La Maison du péril

Une enquête intéressante mais qui ne fait pas partie des meilleures selon moi. Agatha Christie approuve même en déclarant une fois que La Maison du Péril est une intrigue dont elle se souvient à peine de l'avoir écrite.

6e enquête d'Hercule Poirot, on le retrouve lui et son ami Hastings en vacances dans la station balnéaire de St Loo lorsqu'ils rencontrent inopinément une jeune demoiselle que la mort poursuit inlassablement. Alors que Poirot venait de déclarer qu'il se mettait en retraite, envoyant paître le ministre de l'Intérieur britannique lui-même, la jeune fille sous ses yeux est justement victime d'une de ces attaques mortelles. L'intrigue suit donc son cours et Poirot tente d'élucider le mystère : qui en veut à la charmante Miss Buckley.

On retrouve certains éléments-clés des enquêtes d'Hercule Poirot : la réunion à la fin des protagonistes, l'ultime coup de théâtre et la mise en scène. Comme à l'accoutumée, la chute est surprenante.
Pour autant, sans que je parvienne à me l'expliquer, la mayonnaise n'a pas pris...

Challenge Multi-défis 2019
Challenge le Tour du scrabble en 80 jours
Challenge Les Détectives littéraires
Challenge Mauvais Genres
Challenge Agatha Christie
Challenge Déductions élémentaires

Cela fait du bien de temps en temps de prendre un vieux livre, un qui sent la poussière et où le héros ne peut se fier pour élucider un meurtre qu'à lui-même et à son intelligence en dehors de tous les gadgets technologiques actuels. Ici, Hercule Poirot est cet homme et, fidèle à sa réputation, il trouvera l'assassin avant la fin du livre. J'ai moi-même évoqué en cours de lecture l'identité réelle du meurtrier mais sans en saisir le mobile.
L'écriture d'Agatha Christie a un agréable parfum suranné, ses personnages sont un peu stéréotypés mais on lui pardonne facilement. Ce n'est sans doute pas le meilleur qu'elle a écrit mais il tient bien son rang et fait passer un agréable moment aux amateurs du genre.

J'imagine très bien Agatha Christie traçant le mot "fin" sur la dernière page de ce manuscrit, un sourire aux lèvres car pensant: "Je les ai encore bien eu". Car dans La maison du péril, le lecteur, comme ce pauvre Poirot se fait bien balader! Cette enquête, sans victime, excite la curiosité du célèbre détective mais modifie les effets de son intelligence déductrice et perturbe le schéma auquel le lecteur est habitué. Alors, on lit, on cherche et on attend la chute avec impatience: je vous assure qu'on n'est pas déçu!

Une lecture estivale idéale ! Hercule Poirot, aussi imbu de lui-même qu'efficace, tente ici non pas de résoudre un crime mais d'empêcher qu'il soit commis. On est habilement "baladés" avec des personnages cachant tous plus ou moins un secret qui nuit à la découverte du mobile et du criminel. Hercule Poirot lui-même semble dépassé, mais il parviendra bien sûr à faire la lumière sur toute cette affaire. le récit est rondement mené, avec cependant quelques facilités "rocambolesques" qui atténuent la qualité de ce roman qui se lit néanmoins facilement et avec plaisir.

Une enquête moins complexe mais rondement menée, comme toujours, par Hercule Poirot. Cela se lit bien.

Un bon Poirot mais parfois confus.

Quoi de mieux qu'un Hercule Poirot pour commencer l'année. Et mon choix s'est porté, au hasard, sur ce volume qui fait suite à l'aventure du Train bleu (on en parle d'ailleurs, de même qu'est fait allusion à la retraite d'Hercule Poirot et au Meurtre de Roger Ackroyd).

Dans ce volume, Poirot et Hastings croisent la route d'une jeune femme qui vient d'échapper par trois fois à la mort. Convaincu qu'elle est en danger, Poirot décide de s'en mêler et de tout faire pour attraper le meurtrier. Mais il aura avoir à un meurtrier habile et retors…

Pour avoir vu l'adaptation du roman, je connaissais l'identité du meurtrier et ses motivations. du coup, la lecture est un peu différente quand on sait la fin. On ne peut s'empêcher de chercher des indices… et on n'en trouve pas. Agatha Christie nous ballade tranquillement d'un bout à l'autre. Rien ne laisse supposer que le meurtrier est telle personne.

Comme je connaissais la fin, j'ai moins apprécié ma lecture. Mais cela reste du bon Agatha Christie. Et c'est un plaisir de retrouver Hastings qui est le narrateur de l'histoire.
Lien : http://lemondedemara2.canalb..

Un lourd tableau qui se décroche à la tête d'un lit, un rocher qui dévale une falaise et s'écrase sur le sentier, les freins d'une voiture qui lâchent dans une descente... Et pour finir, une balle perdue qui vient se loger dans un chapeau ! Pour Hercule Poirot, en villégiature sur la cote sud de l'Angleterre, il n'y a guère de doute ! On en veut à la vie de la ravissante Miss Buckley, l'héritière d'une villa délabrée du voisinage ! Même si celle-ci se demande qui peut bien lui en vouloir au point d'attenter à sa vie, il n'en faut pas plus à Hercule Poirot pour vouloir résoudre l'affaire et démasquer le coupable. Mais seule une très savante mise en scène lui permettra d'y parvenir ! Et la surprise sera de taille...

Le lecteur devra faire fonctionner ses méninges à plein régime pour mener à bien l'enquête complexe imaginée par l'hégémonique «reine du crime» ! Car une fois de plus, c'est bel et bien Agatha Christie qui mène la danse ! Elle multiplie les indices, les rebondissements et instille si bien le doute dans l'esprit du lecteur qu'à force de soupçons, celui-ci finit par se perdre en conjectures !

Dans cette petite communauté des falaises rocheuses de St Loo où tout le monde se connaît, il y a de nombreuses pistes à creuser et l'enquête de la Maison du Péril est si hermétique qu'Hercule Poirot lui-même finira par s'y perdre ! Malheureusement, si Agatha Christie montre une fois de plus toute l'étendue de son talent et de son sens de l'intrigue, le dénouement insolite et saugrenu de son aventure policière peine à convaincre... L'ambiance de ce manoir isolé sur lequel plane le mal laissait présager autre chose que ce twist final mêlant surprise et surnaturel ! C'est dommage !

Malgré tout, on retiendra quelques une des bonnes phrases soulignant l'égo surdimensionné du célèbre détective belge !

«Hastings ! Cette raie sur le côté est affreuse ! Si seulement vous vouliez bien vous faire la raie au milieu ! Vous n'imaginez pas comme cette symétrie améliorerait votre aspect. Quant à votre moustache, si cela vous est absolument indispensable, arrangez-vous pour qu'elle ressemble à quelque chose ! Comme la mienne !»

La Maison du Péril est un bon roman policier, que l'on appréciera pour son cadre mais aussi pour la bonhomie et l'humour de ses personnages ! C'est divertissant et toujours aussi plaisant à lire (ou relire) !

Encore et toujours très bien. Jusqu'à la fin, on passe d'un personnage à l'autre, persuadé qu'on doit incriminer le bon cette fois. Mais jusqu'à la fin on sait que l'on n'a pas toujours toutes les réponses. Est-ce pour cela que Mme Christie a ajouter le personnage de Hastings? Je n'arrive jamais à égaler les petites cellules grises d'Hercule Poirot mais j'ai toujours les réponses aux questions que pose Hercule Poirot à ce cher Hastings alors que lui-même sèche totalement au grand dam de notre super détective !

Un whodunnit typique, avec l'atmosphère si particulère d'Agatha Christie, et bien sûr, on découvre l'assassin à la dernière page en se disant, mais oui, c'est bien sûr !