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Jack Reacher tome 1 sur 24
EAN : 9782841146345
536 pages
Ramsay (16/01/2003)
3.88/5   130 notes
Résumé :
Jack Reacher, un grand blond solitaire et désabusé, débarque de son Greyhound Bus dans un trou perdu, au fin fond de la Géorgie. juste parce qu'il se souvient d'avoir lu le nom du bled, Margrave, sur la pochette d'un disque de blues. En fait, il a décidé de partir à l'aventure après avoir démissionné de l'armée. L'action commence là, d'une rare brutalité du début à la fin. Alors qu'il est tranquillement attablé dans un "dinners" désert, Reacher est arrêté par la pol... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Rien de mieux pour aborder la rentrée qu'un roman que l'on qualifiera pudiquement de « reposant ». Dans ces cas-là, Lee Child devrait faire l'affaire. Après avoir découvert Jack Reacher il y a quelques mois, nous procédons à un retour en arrière en lisant sa toute première aventure, en date de 1997.

C'est donc cette année-là que la poisse a commencé à s'abattre sur l'ancien officier de la police militaire qui vagabonde à travers les États-Unis. Pour la première fois – qui est donc loin d'être la dernière – le hasard se met à jouer contre Reacher. Margrave est la première d'une longue série de petites villes dans lesquelles le héros de Lee Child débarque au mauvais moment. Ici, c'est parce que la veille de son arrivée un meurtre a eu lieu et que Jack Reacher correspond à la description d'un suspect. Après un court passage en prison, il finit par faire de cette histoire une affaire personnelle dans une ville écrasée sous le poids de la corruption. Pour ceux qui en douteraient encore, ça va saigner.

C'est en fait à une première ébauche de Jack Reacher que l'on a affaire ici. Les grands traits sont déjà là : un physique hors-normes qui lui permet de se débarrasser de n'importe quel mastard qui voudrait s'en prendre à son intégrité physique, un sens aigu de la déduction et une opiniâtreté qui confine parfois à l'entêtement. Pour autant Child n'a pas encore fait de son héros le monolithe caricatural qu'il va devenir. D'ailleurs le choix fait ici d'un récit à la première personne qui plonge le lecteur dans les pensées de Reacher fait ressortir une personnalité hantée par une certaine culpabilité, ouverte aux autres, moins sûre d'elle qu'elle peut paraître et ouverte à une histoire d'amour durable. Ce Jack Reacher dont on ne s'étonnerait pas qu'il finisse par surfer sur Meetic ou Adopteunmec.com n'est pas vraiment celui que l'on a découvert dans les volumes suivants et le moins que l'on puisse dire est que cette première aventure manque cruellement du second degré dans lequel baignent d'autres romans de la série.
Pour autant, Lee Child n'en crée pas moins une intrigue accrocheuse qui sait retenir notre attention à la manière d'un épisode de L'Agence Tous Risques ou de L'Homme qui tombe à pic. Ça n'est donc pas vraiment transcendant, ni même très bien fichu, mais cela permet à votre cerveau de prendre le repos dont il a besoin. Loin d'être une lecture indispensable, du fond de l'abîme est en tout cas une intéressante petite curiosité pour les amateurs de Jack Reacher ou pour ceux qui n'auraient rien d'autre à lire.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Argent liquide

Depuis qu'il a quitté l'Armée (voir Mission confidentielle), Jack Reacher est un homme libre : plus de contraintes, pas d'attache, il sillonne à son gré les routes des Etats-Unis. Un matin, le hasard l'emmène à Margrave, une petite ville de Georgie, à quelques encablures d'Atlanta. Son frère Joe avait mentionné le nom de cette ville dans une lettre, à propos d'un chanteur de blues, Blind Blake, alors Jack est descendu d'un bus Greyhound et a fait vingt kilomètres sous la pluie pour atterrir à Margrave. Mais à peine le temps de commencer son petit déjeuner qu'il se fait arrêter et emmener manu militari au poste de police, accusé du meurtre d'un type retrouvé près d'un entrepôt. Une sacrée poisse, mais il en faut davantage pour désarçonner un gars comme Jack Reacher, bien qu'au fil des pages, il aura bien des raisons de détester Margrave, Georgie.
J'ai découvert la série des Jack Reacher avec Mission confidentielle qui est en fait le tout premier, même s'il porte dans l'ordre de parution, le numéro 16. Celui-ci, est le premier paru (en 1997), l'auteur nous présente succinctement l'ex major Reacher, un grand blond plutôt beau mec (du coup, je me demande bien qui a eu l'idée de faire jouer ce personnage par Tom Cruise !!) expert dans le combat rapproché et en stratégie militaire et excellent enquêteur (il était dans la police militaire, enquêteur criminel). Quelques infos sur son enfance passée aux quatre coins du globe dans les bases militaires où était affecté son père, son frère Joe avec lequel il n'a conservé que très peu de relation…
Moi j'aime bien Jack Reacher, avec lui on ne s'ennuie pas une seule seconde ! Et avec ce bouquin, j'ai appris plein de trucs intéressant sur le système monétaire !
Jack continue sa route, « further on up the road » !

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Ayant découvert Lee Child sur le tard, je me suis retrouvée dans l'impossibilité de lire ses dix premiers romans, ceux-ci étant devenus introuvables ou à des prix indécents sur les sites de romans d'occasion… Mais ô miracle, à force d'en parler autour de moi, ces petites pépites sont finalement venues grossir ma PAL!

Et je peux enfin redémarrer la série des Jack Reacher avec le tout premier volet: du fond de l'abîme

Cela fait six mois que Jack a quitté l'armée… il voyage… Ce n'est pas un clochard, c'est un vagabond! A quoi bon avoir une maison si on veut voyager, non? Alors Jack va où il a envie, à son rythme, selon les opportunités. Parce qu'il a été baladé aux quatre coins de la Terre depuis son enfance, il se cantonnera maintenant aux quatre coins des États-Unis…

Voilà pourquoi il se retrouve dans un trou perdu de Géorgie, Margrave… Il voulait juste en savoir davantage sur ce musicien qui, du jour au lendemain, avait disparu de la circulation, il y a très longtemps, dans ce trou perdu…

Mais à peine a-t-il posé le pied en ville qu'il se retrouve précipité en enfer, accusé de meurtre. Il n'a plus qu'un but: quitter au plus vite ce petit paradis de calme et de quiétude… Mais tout change quand l'identité d'un des morts est révélé… Jack n'a plus du tout envie de partir… pas sans avoir résolu cette affaire…

Ce premier roman marque bien évidemment la présentation de Jack Reacher en personnage récurrent: tout un symbole!
Jack mesure plus d'un mètre quatre vingt dix, blond aux yeux bleus, avec toute la rigueur d'une vie passée dans l'armée et une conception pure de la justice, telle que la loi ne peut pas forcément l'appliquer, tout en muscles.
Ancien enquêteur, si Jack sait très bien tirer profit de ses neurones, il n'en demeure pas moins que son instinct primal lui enjoint plus facilement de balancer efficacement ses poings que boire le thé pour discuter!

Parce que Reacher est un instinctif avant toute chose: c'est la condition essentielle de sa survie quand l'auteur nous laisse entendre que son entier parcours s'est effectué en milieu hostile.

Il aime la vie sans être exigeant sur ses conditions de confort, ne se complique pas l'existence par de lourds bagages, ne s'encombre pas de fioritures: il est droit dans ses bottes et va donc directement à l'essentiel.

Et si son cerveau ne cesse de bouillonner, il extériorise peu ses pensées… Peu prolixe le gars! Peu probable qu'il vous file la migraine avec une bonne diarhée verbale! Économe en émotions, économe en mots… C'est un pragmatique…

Ce portrait semble un peu too much, comme une caricature de justicier solitaire et sans peur, et vous aurez certainement raison. Mais le partage des pensées et des mécanismes de fonctionnement de cet homme le rend terriblement attachant!
Et il faut bien dire qu'il a le chic pour s'attirer d'épineux problèmes qui rendent sa vie bien trépidante!
L'auteur a su, dès ce premier roman, tisser des intrigues qui semblent inextricables et qui, même si cela ne se traduit pas en de longs playdoyers ou études sociologiques, représentent une vision des States assez noire et cynique, il faut bien le dire!

Avec du fond de l'abîme, c'est le système local politique corrompu et la police tout aussi vendue qui sont mis en exergue dans un trafic de monnaie totalement gigantesque… et génial!

L'histoire est prenante, le suspens est présent, l'enquête est loin d'être aisée et l'issue reste incertaine… La plume de Lee Child est à l'image de son personnage: simple, directe et efficace!

Que demander de plus pour passer un bon moment avec un personnage qui, malgré l'emploi de sa force brute et certaines actions répréhensibles, vous rassure dans un sentiment de puissance mêlé de droiture et d'intégrité?

Le ton est donc donné pour la vingtaine de romans qui suivra… et reste à espérer que les aventures seront toutes à la hauteur de ce grand Jack!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Encore une fois, voilà un personnage de roman que j'ai découvert lorsqu'est sorti un film adapté de la série de romans où il apparait. le Jack Reacher du film est plutôt loin physiquement du Reacher du roman. Un petit brun pour un grand blond voilà une belle différence. Par contre question caractère c'est dans les deux cas un loup qui réfléchit beaucoup et bien. Il n'hésite pas à faire preuve de violence mais ses victimes sont toujours des personnes qui avaient cherché les problèmes. Dans ce roman, je trouve que Jack Reacher est comme un cow boy qui débarque dans une ville et qui règle les problèmes.

Par contre question psychologie il n'y a pas vraiment de grande surprise. Même s'il est en phase avec Roscoe, la jolie femme flic, il est très facile de deviner au fil du récit qu'il est impossible que leur histoire ne devienne réellement sérieuse.

Face à Reacher il y a des adversaires retors, des fois borderline. de ce côté-là je n'ai pas eu à me plaindre. Les adversaires ne sont pas très forcément bien identifiés donc ça permet d'avoir des révélations tout au long du récit et donc du suspense jusqu'au bout.

Du fond de l'abîme met en scène un personnage qui a une morale bien à lui, ce qui tranche avec une bien pensance un peu trop présente dans certains romans. Maintenant il faut voir comment Reacher peut évoluer au fil des romans.
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Mon nom est Reacher, Jack Reacher.

Aaaahhh ..James, enfin Jack d'ailleurs est-ce une coïncidence ces deux prénoms commençant par un J ? sûrement pas ^^.

Bref, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un polar aussi dynamiter ! Je suis pas déçue je me rappelle avoir vu le film avec Tom Cruise mais pour le coup L'intrigue ne m'est pas revenu !!!

C'est bien ficelé, bonne histoire de fond avec des revirements de situations improbables, tout ce qu'on aime quoi !!!

Bon le tome 2 est en attente dans ma pal et je vais sûrement me mater la série pour le coup :)

Et ça j'achète biensur !!!!
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
J’étais à l’Eno’s quand ils vinrent m’arrêter. En train de manger des œufs et de boire du café. Un petit déjeuner tardif, pas un vrai déjeuner. Je me sentais crevé et trempé, après avoir marché longtemps sous la pluie. Depuis l’autoroute, tout là-bas, jusqu’à la ville.
Le restaurant était petit, mais clair et propre. Un wagon de train aménagé, flambant neuf. Un peu à l’étroit avec, d’un côté un comptoir et la cuisine au bout, à l’écart ; de l’autre, des compartiments sur toute la longueur. Sauf au milieu, là où se trouvait la porte d’entrée.
J’étais installé dans un compartiment, près d’une fenêtre, et je lisais dans le journal que quelqu’un avait laissé traîner un article sur la campagne électorale du Président, celui pour lequel je n’avais pas voté la dernière fois, et ne voterais pas davantage la fois prochaine. Dehors, la pluie avait cessé, mais la vitre était mouchetée de gouttes brillantes. Je vis les voitures de police pénétrer sur le parking couvert de gravier. Elles arrivèrent à toute allure, dans un crissement de pneus. Toutes lumières clignotantes. Teintant de rouge et de bleu les gouttes de pluie sur ma vitre. Les bagnoles ralentirent et s’arrêtèrent. Les portières s’ouvrirent brusquement, et les policiers sortirent à toute vitesse. Deux de chaque voiture, l’arme à la main. Deux revolvers, plus deux fusils d’assaut. Le grand jeu. Un type avec un revolver et un autre armé d’un fusil firent en courant le tour de la baraque. Les deux autres se précipitèrent vers la porte.
Je restai assis à les regarder faire. Je savais qui était dans le restaurant. Un cuisinier, là-bas au fond. Deux serveuses. Deux hommes âgés. Et moi. La descente, c’était pour ma pomme. J’étais en ville depuis moins d’une demi-heure. Les cinq autres avaient dû y passer leur vie. Si l’un d’eux avait causé le moindre problème, un sergent serait entré en traînant les pieds, l’air gêné. Il se serait excusé. Aurait parlé à voix basse. Leur aurait demandé de passer au poste. Cet assaut à l’artillerie lourde ne leur était pas destiné. Tout ça c’était pour moi. J’enfournai mon œuf et coinçai un billet de cinq dollars sous l’assiette. Pliai en quatre le journal abandonné et le glissai dans la poche de mon manteau. Vidai ma tasse de café et gardai les mains sur la table.
Le type au revolver s’arrêta à la porte. Il s’accroupit et pointa l’arme qu’il tenait à deux mains. En direction de ma tête. Celui au fusil d’assaut s’approcha. Ces types étaient minces, en pleine forme. Tout beaux tout propres. Ils agissaient comme prévu dans les manuels. Le revolver près de la porte couvrait la pièce avec une précision certaine. Le fusil près de moi pouvait m’envoyer décorer la fenêtre. L’inverse aurait été une erreur. Dans un combat rapproché, le revolver aurait risqué de me manquer. Un coup de fusil à pompe, depuis la porte, aurait tué en même temps que moi le policier chargé de l’arrestation, ainsi que le vieux dans l’alcôve du fond. Jusque-là, ils s’y prenaient comme il faut. Aucun doute. Ils avaient l’avantage. Aucun doute non plus. J’étais cerné, et il n’y avait pas grand-chose à faire. Je posai les mains sur la table.
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Ça ne sert à rien de chercher à savoir comment ou pourquoi c’est arrivé, et à qui la faute ; de récriminer ; de réfléchir au moyen d’éviter de refaire la même erreur la fois suivante. Il vaut mieux remettre ça à plus tard. Si on survit. Tout d’abord, il faut évaluer, analyser la situation. Reconnaître les mauvais côtés. Compter ses atouts. Prévoir en conséquence. En agissant ainsi on augmente ses chances de pouvoir ensuite répondre aux autres questions.
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Le policier au fusil d'assaut s'approcha davantage. (... ) Il braillait de toutes ses forces. Pour décharger sa tension et essayer de me faire peur. Comme prévu dans les manuels. Plein de bruit et de fureur pour intimider la cible. Je levai les mains en l'air.
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Jusque-là, il n’avait pas vraiment anticipé la situation. La veille, c’était la panique totale. Il fallait gérer le présent. Ce qui n’était pas un mauvais principe en soi. Sauf que le futur s’amène assez rapidement et qu’il faut bien s’en occuper.
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La centaine de lampes à arc vissées au plafond éclairaient le hangar mieux qu’en plein jour. Il était immense. Trente mètres de long sur vingt-cinq de large, probablement. Environ dix-huit mètres de haut. Et entièrement rempli de dollars. Une dune gigantesque qui occupait tout l’espace. À un bout, des billets empilés sur quinze mètres de haut et descendant en pente douce à l’autre bout, comme un flanc de colline. Une montagne d’argent. Dressée comme un iceberg tout vert. Monumental.
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