Maxime Chattam fait partie, depuis une dizaine d'années maintenant, de ces auteurs que les éditeurs n'hésitent pas à publier les yeux fermés, tant le moindre de leurs ouvrages se transforme en best-seller. Et quand l'auteur n'écrit pas assez vite pour satisfaire l'appétit du public, rien de plus simple : l'éditeur se rabat sur les oeuvres de jeunesse publiées dans d'obscures maisons d'édition, voire à compte d'auteur. de toute façon, le livre se vend rien que sur le nom de l'auteur, peu importe sa qualité littéraire.
C'est ainsi que
le 5e règne, premier roman de
Maxime Chattam, au succès confidentiel, a été réédité chez Pocket, où il a connu un bien meilleur destin. Tant pis pour les éventuelles faiblesses de l'intrigue ou le manque d'épaisseur des personnages : il s'agit là d'erreurs de jeunesse bien pardonnables, nous assure l'auteur lui-même dans sa préface, puisque c'est bien connu, on n'est jamais mieux servi que par soi-même...
Las ! Ne voit-il donc pas que ce roman d'épouvante, bourré de coquilles et tellement rempli de grossières fautes de syntaxe qu'on le croirait traduit de l'anglais, repose sur une intrigue si pauvre qu'elle aurait pu être écrite par un collégien ? La jeunesse n'excuse pas tout, cher
Maxime Chattam, et si vous avez connu un succès mérité pour votre Trilogie du Mal, ce premier roman, pourtant récompensé par le festival de Gerardmer, n'aurait jamais dû être réédité.
Rien n'est en effet à sauver dans ce polar, ni le style, grossier, ni l'intrigue, rocambolesque et prévisible, ni les personnages, stéréotypés au possible (avec des méchants très très méchants et de gentils adolescents bien naïfs) ou trop peu développés pour susciter l'intérêt. Ne parlons même pas des dialogues, aussi artificiels et creux que ceux d'une série B.
En bref, un roman parfaitement dispensable !
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