Il ne faut jamais craindre de dire aux hommes leurs quatre vérités : ils sont tellement vaniteux qu'ils ne vous croient jamais, si le portrait n'est pas flatteur.
Mais cela n'intéresse pas Caroline.Ce qu'elle aurait voulu savoir,c'est d'où il venait, quelle était sa profession, s'il était marié, comment était sa femme, s'il avait des enfants, le nom de jeune fille de sa mere, etc.
C'est une personne de la mentalité de Caroline qui a dû inventer le questionnaire des passeports.
- Oui, les petites cellules grises du cerveau, expliqua Poirot.
- Ah ! oui ; mais je suppose que nous nous en servons tous.
- À un degré plus ou moins grand, murmura Poirot.
Je suis, bien entendu, en ma qualité de médecin, tenu au secret professionnel. J'ai donc pris l'habitude de ne rien confier à ma soeur. Elle découvre généralement ce que je lui ai caché, mais j'ai la satisfaction intime de n'être aucunement responsable.
Nous partîmes donc, sous le regard envieux de Caroline qui s'attarda sur le seuil pour nous suivre des yeux. On aurait dit un chien qui vient de se voir privé de sa promenade.
- Il y a certains moments, je regrette terriblement mon ami Hastings. [...] Dans les affaires difficiles, il était toujours à mes côtés et il m'a bien souvent aidé, oui, bien souvent. Il avait le chic de découvrir la vérité comme par hasard, et sans même s'en rendre compte, bien entendu. Il laissait échapper une remarque saugrenue... et c'était justement cette remarque qui me mettait sur la voie.
L'un des avantages de la pratique médicale, c'est que vous savez presque toujours quand les gens vous mentent.
Qui est-ce qui, mieux qu'un coiffeur, connaît les secrets de la nature humaine ?
Comprenez ceci: j'ai l’intention de découvrir la vérité. Car si la vérité peut être hideuse en elle-même, elle sera toujours belle et fascinante aux yeux de celui qui la cherche.
On peut faire beaucoup de mal en parlant trop vite.