AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 642 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Poirot est en vacances, avec son ami le capitaine Hastings. Ils se reposent dans le jardin de l'hôtel quand un bruit les intrigue. Il s'agit d'une balle qui a troué le chapeau d'une jeune et jolie personne, miss Nick Buckley. Cette dernière pensait qu'il s'agissait d'une piqûre d'insecte. Elle avoue alors à Poirot jouer de malchance, ces derniers temps elle aurait échappé à trois tentatives d'assassinat. Bien qu'elle penche plutôt à des accidents cela met la puce à l'oreille du détective qui accepte une visite à la demeure de cette jeune femme que l'on appelle, compte tenu de sa situation, la maison du péril.
Poirot conseille alors à Nick Buckley de ne pas rester seule dans cette environnement hostile, il l'invite à faire appel à une dame de compagnie, une amie, une proche. Nick pense à sa cousine Maggie Buckley.
Avec l'accord du détective, cette dernière vient s'installer à la maison du péril.
Lors d'un feu d'artifice la cousine Maggie est tuée.
Poirot décide qu'en fait c'est Nick qui était visée. Il s'en veut de son incompétence prenant le meurtre à son compte et à son manque de réflexion.

Comme d'habitude c'est du beau, du bon, du meilleur Agatha Christie. Mais cette fois-ci sur une indiscrétion du capitaine Hastings, que je ne dévoilerai pas, j'ai failli trouver qui était l'assassin. Bien sûr j'aurai eu du mal à expliquer les choses et le pourquoi du comment parce que la reine du crime en remet une couche pour éviter une tâche facile à son lecteur. Plus j'en lis, plus je sais, à force, qu'elle reste et demeure une énigme pour ses énigmes.
C'est du très bon même si notre poirot est un peu paumé, cela arrive aux meilleurs et cette fois gloire au faire valoir.
C'est regrettable mais cette cousine était bien sympathique et la clique tournant autour de Nick forcément antipathique.
Que voulez-vous, sinon pas d'intrigue et pas de bouquin et puis, les lecteurs de la dame savent à quoi s'en tenir!
Je conseille cette lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          462
Agatha Christie, le meilleur anti-dépresseur du monde. Je l'ai maintes fois évoqué mais je ne m'en lasse jamais, plus que l'enquête, c'est l'univers de sagesse shakespearienne, d'apaisement méditatif qui me séduit tant, avec une écriture aussi simple qu'harmonieuse. Embourbé dans l'agrégation, ayant envie d'une lecture de repos pour les fêtes, je promenais mon regard sur ma collection désormais considérable, et m'emparais de la Maison du péril, dont je connaissais bien le twist grâce à l'épisode TV, mais qu'importe, je voulais lire du Poirot avec Hastings, prendre l'air, et puis celui-ci, trouvé in extremis par ma soeur au mythique Gibert Joseph de St Michel à Paris, a une valeur particulière pour moi dans mon étagère.

Je me faisais la réflexion, avant de le lire, que l'astuce me rappelait un peu celle du Couteau sur la nuque, produit juste après. Or, l'écriture y est bien meilleure, et il s'agit d'un des Poirot les plus drôles que j'ai lus, en témoignent les citations que j'ai prélevées où notre petit belge se gargarise de sa grandeur. L'intrigue y est aussi plus étoffée, avec le coup du testament et du visage, un peu comme dans le Crime du golf mais pas non plus à ce point. Bien malin qui saura en dénouer toutes les ficelles avant Hercule Poirot! Tous les ingrédients de ses plus grandes enquêtes sont là : théâtre, tragédie, faux-semblants, manipulation du lecteur... Notre ami moustachu a failli y perdre son latin et a trouvé un adversaire digne de ce nom. L'atmosphère de St Loo, l'innocence de ce brave Hastings tellement sympathique et attachant, l'humour, Nick Buckley et sa fougue, la mise en scène finale, "K", en font un Poirot mémorable. Je ne voulais pas le finir et retourner à mes obligations mais il a bien fallu!
Commenter  J’apprécie          423
C'est toujours un plaisir de lire (ou relire) Agatha Christie !
L'ingéniosité et les bonnes manières de Poirot, couplée à la douce naïveté et à la discrétion toute britannique du capitaine Hastings : la recette idéale pour passer un bon moment de lecture.


Poirot a pris sa retraite et jouit d'un repos bien mérité sur la côte des Cornouailles. L'ex-détective et Hastings font alors la connaissance de la jeune Nick Buckley qui leur explique, sur le ton de la conversation, qu'elle a échappé à la mort trois fois en trois jours.
Il n'en faut pas plus pour titiller la curiosité (et les cellules grises) de Poirot, qui remarque d'ailleurs un détail étrange à propos du chapeau de feutre de Miss Buckley...

Cette aventure d'Hercule Poirot a tout pour plaire. L'intrigue se passe en Cornouailles. Hastings s'y montre sous son meilleur jour - la plus belle preuve étant ce dialogue échangé entre le fidèle capitaine et Poirot :
" - Poirot ! m'écriai-je, j'ai réfléchi.
- Félicitations, mon cher ; c'est un excellent exercice et je ne saurais trop vous encourager à continuer. "
J'aime ce genre d'interactions entre les deux hommes, où Poirot se moque gentiment de son ami.
La Maison du Péril, la demeure de famille des Buckley est, elle aussi, un élément très plaisant du récit. Délabrée et légèrement inquiétante, elle prend une grande place dans l'histoire.
Les différents personnages sont tous intéressants et intrigants : certains cachent des secrets et sont presque aussi mystérieux que la demeure de Nick Buckley. Ils sont très humains, avec leurs défauts et qualités, leurs passions... et leurs mensonges.
L'intrigue est pleine de fausses pistes. Agatha Christie n'hésite pas à multiplier les indices et l'on se retrouve à soupçonner presque tout le monde, sauf le véritable coupable ! Il est en effet évident, presque depuis le début de l'histoire, que quelqu'un ment, mais il est très compliqué de deviner qui.

Cette Maison du Péril a donc tout pour plaire !


Challenge Solidaire - Des classiques contre l'illettrisme : 1/30

Commenter  J’apprécie          250
🧐 Relecture de ce roman 23 ans plus tard.
Encore un roman que j'ai vu en série TV, toujours avec David Suchet dans le rôle de Poirot et avec ce cher Hastings. J'ai donc bien en mémoire, avant de rentrer dans le vif du roman, le coupable.

🧐 Poirot se dit à la retraite mais n'est pas contre faire fonctionner ses petites cellules grises si quelque chose vient à se produire sous son nez. Et, bien évidemment, c'est ce qu'il se passe à peine a t-il le temps de finir sa phrase à son bon camarade Hastings. Et il est bien brave ce bon Arthur, car il l'asticote dur Hercule.
C'est une jeune femme, Nick Buckley, a qui Hercule Poirot va proposer ses services. Il va tout mettre en oeuvre pour la protéger car cette dernière semble échapper à pas moins de quatre reprises de tentative de meurtre.
La liste des suspects est établie et Poirot se met au boulot.

🧐 Relire ce roman en connaissant la fin n'a rien gâché. J'ai pu essayer de voir à quels moments les indices sont distillés et où j'aurai pu, éventuellement, dénicher le coupable.
Agatha Christie continue à me bluffer. Elle sait mettre en avant les éléments importants et on est tellement porté par l'ensemble de l'histoire et des personnages qu'on ne les remarque pas tous. J'ai eu des doutes, car tous les personnages ne sont pas blancs comme neige et puis, berner Poirot à ce point ! C'est au tour d'Agatha d'astiquer son personnage principal.

🧐 Pour ceux qui ne connaissent pas ce roman, venez et poussez la porte de la maison du péril. Pour les autres, prenez comme moi, plaisir à relire ce roman qui reste une des perles dans la bibliographie de Dame Agatha Christie.
Commenter  J’apprécie          241
Hercule Poirot et son ami Hastings sont en villégiature sur un coin de la côte anglaise, qui ressemble à la côte d'Azur (à ce qu'il paraît 😉). Ils font la connaissance de Nick, jeune femme pleine de vie et fort charmante mais dont la vie est plutôt chahutée ces derniers temps. En effet, elle vient d'échapper dernièrement à plusieurs mystérieux accidents qui auraient pu lui coûter la vie.

Je trouve que cet opus de la reine du crime est vraiment un bon cru, tout en faux-semblant et en machiavélisme. Les adaptations avec David Suchet ou plus récemment Antoine Duléry me semblent assez fidèles au livre et rendent bien cette ambiance.
Commenter  J’apprécie          200
#readchristie

Pendant les vacances de printemps, j'ai enfin pu reprendre le chemin des aéroports et du voyage, et quoi de plus important que de bien choisir les lectures qui vont m'accompagner. J'avais envie de voyages, de formats courts …et soudain l'illumination ….Agatha Christie et le meilleur enquêteur du monde…Hercule Poirot …quoi de mieux pour me suivre dans ma valise?

Donc je commence mon voyage avec la maison du péril.

Hercule est en « retraite » et s'offre une escapade avec son fidèle Hasting sur les côtes anglaises, quand il rencontre l'énigmatique Nick. Une jeune femme qui échappe à la mort juste devant Poirot. Il n'en faudra pas plus pour qu'il interrompe ses vacances et qu'il s'intéresse à elle et son entourage.

La maison du péril a été publié en 1932, une fois de plus ce livre reflète la grande modernité d'Agatha dans les thèmes qui sont abordés(divorce, toxicomanie…), le rôle des femmes est toujours au premier plan, elles sont loin de faire de la figuration. J'aime beaucoup e regard critique d'Agatha sur ses contemporains de la haute société anglaise, elle n'a pas du se faire que des amis dans sa vie.

Comme à chaque fois, l'intrigue est incroyablement bien menée, Poirot nous emmène avec lui dans ses réflexions, sur ses pistes, ses déductions jusqu'à la résolution finale…grandiose une fois encore, avec une mise en scène « à la Poirot »….inégalable !!!

BREF…LA MAISON DU PÉRIL MÉRITE D'ÊTRE PLUS CONNUE !!
Lien : https://lireetcourir.com/202..
Commenter  J’apprécie          120
Un de mes Poirot préférés. Sans doute à cause de sa fraîcheur intacte et dépourvue de nostalgie, due sans doute en partie à son décor de vacances. L'intrigue nourrie de l'amour de l'auteure pour le théâtre se révèle aussi singulièrement retorse. Un bon petit policier très agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          100
Un très très bon Hercule Poirot que cette "maison du Péril"!

Mais revenons à l'histoire : Hercule Poirot est fatigué et a pris sa retraite. Il est en vacance avec son ami Hastings. Mais une jeune femme est en danger et a besoin de notre détective...

On retrouve des hypothèses, des listes de suspects, des lettres, des témoignages. On a tout sous les yeux et pourtant je me suis fait baladé et j'étais loin de trouver la "solution" de l'énigme ;)

Mais c'est aussi ça le charme d'un très bon Agatha Christie.

Bref, foncez sur ce classique, excellent entre deux pavés de votre saga préférée ou après un polar un peu trop sanglant.
Commenter  J’apprécie          92
Notre duo Poirot - Hastings passe une semaine de vacances sur la côte de Cornouailles. Poirot, retraité depuis peu, est en plein forme. Bien qu'il se qualifie de modeste, Hastings, preuves à l'appui, est loin de partager cette vision. De là découlent des pics débordants d'humour dès les premières lignes de ce polar.
Mais dans la quiétude de ce séjour, il semblerait qu'un meurtre va être commis sur la personne de Nick Buckley, jeune fille dynamique et insouciante, propriétaire de la Maison du Péril. Pas moins de quatre tentatives d'assassinat déguisées en accidents se sont produites visant Miss Buckley. Mais le mobile semble échapper à Poirot qui nage en plein brouillard.
Une maison légèrement délabrée à flanc de falaise, un hôtel de luxe dominant la mer, le décor est vraiment propice à une belle enquête. Poirot n'interroge pas ouvertement les protagonistes mais analyse finement, avec son acolyte Hastings, chaque impression produite lors de conversations anodines. De ce fait, notre grand détective belge pense avoir rapidement éclairci l'affaire mais finalement non, et ensuite oui, et pour finir non. Il passe par de nombreux états d'âme jusqu'à la scène finale qui nous laisse bouche bée.
Histoire de balle perdue, de testament, d'amour caché, d'amitiés mal menées, un cocktail explosif qui fait passer rapidement un très agréable moment.
Commenter  J’apprécie          90
Pour le capitaine Hastings, St Loo est une station balnéaire de Cornouailles qui vaut la Riviera. Quant à Poirot, la Côte d'Azur le renvoie à sa dernière enquête, un meurtre commis dans le Train Bleu. Descendus tous deux à l'hôtel du Majestic pour des vacances, ils font la connaissance de Nick Buckley, une charmante jeune fille propriétaire d'une vieille demeure construite sur la falaise, face à l'océan, « La maison du péril ».
Par sa vivacité, sa fraîcheur, Nick attire aussitôt la sympathie des deux amis et les convie à venir lui rendre visite dans sa maison où elle reçoit des amis. La principale raison qui va pousser Poirot à accepter, c'est que lors de leur conversation Nick leur confie que dans le courant de la semaine, à trois reprises, elle a failli mourir. Si la jeune fille le dit en riant, prenant ces accidents comme des facéties de la providence, le célèbre détective, lui, les prend très au sérieux. Surtout quand il est témoin d'une quatrième tentative… avortée comme les précédentes.

Estimant qu'il est de son devoir de la protéger, Poirot va mener l'enquête et découvrir les secrets des uns et des autres qui, sous des faux-semblants, cachent leurs vraies personnalités.

.
Hercule Poirot n'a pas une retraite des plus paisibles et ce n'est pas pour lui déplaire, même s'il refuse les dossiers du Ministère de l'Intérieur. Lors de sa précédente affaire, il avait pour compagnon son valet George, un homme taciturne et beaucoup moins volubile qu'Hastings. Dans celle-ci, il avoue que le retour d'Argentine du capitaine lui fait très plaisir. L' »imagination » de son fidèle ami est un complément presque indispensable à ses petites cellules grises… Hastings, le narrateur de cette enquête, n'hésite pas à le rapporter dans ses écrits (comme il souligne aussi le manque de modestie de Poirot).
Ils sont tous les deux en villégiature dans un luxueux hôtel, les pieds dans l'eau, et l'aspect sauvage et escarpé des Cornouailles qu'on retrouve dans les romans de Daphné du Maurier, s'illustre avec cette maison qu'ils distinguent au loin ; la maison du péril. C'est l'été, l'ambiance est légère, pétillante, baignée de désinvolture, mais petit à petit au fil des pages, l'atmosphère devient funeste, gothique. Il y a une fracture entre ce que voit Poirot et ce que vit Nick Buckley. le premier est visionnaire, la seconde a l'insouciance de la jeunesse et se refuse à envisager le pire… jusqu'à la mort de sa cousine Maggy.
Agatha Christie tisse une trame des plus compliquées et surprend le lecteur dans le dénouement. Les personnages secondaires, tous intéressants, alimentent le récit dans son suspense.
J'ai beaucoup aimé ce roman policier, il est dans le top des enquêtes de Poirot, alors je vous le recommande !
Commenter  J’apprécie          92




Lecteurs (1965) Voir plus



Quiz Voir plus

Agatha Christie

Quel surnom donne-t-on à Agatha Christie ?

La Dame du Crime
La Reine du Meurtre
La Dame de l'Intrigue
La Reine du Crime

10 questions
1548 lecteurs ont répondu
Thème : Agatha ChristieCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..