Un livre très instructif avec de belles illustrations.
Il y a tout d'abord des explication sur l'observation de terrain et les dessins, des conseils pour faire soi-même des croquis de terrain.
Ensuite il y a 12 planches d'atlas, par famille, qui regroupent plus de 400 espèces.
Les espèces présentées, par fiche, sont visiblement regroupées par famille également.
Pour chaque fiche, et donc pour chaque espèce (il y en a150), l'auteur nous gâte avec 10 croquis de l'oiseau dans des attitudes quotidiennes, et un texte explicatif, qui nous en apprennent plus sur sa vie. Pour nous aider dans l'identification, une carte de répartition nous montre où nous sommes susceptibles de l'apercevoir, et une silhouette d'identification nous indique les critères déterminants pour le reconnaître.
Pour finir, l'auteur nous présente brièvement 106 autres espèces par milieu.
Évidemment, ce n'est pas un livre exhaustif, mais je trouve que c'est un joli livre à avoir chez soi.
A déguster, autant pour les beaux croquis de terrain (peints ou non), que pour les textes.
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Rouge-gorge
"Orange-gorge" serait plus juste. A la sortie du nid, souvent prématurée, les jeunes son "café au lait" et fortement tachetés. Ils acquièrent le plastron orange, progressivement en juin et septembre.
Il est tantôt farouche et s'envole en lançant des "tictictic" rageurs, tantôt familier au point de quémander à l'homme quelques gourmandises. Le rouge-gorge est un solitaire, un belliqueux, toujours prêt à en découdre avec ses voisins. Il habite et niche dans les milieux les plus divers : du plus profond des forêts jusqu'aux villes. C'est au sol, où il progresse par petits bonds, ailes basses et queue droite, qu'il recherche les insectes, larves, araignées et vers. Il complète ce régime de diverses baies en automne et de graines en hiver. Le rouge-gorge chante presque toute l'année. Fait rarissime, mâles, femelles et même jeunes dès leur premier plastron, entonnent les notes cristallines de l'espèce. Les populations du nord-est de l'Europe migrent à l'automne.
Mouette rieuse
Rieuse ? Brailleuse serait plus juste... A la belle saison, parfois dès janvier, les nicheurs se coiffent d'un capuchon brun-noir. Celui-ci disparaît dès fin juillet et ne subsiste sur leur tête blanche qu'une petite tache sur l'oreille.
Merle noir
Le mâle, jaloux de son territoire, affirme sa présence par un chant empreint de solennité, surtout à l'aube et le soir.