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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« En ouvrant la porte de chez moi,
J'ai vu sept yeux de chats briller dans le noir.
Je n'ai que trois chats,
Un blanc, un noir et un tacheté.
Je n'ai pas osé allumer la lumière. »

Comment ne pas avoir envie de connaître la suite de cette histoire ?
Allez lire la critique particulièrement incitative de le_Bison, c'est elle qui m'a donné envie de découvrir cette lecture originale du sud-coréen Jae-hoon Choi, roman qui a reçu le prix littéraire décerné par le quotidien Hanguk Ilbo en 2012.

*
Tout commence lorsque six membres d'un blog consacré aux tueurs en série du monde entier, se réunissent dans un chalet isolé dans la montagne. Ils ne se connaissent pas, mais ont tous accepté une invitation de l'administrateur du blog.

« Quelques membres parmi les plus actifs de mon blog sont invités ce week-end à faire connaissance dans mon chalet de montagne. Ce sera l'occasion d'échanger les curiosités que nous n'avons jamais osé poster sur Internet. J'ai également prévu quelques jeux divertissants. Je compte sur votre présence. N'apportez rien, il y aura à boire et à manger pour tout le monde. Je vous joins un plan pour trouver facilement la maison.
Le Diable »

L'atmosphère se tend inexorablement lorsque le blizzard se lève sans voir venir leur hôte. Et puis le roman bascule dans la violence et la mort, la tempête faisant rage autant à l'extérieur que dans la petite maison.

Ainsi commence « Sept yeux de chat », une histoire assez classique en apparence qui pourrait rappeler les dix petits nègres d'Agatha Christie.
Et puis l'auteur nous étonne avec une suite vraiment très différente, du fait du changement d'atmosphère et de style, entremêlant épouvante, thriller, suspense, policier, romance, dans un huis-clos intrigant et efficace.
Cette suite est assez déconcertante car elle prend la forme d'une série de courtes nouvelles sans lien vraiment apparent avec ce que l'on a vécu dans ce chalet. Mais cette impression ne dure pas : très rapidement, on comprend que ces histoires sont toutes reliées entre elles par leurs personnages et par le premier récit.
On comprend que dans l'ombre, un individu, un « magicien » tire les ficelles et entretient l'illusion.

« … la vérité n'était qu'une imitation et le mensonge une création. »

*
L'écriture de l'auteur oscille également. Elle est belle, fluide, poétique mais évolue pour devenir sombre, angoissante, violente. Elle est prenante par le climat mystérieux et étrange qu'elle dégage.

C'est aussi un récit traversé par de multiples références artistiques et littéraires qui sont autant de clés pour comprendre en partie l'intrigue : « La jeune fille et la Mort » de Schubert, la salomé d'Oscar Wilde, le Baiser de Klimt, Munch, « Madame Bovary », « Les fleurs du mal » …

*
C'est une lecture qui doit être prise comme un jeu d'enquête. L'auteur se joue du lecteur, l'amenant dans une direction puis dans une autre.
Le lecteur doit se prendre au jeu, être sur le qui-vive, voire prendre des notes pour réagir promptement aux indices parsemés (c'est ce que j'ai fait). La trame du récit peut donner l'apparence de partir dans tous les sens, mais l'auteur maîtrise parfaitement le canevas de l'histoire, jouant avec nous comme un chat avec une souris.

« Car il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ne rien de secret qui ne doive être connu. »

L'intrigue n'est pas linéaire, elle prend l'allure d'énigmes à tiroirs : chaque nouvelle est comme un tiroir qui contient des détails, des indices, des révélations servant à faire le lien avec ce qui a été lu précédemment.
Le récit se répète, parfois avec de légères différences. Il se réinvente continuellement, se transforme sans cesse, se dédouble, se métamorphose, surprenant complètement le lecteur.
Autant dire que l'on s'égare très vite dans ce labyrinthe narratif qui se construit et se déconstruit dans une alternance temporelle.

« Que nous veulent les lois du juste et de l'injuste ? Et l'amour se rira de l'Enfer et du Ciel ! »

*
Malgré cette réserve quant à la trame narrative que le lecteur ne peut anticiper et nous laisse dans la confusion, le talent de Jae-hoon Choi est indéniable : il a construit un roman aussi complexe que cohérent.
Le récit est ambitieux et je ne m'attendais pas à ce qu'il se réinvente sans cesse sous mes yeux avec toutes ces pièces de puzzle qui s'agencent et se réagencent au fil du récit.

Vous aurez compris, c'est une lecture exigeante : je m'y suis parfois perdue, j'ai retrouvé avec soulagement mon chemin pour à nouveau me perdre dans cet entrelacement de fils narratifs.
Parfois, les plus belles lectures sont celles qui nous ont demandé le plus d'effort. Si vous souhaitez sortir de votre zone de confort, vivre une expérience littéraire insolite et déroutante, je vous invite à lire « Sept yeux de chats ».
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Petit quiz de départ : aimez-vous les faits établis, tangibles? Les histoires qui ont un début et une fin? Les énigmes résolues? Oui? Alors, ce livre n'est pas pour vous!

Par contre, si, comme moi, vous ne détestez pas sortir de votre zone de confort, si vous appréciez d'être happé dans l'insolite, l'étrange, d'aborder une narration surprenante et déstabilisante, alors plongez avec délice et angoisse dans cette oeuvre...

" Le récit se transforme un peu chaque fois, à mesure qu'il se démultiplie. " C'est un peu le principe de ce livre... Au départ, un narrateur, qui s'adresse par ailleurs à un autre personnage -témoin, raconte ce qu'il s'est passé dans cette maison, où trois hommes et trois femmes, passionnés de crimes et de tueurs en série , réunis par un mystérieux Diable, se retrouvent en huis-clos, alors que dehors, le blizzard fait rage. Et les meurtres débutent...

J'ai pensé à plusieurs livres" Les dix petits nègres" bien sûr, avec cet hôte qui n'apparaît jamais, mais aussi à " La délégation norvegienne" d'Hugo Boris, dont le contexte est le même.

Et puis, outre des références à des tableaux comme " La jeune fille et la mort" ou des compositeurs comme Schubert, il y a plein de clins d'oeil cinématographiques ou littéraires.

Mais me direz-vous, et l'histoire?? Impossible de vous la raconter, comme dans la bouche de Shéhérazade ( dans le livre, elle a nom Artémis), elle s'étale à l'infini, se transforme, les personnages passent d'un récit à l'autre, disparaissent, réapparaissent. Ça pourrait sembler répétitif, mais non c'est passionnant! On explore les rapports frère-soeur, les hypothèses de vie, les rêves, on côtoie des papillons, un magicien, des jumeaux, des illusions, des rôles de théâtre... et on tourbillonne, on a le vertige!

Bref, un roman atypique, éblouissant: décidément, les quelques livres coréens que j'ai lus se sont tous révélés fascinants! Au suivant!
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Voici un livre que j'avais tenté de lire en 2018, mais qui finalement ne m'avait pas trop inspiré, Je me suis décidé à tenter de le lire à nouveau et cette fois-ci la sauce à bien fonctionné.

Je ne vais pas tourner autour du pot. Cette lecture fût une lecture déroutante. Je ne sais pas trop ce que j'ai lu, moi qui ai souvent l'impression de louper des informations, de me planter dans les liens entre les personnages et bien sept yeux de chat a littéralement réussi à me noyer dans ses pages. C'est un véritable labyrinthe. Des moi qui sont je, des je qui sont tu, des personnages qui sont d'autres personnages. Des personnages qui sont d'autres personnages de personnages. Pendant toute ma lecture, j'ai eu l'impression d'ouvrir une porte, de rentrer dans une pièce, d'aller vers la porte au fond de la pièce, ouvrir une porte, de rentrer dans une pièce, d'aller vers la porte au fond de la pièce, ouvrir une porte etc. Une répétition monstrueuse, un dédale qui mène à la folie.

Le début m'a fait penser à dix petits nègres d'Agatha Christie et puis non ce n'était pas ça, mais à six hommes morts de Steeman, mais ça n'était pas cela non plus. Non cela semble plus profond. L'auteur nous entraîne ici et là en même temps. D'ailleurs, je pense que dans les sept yeux de chat, il doit y avoir le chat de Schrödinger parce qu'être ici et là. Je ne me sens plus. Sinon en dehors de tout cela, il y a des jolies références à Klimt, Munch, c'est beau parce que cela augmente encore plus le coté roue libre.

J'ai beaucoup aimé sept yeux de chat parce que je ne sais toujours pas où je me trouve. Si cela se trouve je ne suis plus du tout moi. Ai-je écrit cette critique ? Je ne le sais pas. Il ne me semble pas avoir ouvert Babelio aujourd'hui.

Je suis encore sous confusion.
De toute manière, tout le monde est fou ici.
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Un polar coréen, qui commence par un premier chapitre ultra classique : 6 personnes se retrouvent enfermées dans un chalet et meurent les unes après les autres. Bof? Ah mais en fait non... de réécriture en réécriture de l'histoire de chacun des protagonistes, chapitre après chapitre... Et je vous laisse lire la fin!
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En rentrant chez moi, j'ai vu sept yeux de chats briller dans le noir. Je n'ai que trois chats. (...) Je n'ai pas osé allumer la lumière.
Achat : je ne sais plus mais probablement à cause de cette phrase. Lecture : été 2019.

C'est un très bon polar. Par contre expliquer pourquoi me sera extrêmement difficile, ce livre n'a ni début, ni fin, ni queue, ni tête... On ne sait pas où est la fiction et où est le réel, si l'auteur est un narrateur, un personnage ou un lecteur. En tout cas, c'est fantastique ! Je voulais savoir, je ne savais plus ce que je voulais savoir et j'ai compris, sans comprendre et surtout impossible d'expliquer.
Cette critique ne va sûrement pas pousser beaucoup de lecteurs vers ce livre et pourtant elle lui convient bien.
Lisez Sept yeux de chats, c'est une merveille interrogative à tout point de vue.
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Cela commence comme un policier, un thriller, j'ai même pensé à une sorte de Sept petits Nègres actualisé. Un groupe de participants à un forum consacrés aux tueurs en série est invité par le webmestre du site, à une rencontre en vraie dans un chalet en montagne. Ils commencent à faire connaissance, et attendent leur hôte qui ne vient pas. Puis, évidemment, intervient le premier meurtre. Mais ce n'est que le début du livre, le premier récit, le début du labyrinthe. D'autres récits vont se dérouler, dans lesquels nous retrouverons des personnages qui auront des ressemblances parfois troublantes avec des personnages du premier récit, mais aussi quelques points de divergences, comme des variations en musique, certains éléments, comme le quatuor de Schubert, La jeune fille et la mort, vont revenir à des moments clés. Dans une narration à la limite sans fin, dont le but n'est pas d'arriver mais de dérouler, de retenir l'attention du lecteur, de lui donner l'envie de tourner la page, en attendant la suite, comme l'explorateur d'un labyrinthe espère, une révélation, ou la sortie après le prochain tournant. Mais ne débouche que sur le tournant suivant. Qui de nouveau donne irrésistiblement l'envie d'aller plus loin….Jusqu'à ce que nous retrouvions le premier récit d'une façon détournée….

Un livre très surprenant. Complètement prenant, l'art du conteur de l'auteur est incontestable. En même temps c'est terriblement intelligent, brillant, fascinant. Avec des références très nombreuses. Terriblement ludique aussi. On voit bien que d'une certaine façon il nous fait marcher, mais on a envie de le suivre, on s'amuse autant que lui à nous égarer dans des dédales sans issues.

J'espère que d'autres livres de lui vont suivre….
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C'est en croisant deux yeux de chat au détour d'un rayonnage que je me suis lancée à la découverte de la littérature coréenne et suis tombée... dans un labyrinthe.
6 inconnus sont invités par le Diable dans un chalet coupé du monde, telle est l'histoire de départ.
D'une nouvelle à l'autre les vies de ces 6 personnages se croisent et se recroisent à divers âges, dans différents lieux. Les histoires se succèdent réécrivant chacune de ces existences.
Le voyage est tortueux et on se laisse porter par la curiosité de découvrir des univers différents agrémenté du plaisir de retrouver des têtes connues.
Chaque nouvelle est une surprise et on se demande si, au bout du compte, il y aura vraiment une sortie à ce labyrinthe.
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Difficile d'évoquer ce roman, et surtout de vous donner envie de le lire -parce que, oui, il faut le lire- sans en dévoiler son intrigue, dont l'originalité et l'état d'incertitude permanente dans lequel elle plonge le lecteur font de ce roman une expérience déroutante et excitante.

Vous embarquez d'abord dans un roman à la Agatha Christie, huis-clos dans un lieu isolé et vite rendu inaccessible par une chute de neige que sa brutalité et son ampleur dotent d'une dimension surnaturelle, réunissant six quidams fascinés par les tueurs en série, conviés en ces lieux par le Diable, administrateur du blog dont ils sont membres. Ils ont été informés que des jeux étaient prévus, les repas fournis. A leur arrivée, le Diable est absent, le garde-manger et le réfrigérateur sont vides...
Très vite, l'un d'entre eux est assassiné, puis deux, puis trois... au vu de ce rythme, et du nombre de pages que compte "Sept yeux de chats", on se demande comment l'auteur va nous tenir en haleine jusqu'au bout...

Et puis... surgit la première rupture. le récit bascule, prenant un chemin complètement différent, et inattendu... Vous jetez un oeil sur la quatrième de couverture : peut-être n'avez pas compris qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles... visiblement non. Alors vous continuez, à la fois curieux et sceptique.

Et puis, un premier indice survient, d'abord démenti par une seconde rupture... un autre émerge alors... drôle de jeu de pistes, labyrinthe serait sans doute un terme plus juste, au coeur duquel des échos se répondent, détails significatifs ou références culturelles que l'on retrouve dans les divers épisodes qui constituent l'étrange mosaïque que Jae-hoon Choi fait peu à peu apparaître. Ou plutôt un patchwork, dont chaque pièce pourrait être indépendante, mais qui, combinée aux autres, forme un ensemble pas tant cohérent qu'harmonieux.

"Sept yeux de chats" forme ainsi un assemblage d'hypothèses, comme une histoire sans fin car sans cesse réinventée, une intrigue au suspense parfait -ainsi que l'exprime l'un des personnages- car laissant la possibilité de multiples dénouements, et tout cela avec une parfaite fluidité, rendue possible par le style limpide de l'auteur, et le plaisir ludique que procure l'expérience de sa découverte.

Le ton même du roman se prête à diverses contorsions, l'auteur exploitant plusieurs registres de la fiction, de la fable à la comédie, du fantastique au récit d'horreur, et s'essayant à de savoureuses mises en abîmes.

Je pense en avoir déjà trop dit... laissez-vous plutôt prendre la main par Jae-hoon Choi, et suivez-le dans cette étrange et déstabilisante aventure que constitue la lecture de "Sept yeux de chats".
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Six membres d'un forum ayant pour thème principal les tueurs en série, sont invités à passer le week-end dans la demeure du Diable, administrateur du site web. Leur hôte est absent, mais les invités font connaissance autour des nombreuses bouteilles d'alcool mise à disposition. Lorsque le premier invité se fait sauvagement assassiné, l'angoisse monte, d'autant plus qu'un terrible blizzard les empêche de quitter le chalet et qu'ils n'ont trouvé aucune nourriture.

En ouvrant la porte de chez moi,
J'ai vu sept yeux de chats briller dans le noir.
Je n'ai que trois chats,
Un blanc, un noir et un tacheté.
Je n'ai pas osé allumer la lumière.

Le début de Sept yeux de chats m'a fortement rappelé Les dix petits nègres d'Agatha Christie, c'est-à-dire un huis-clos angoissant où les invités meurent les uns après les autres, et dans lequel l'hôte est invisible. Mais Sept yeux de chats, c'est aussi beaucoup plus que cela. le roman est ainsi composé de plusieurs parties :
- le sixième invité : c'est la première partie du roman, le huis-clos dans le chalet
- Équation d'une vengeance : on y trouve le récit de différents personnages, instigateurs ou victimes d'une vengeance. S'agit-il des personnages du récit précédent ? Va-t-on comprendre pourquoi ils ont été assassinés ?
- π : Ici, il y a trois histoires imbriquées. On suit M., traducteur de roman, qui rencontre une belle jeune femme qui s'installe chez lui. Nous est racontée également l'histoire de Q Mystery Club, roman que M. est en train de traduire, et il s'agit en fait de l'histoire du "Sixième invité". Enfin, chaque nuit la mystérieuse belle jeune femme qui habite avec M., lui raconte l'histoire d'Haru, étrange cambrioleur.
- Sept yeux de chats : Un écrivain commence la lecture d'un livre à la bibliothèque de son quartier. Mais suite à une opération de la cataracte, il est obligé de rester trois semaines un bandeau sur les yeux. N'ayant pu lire que le premier chapitre de ce roman, il commence à imaginer la suite lui-même...

On pourrait penser que toutes ces parties peuvent se lire séparément, c'est vrai, mais ce serait passer à côté de tous leurs liens et de l'extraordinaire construction du roman. Ces parties, c'est un peu comme des variations d'un même thème musical dans lesquelles on retrouve certains éléments, un peu comme si l'écrivain s'amusait avec le lecteur, en brouillant les pistes et en lui donnant à lire la même histoire racontée selon des points de vue différents ou bien avec des changements. On y retrouve les thèmes du double (les jumeaux), de l'épilepsie, de la vengeance et une obsession pour La Jeune Fille et la Mort (Munch et Schubert) et le Baiser de Klimt. C'est "une histoire qui s'efface en s'achevant, une histoire qui recommence éternellement, tel le nombre π qui se prolonge à l'infini sans qu'aucune séquence de ces décimales ne se répète. le roman à suspense parfait, comme tu aimerais en écrire un, non ?"

Bref, Sept yeux de chats est un roman, si on peut parler de roman d'ailleurs, complexe, déroutant et surprenant, mais aussi très prenant et extrêmement bien construit. Une très belle découverte !
Lien : http://leschroniquesassidues..
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Atypique. Labyrinthique. Unique. Parfois poétique, parfois horrifique, toujours énigmatique. Un bon livre qui se joue du lecteur jusqu'au point final. Je recommande pour ceux qui aiment se faire des noeuds au cerveau. Les références artistiques et cinématographiques sont omniprésentes et bienvenues.
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