Simone, jeune femme à la poitrine démesurée (Bonnet Z, d'après l'auteur) vient récupérer Alexia, jeune fille qui vient de purger trois ans dans une maison de redressement pour garçon. En fait, Alex est transgenre et était l'amante de Simone avant son incarcération. Les deux jeunes femmes quittent le désert en voiture. Elles doivent faire le plein. C'est alors qu'Alex est agressée par un pervers dans les toilettes. A demi inconsciente, elle revoit l'image de sa mère, ultra violente qui la battait car elle rêvait d'avoir une fille et non un garçon. (On devine aisément que c'est elle qui serait à l'origine de la transformation d'Alexia en transsexuel). Alexia, toujours à moitié dans les vaps, dézingue son agresseur. Commence alors une folle poursuite, pleine de rebondissements. ...
Premier opus d'une série qui compte actuellement trois tomes, nous sommes trempés dans le style de roman noir de chez noir. L'auteur ne fait pas dans la guimauve. Les dessins sont hyperréalistes, ils sont même parfois relevés de détails issus de la photographie. Il n'hésite pas à abuser des gros plans, les images sont terriblement explicites. Tout n'est que pénétrations, éjaculations de tous les fluides qu'on peut imaginer, également éjaculations de balles de gros calibre. le scénario est plutôt creux, ne servant que le sexe et la violence. Malgré tout, il se dégage de ce scénario une vraie histoire, avec des personnages physiologiquement bien cadrés. (On pourrait presque comparer la mise en scène de cette BD à du Quentin Tarentino) On ressent la fragilité d'Alexia, due sans doute à une jeunesse malheureuse et aussi toute la tendresse que Simone a pour elle. On s'émeut des malheurs des deux jeunes femmes qui sont toujours là au mauvais endroit et au mauvais moment. Ce premier épisode ne s'achève pas vraiment, il annonce une suite en se terminant en nous laissant en plein suspens. Attention, une BD à surtout ne pas mettre entre toutes les mains. Ames sensibles, s'abstenir.
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Violent sexy et pervers, mais à part ça...
Très jolis dessins.
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Comme disait papa : "Un bon gang-bang vaut mieux qu'une mauvaise branlée".