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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'HOMME AU PERROQUET VERT
Roman
Edition BUCHET CHASTEL
200 pages
Thèmes : Famille, trahison, souvenirs, village, avenir

Je tiens à remercier Myriam CHIROUSSE et Babelio pour l'envoi de ce roman grâce à l'opération « Masse Critique ».
Myriam Chirousse est une écrivaine francaise. Il y a quelques années, j'ai publié une chronique de son roman « La paupière du jour » dont je garde un excellent souvenir.
Elle est également autrice d'une vingtaine de traduction d'auteurs espagnols et latino-américains.
Aujourd'hui, je suis ravie de vous présenter son sixième roman « L'homme au perroquet vert »

L'histoire débute avec André, un jeune garçon qui vient de perdre sa mère. Dans la misère des années 1920, le pauvre enfant va devoir se débrouiller, seul, pour prendre sa vie en main. Cherchant du travail dans tout le village, seul le bossu veut bien lui en donner. Ce malheureux dont on se moque et dont André lui-même s'est moqué plus jeune, vient de lui offrir une opportunité : celle de changer sa vie.
En effet, André se met à prévoir l'avenir, à rêver et à se remémorer les souvenirs de sa mère, elle qui a travaillé toute sa vie au service des Jourdan, une famille fortunée.
Entre la misère de notre héros, ses rêves et son ambition à réussir, Myriam Chirousse nous offre un beau conte philosophique où l'on se demande au fil de la lecture si notre destin est toujours écrit d'avance ?
Pour moi, ce roman est une réflexion sur la capacité de l'être humain à surmonter les épreuves du destin.
Le personnage d'André est très touchant, avec ses doutes et ses espoirs. On le suit et on a envie qu'il évolue, qu'il devienne aussi riche que les Jourdan. On a envie de le voir réussir avec les valeurs transmises par sa mère.
J'ai particulièrement apprécié l'histoire d'amour entre André et Suzanne. Un amour interdit qui précipite beaucoup de décisions. Et j'ai apprécié également les descriptions du cerisier, du vieux moulin et de cette fontaine. de jolis lieux bien décrit où j'ai pu visualiser les scènes du livre.
L'écriture de Myriam Chirousse est un véritable plaisir. Son style est poétique mais également percutant. Elle sait parfaitement donner vie à ses personnages avec justesse.
Je retiendrais ce roman pour sa fin surprenante. Je ne m'y attendais pas.
Le titre du roman prend alors tout son sens. J'ai adoré.
Bravo Myriam Chirousse, ce roman est encore une très belle réussite que je vous recommande.
Pour ma part, il me tarde de découvrir « le Sanglier », comment Myriam Chirousse aborde les problèmes de couple avec toute la poésie et les émotions qu'elle sait transmettre à ses personnages.
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Un livre reçu dans le cadre d'une Masse Critique chez Babelio. Roman que j'avais sélectionné car j'avais vraiment beaucoup aimé le roman Miel et vin et j'étais tentée par un nouveau livre de l'auteure.

J'ai énormément aimé ma lecture qui nous embarque dans les années post première guerre mondiale en compagnie d'André un jeune homme qui vient de perdre sa maman et se retrouve orphelin et sans ressources.

André ne rêve que de partir en Amazonie mais pour cela il doit travailler et mettre de l'argent de côté. Embauché chez le forgeron du village, il trime dur pour réaliser son rêve.

Le destin va t'il lui permettre de partir ou bien sera t'il suffisamment cruel pour l'empêcher de vivre sa vie?

C'est un livre plein d'espérance que nous propose l'auteure. de plus servi par une écriture fluide et poétique on se laisse porter par l'histoire et par les personnages.

Je recommande vraiment de découvrir la plume de Myriam Chirousse car ses histoires sont vraiment très belles et se dévorent complètement.

Merci à Babelio et aux Editions Buchet/Chastel pour cette magnifique lecture.
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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Myriam Chirousse habite à Cagnes-sur-Mer, près de chez moi. Après des études de Lettres et de Philosophie à la Faculté de Nice, elle monte à Paris étudier le chinois. Elle écrit, en parallèle, des contes pour enfants et des nouvelles.
« L'Homme au perroquet vert » est son dernier roman, paru en 2024.
André, 17 ans, déjà orphelin de père, vient de perdre sa mère. Il doit subvenir à ses besoins. le forgeron de son village décide de lui apprendre son métier mais André voudrait que ses rêves de richesse arrivent plus vite. Comment devenir riche rapidement ?
André est attachant avec ses souffrances, ses vexations, ses humiliations, ses espoirs et ses rêves. Ce petit conte, qui nous raconte la France rurale du XXème siècle, est bien écrit.
L'écriture est imagée et poétique. Ce roman court est facile à lire. Ne cherchez pas l'explication du titre, elle est dans l'histoire !
Belle découverte de Myriam Chirousse (ma voisine) que je vais peut-être rencontrer dans un prochain salon du livre. Belle lecture à méditer !
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L'homme au perroquet vert est un récit qui se bat sans cesse contre la fatalité.

André, jeune homme de dix-huit ans à peine, perd son dernier parent du jour au lendemain. Sans le sou et sans perspective d'avenir, son futur s'annonce sombre, voire sans espoir. Pourtant, il rêve d'ailleurs, d'Amazonie et de perroquet vert, et aspire à une fortune comme celle de la famille Jourdan. Mais est-ce bien raisonnable ? Quand on est le fils d'une servante, orphelin qui plus est, à quoi peut-on aspirer ?

L'histoire se déroule entièrement dans un même village. Notre protagoniste tente de s'en sortir, de s'arracher à sa condition et on finit par s'attacher à lui, on espère alors le meilleur, tout en redoutant le pire.

Avec une plume poétique, l'autrice nous livre un récit qui dénonce, l'air de rien, les injustices liées à la pauvreté. Elle nous convainc de prendre fait et cause pour ce personnage touchant, et y parvient avec brio. de plus, voilà bien longtemps que je n'avais pas lu une histoire aussi joliment écrite. On dit que cette touche romanesque est propre à Myriam Chirousse et je veux bien le croire.

Voilà une magnifique découverte qui me donne envie de lire d'autres romans de cette autrice.
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L'Homme au perroquet vert de Myriam Chirousse, Buchet Chastel, 2024

1920. Alors que les ravages de la Grande Guerre tourmentent encore les mémoires, André, 18 ans, enterre sa mère emportée par la maladie.
Sans le sou, désormais sans famille, il refuse la vie médiocre à laquelle il se croit promis. Tenté par l'aventure dans les terres lointaines d'Amazonie, il doit pourtant travailler aux côtés du forgeron du village pour gagner sa vie.

Le souvenir métaphorique et récurent d'un avenir possible, celui d'un cirque ambulant, de passage au village, et d'un « auguste saltimbanque, vêtu d'une veste rouge à galons torsadés, un oiseau vert sur l'épaule » …
Une histoire d'amour : André tombe amoureux de la fille du porteur d'eau, une belle rousse au regard vert…
Une histoire de haine et de rancoeur : la mère d'André était servante au manoir de la famille Jourdan, exploitée toute sa vie, et le récit est jalonné de réminiscences du passé. En outre, pourquoi donc la vieille chatelaine semble-t-elle autant mépriser André ?
Une histoire d'ambition : comment sortir de la misère ? Comment poursuivre ses rêves ? Comment, surtout, André pourrait-il devenir aussi riche que les Jourdan ?
Tiraillé entre ses aspirations et ses moyens limités, poussé par des sentiments contradictoires, animé par une idée fixe, André sera prêt à tout pour tordre le cou au destin...

Un roman subtilement écrit où les choses se mettent en place lentement, mais inexorablement.
Une intrigue plutôt simple servie par une narration à la fois poétique et factuelle, une galerie de personnages complexes sous des dehors stéréotypées, des situations typiques revisitées avec originalité.
Personnellement, j'ai eu du mal à m'attacher au héros principal, à sa personnalité bornée, en boucle sur les mêmes problématiques de vie médiocre, mais j'ai été particulièrement conquise par le forgeron qui l'embauche.
Un dénouement en apothéose autour de l'ironie de la destinée, une fin qui garde quelques zones d'ombre.
Un format court (200 pages), condensé, stylisé…

J'ai vraiment apprécié la manière dont Myriam Chirousse raconte des évènements en apparence simples avec un style fluide, facile à lire et, en même temps, percutant, allégorique. Elle a un vrai don de conteuse pour renverser la situation, nous surprendre après nous avoir baladés.

Je mets les autres livres de Myriam Chirousse dans mes intentions de lecture.

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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André n'a que dix-huit ans en 1920 lorsqu'il perd sa mère, emportée par la maladie. le voilà livré à lui-même dans son petit village où il doit essayer de subvenir à ses besoins. Il trouve un appui inespéré chez le ferronnier, surnommé le Bossu, objet de railleries à cause de sa difformité. Celui-ci l'embauche et lui apprend les valeurs du travail, de l'effort et de la confiance.

Mais André n'oublie pas son rêve d'aventure, né lorsqu'il était enfant de sa rencontre avec l'homme au perroquet vert, membre de la troupe d'un cirque qui s'était arrêtée au village. Depuis, il rêve d'Amazonie et attend le jour où il pourra traverser l'Atlantique, persuadé qu'il y fera fortune.
André est un jeune homme attachant, qui nous embarque avec lui dans ses rêves d'une autre vie, qui nous semblent illusoires alors que lui continue d'y croire. Trouvera-t-il le moyen d'échapper à la misère ?

Dans ce même village, il y a Suzanne, la fille qui fait battre son coeur. Il y a la vieille Jourdan, la femme riche qui employait sa mère, riche de son argent mais pauvre dans son coeur, ses deux fils étant morts au combat. Ces deux femmes que tout oppose vont baliser chacune à leur manière, sans s'en rendre compte, la trajectoire et les choix d'André.

Le roman s'articule autour de ces personnages, tissant délicatement des fils qui dresseront le canevas final. On se laisse couler dans une histoire qui prend son temps, nous fondant dans l'atmosphère calme du village encore marqué par la guerre. Et plus l'histoire avance, plus de plus petits motifs apparaissent et prennent du relief, donnant encore plus d'intensité à cette intrigue qu'on n'arrive plus à lâcher.
Le dernier quart est bouleversant et magnifique. Il a fait basculer cette lecture de « très agréable » à « coup de coeur ».
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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En ce moment, je suis véritablement gâtée par Babelio et ses Masses Critiques privilégiées : un grand merci ! J'ai reçu dans ce cadre le dernier roman de Myriam Chirousse – le premier lu pour ce qui me concerne – "L'homme au perroquet vert". J'ai été emballée. Je vous raconte…

Il était une fois – oui, on pourrait commencer ainsi tant ce récit a des allures de conte – un jeune garçon de dix-huit ans au lendemain de la première guerre mondiale, André Izard, orphelin. Il vient, en effet, d'enterrer sa mère adorée emportée par la maladie faute d'argent pour se soigner. Son père, lui, était mort avant la guerre, "Un accident, avait-on dit…". Il se retrouve sans un sou et, pour payer le loyer de son pauvre taudis part à la recherche d'un travail. Seul Maître Simon, forgeron du village, bossu, tordu et la risée de beaucoup lui offre le moyen de rester vivre dans sa masure. Pourtant André a des rêves… d'Amazonie, depuis qu'il a vu la troupe d'un cirque et notamment un homme avec un perroquet vert sur l'épaule…

Ce roman est une merveille d'écriture, une suite de mots choisis, parfois désuets, en accord avec l'époque évoquée. Elle est poétique et musicale. Les phrases ondulent et entraînent le lecteur tranquillement, sans à-coups, vers la fin. Les personnages sont tous magistralement campés. Il y a Suzanne, la jolie fille dont André est amoureux, et puis la vieille Jourdan, la chatelaine qui employait la mère d'André sans jamais lui témoigner le moindre respect. Certes elle est riche, mais bien seule, ses fils étant morts à la guerre. Et il y a aussi, dont j'ai déjà parlé Maître Simon, le seul à tendre la main malgré les moqueries dont il fait l'objet.

Ce roman est court mais fort. Les personnages attachants, les lieux finement décrits et une fin inattendue, originale et vraiment réussie en font une lecture passionnante.

Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Buchet-Chastel pour cette lecture en avant-première.
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André est un jeune garçon de presque 18 ans dont la vie est dure. Il a déjà enterré son père, un être assez limité intellectuellement et porté sur l'alcool, et vient de perdre sa mère. Elle le laisse miséreux, dans un logis insalubre et surtout, très seul. En cette année 1920, trouver un emploi est compliqué pour André. Il ne rêve que d'aventure, et pour lui cela signifie un départ en Amazonie. Il trouve à s'embaucher chez le forgeron du village, mais cela suffit à peine à payer son loyer misérable. Son histoire d'amour avec une jeune fille du village va l'obliger à prendre tous les risques pour construire une nouvelle vie.
J'ai beaucoup aimé ce roman. Les personnages sont très bien décrits, surtout André et ses rêves de vengeance et d'évasion. L'intrigue est très prenante et l'atmosphère de cette année 1920 se ressent bien. Je suivrai les futurs romans de cette autrice avec grand plaisir.
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« Parce qu'il faut beaucoup grandir dans sa tête pour être libre de ses actes. Et encore, certains ne le sont jamais. »
Cette phrase résume, à mon sens, le dilemme d'André, le jeune orphelin, personnage central du roman qui rêve de sortir du destin misérable que le sort lui a dévolu mais, « André ne savait pas comment brûler sa misère. »

Sous la plume de l'auteur André observe la société et se dévalue lui-même justifiant ainsi la spirale de malheur dont il ne parviendra jamais à sortir.

Le roman explore la question du déterminisme social mais aussi du rôle de l'éducation sans toutefois, et c'est là son intérêt, minimiser le rôle de l'individu.

André attribue en effet la réussite des autres et par conséquence son incapacité à s'en sortir à une loi qu'il ne pourra jamais infléchir.

Il rêve. Et dans son rêve revient ce souvenir d'enfance « (…) les bâches étoilées des roulottes s'arrêtant dans le soir ; (…) les animaux énigmatiques (…) ce gros oiseau vert qui le scrutait de ses petits yeux noirs (…) avait ouvert son bec crochu et lancé d'une voix grêle : « Libertà Liberte libertààà… »

Ce rêve va le maintenir en vie. le pousser vers Maître Simon le forgeron, le rendre audacieux pour conquérir la fille du porteur d'eau, Suzanne…mais après comme elle le lui dit : « Mais il ne suffit pas de se marier…De quoi allons nous vivre ? Qu'allons-nous devenir ? »

Sans détenir ni les codes ni les clés de la mécanique sociale André va tenter, à sa façon, de sortir du cycle dans lequel il s'enferme lui-même. Mais, y parviendra-t-il ?

À l'image des personnages qu'elle a imaginé dans ses romans précédent, le sanglier et La paupière du jour, Myriam Chirousse glisse son écriture dans la peau des personnages et parvient à faire vivre au lecteur les dilemmes dans lesquels ils se débattent.

Outre ce talent à faire vivre le lecteur à l'unisson des personnages, l'écriture de Myriam Chirousse atteint des sommets lorsqu'elle laisse libre court au narrateur dont la parole vient en contrepoint de la fragilité et de l'impuissance des raisonnements d'André.

Lorsque le forgeron décide d'apprendre à André à s'occuper du feu : « Cependant maître Simon eut tôt fait de lui montrer que le feu est un animal dont il convient tout à la fois de museler la voracité et d'attiser la gourmandise, dont l'appétit se modère par la nature même de l'aliment qui le le nourrit, la quantité et la fréquence des becquée données à l'oisillon flamboyant - en court, il s'agit là d'un art, sinon d'une science d'initiés. »

L'épilogue laisse le lecteur à ses interrogations en lui demandant de choisir en se posant la question et si j'étais André ?
Un livre dont je recommande la lecture.

Merci à Babelio et à Buchet-Chastel pour ce magnifique cadeau dans le cadre d'un Masse Critique privilégiée
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Myriam Chirousse, avec L'Homme au perroquet vert, m'a captivé tout au long de l'histoire tellement émouvante d'André Izard. Ce garçon, portant, grâce au curé, des bottes dépareillées, presque neuves, récupérées sur deux soldats morts au cours de la guerre qui vient de se terminer, ce garçon m'a ému, surpris, fait trembler, inquiété, bouleversé et donné beaucoup d'espoir. Je n'ai pu qu'admirer son courage, sa volonté, son amour pour la nature et… pour Suzanne.
Sa mère fut une servante dévouée et exploitée, au service de la famille Jourdan dont le manoir trône dans un parc, à l'écart du village. Ce village montagnard est frontalier et on y vit pratiquement en autarcie.
Mine de rien, André a obtenu son certificat d'études mais l'extrême pauvreté de sa famille ne lui laisse aucun espoir. de plus, il est mal vu et seule la misère semble être son lot définitif. Après n'avoir essuyé que des refus, André est finalement embauché par Maître Simon, le forgeron. C'est un travail très dur, physiquement épuisant, mais avec courage et obstination, André réussit à apprendre le métier.
Alors que sa situation matérielle ne s'améliore pas - il peut seulement payer le loyer de la masure où il loge – André est hanté par le souvenir de sa mère dont il va fleurir la tombe régulièrement. Or, ce souvenir lui rappelle la fortune de Mme Jourdan qui vient très souvent fleurir le monument aux morts sur lequel les noms de ses deux enfants, morts durant la Première guerre mondiale, figurent tout en haut. Comme les Jourdan ont financé le monument, le poilu sculpté dans la pierre ressemble étrangement à leurs fils. Précision importante, pour porter une fleur sur la tombe de sa mère, André n'hésite pas à en prélever une sur la magnifique couronne déposée par Mme Jourdan au pied du monument. Celle-ci doit bien cela à la mère d'André qui a laissé sa santé et sa vie au service de ces bourgeois !
Heureusement pour André, il y a Suzanne, la fille du porteur d'eau, un homme qui le déteste. Je n'en dis pas plus car le récit de leur idylle est un immense régal dont la sensualité et l'érotisme sont une réussite.
De son écriture très agréable, soignée et fluide, Myriam Chirousse réussit donc à m'attacher à la vie d'André, à ses souffrances, ses vexations, ses humiliations, ses espoirs, ses rêves et surtout ses rares moments de bonheur.
Au fait, pourquoi ce titre qui ne semble guère coller à la réalité du récit ? L'Homme au perroquet vert, c'est d'abord un souvenir d'enfance pour André quand un petit cirque avait fait étape au village. Ce perroquet vert ne cessait de répéter « Libertá, libertá, libertáàà… » Enfin, ce souvenir hantant l'esprit d'André ne devrait pas rester dans les limbes… attendez la surprise finale avec des espoirs de Brésil, d'Amérique du Sud !
Tout au long de ce roman bien maîtrisé par Myriam Chirousse, j'ai été charmé par d'agréables moments de poésie et même d'humour.
Les descriptions sont précises, sans concession et tellement vivantes, comme pour Mme Jourdan. Lorsqu'André enfourne des cerises bien mûres dans sa bouche, impossible de ne pas saliver mais il faudra attendre patiemment la fin du mois de mai pour ce régal annuel…
Grâce à Babelio et aux éditions Buchet/Chastel, j'ai pu lire à nouveau Myriam Chirousse, après Une ombre au tableau, et je me suis à nouveau régalé ! Merci !

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