoup d'éléments qui paraissent pourtant évidents à plus d'un titre. Comme toujours, la vérité est différente de ce que la réalité nous montre, il faut savoir faire la différence et aussi écouter son instinct car il trompe rarement, même dans des circonstances aussi étranges.


Dire que cette nouvelle affaire est plus terrible que les précédentes serait m'avancer un peu trop je pense, au contraire je dirais plutôt qu'elle s'intègre fort logiquement dans les théories et pensées de l'auteur depuis ses premières oeuvres, c'est la somme d'un travail colossal et de réflexions douloureuses sur l'état de notre société contemporaine, mais aussi un retour aux sources pour cette saga comptant donc maintenant quatre tomes. On aura attendu La Constance du Prédateur pendant longtemps, et ça en valait la peine c'est rien de le dire !


Bien sûr, certaines libertés sont prises par rapport aux procédures légales et réelles dans ce genre d'enquêtes, comme l'écrit Chattam lui-même dans ses notes de fin, c'est l'exceptionnel qui fait vendre, non le quotidien. Si l'on parvient à apaiser les quelques idées préconçues qui nous viennent à l'esprit par endroits, cette nouvelle histoire paraît étrangement plausible et assez terrifiante, de fait. Comme tout bon thriller en somme. Celui-là représente tout de même l'aboutissement de deux décennies passées à écrire et à coucher sur papier les démons de l'humanité. C'est pas rien !


Ne croyez pas le vieil adage qui veut que si l'on écarte toute rationalité, alors l'irrationnel devient forcément la seule piste envisageable. Ici les apparences sont trompeuses oui, mais pas tant que ça au fond, réfléchissez bien et vous devriez réussir vous aussi à assembler les pièces du puzzle, peut-être même avant Ludivine et ses collègues. Méfiez-vous des raccourcis cependant, à aller trop vite en conclusion on se prend souvent les pieds dans le tapis, et parfois ça peut être mortel...


Pour ce qui est de mon avis personnel, ce quatrième tome n'est pas mon préféré de la saga consacrée à la gendarmerie Française et sa section de recherche ou son département des sciences du comportement. J'espère toujours que l'auteur nous offrira un beau jour ce dont je rêve le plus, à savoir un cross-over avec son héros de la Trilogie du Mal, comme on a pu en savourer les prémices au tout début de ce cycle-ci. C'est la rareté qui fait la valeur dit-on, mais je reprendrai bien un peu de rab' à cette sauce !
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« La constance du prédateur » est le premier roman que je découvre de Maxime Chattam. Oui… c'est un tome 4… Mais non, cela ne m'a pas posé de problème… ! Ceci étant, il va vraiment falloir que je lise les opus précédents pour en apprendre davantage sur Ludivine Vancker (que j'ai beaucoup aimé) et sur ce qu'elle a vécu de traumatique dans le passé.

Ce roman signe un nouveau départ pour cette gendarme – profileuse qui se retrouve au coeur d'une enquête des plus ignobles :
Un tueur en série qui sévit depuis des décennies… Qui semble presque immortel…
Une intrigue glaçante, dans une ambiance noire et ultra glauque…
Un récit rythmé un peu à la manière d'une course contre la montre, sous haute tension, dans lequel on avance presque en apnée…

L'auteur est habile et joue avec l'attraction / répulsion. Si certaines scènes décrites sont effroyables tant il va loin dans l'horreur et la violence sans nom, la lecture demeure addictive.

Un thriller psychologique qui nous plonge dans les tréfonds de l'âme perverse d'un tueur et nous laisse entrevoir le pire dont l'Homme est capable. Cela fait froid dans le dos, mais on en redemande !
Vous l'aurez compris, j'ai adoré !
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