Une relecture très agréable, je l'avais lu la première fois quand j'étais ado. Bien sûr, puisqu'il s'agit d'une série de nouvelles, certaines sont meilleures que d'autres, mais j'ai passé un très bon moment quand même.
Hé, il y avait des fantômes, des momies, des enlèvements, des disparitions, du chantage, de l'espionnage, des vols, des meurtres, de la magie noire, faites votre choix !
J'ai adoré les relations entre Poirot et Hastings, qui le pauvre n'a pas autant de "dons" que lui. Depuis le dernier Poirot (je les relis tous dans l'ordre, donc c'était
le crime du golf), il est devenu très célèbre : "Je suis devenu à la mode, le dernier cri ! L'un dit à l'autre : "Comment ? Vous avez perdu votre trousse en or ? Vous devez allez voir le petit Belge. Il est trop merveilleux ! Tout le monde y va ! Courez !" Et ils arrivent ! En masse, mon ami ! Avec des problèmes complètement idiots !" Une cloche sonne au rez-de-chaussée. "Qu'est-ce que je vous ai dit ?"
Et Poirot résout tout, Hastings devient incrédule et impatient :
"Bon sang, Poirot ! Savez-vous, je donnerais une somme d'argent considérable pour vous voir vous ridiculiser complètement - juste une fois. Vous êtes si terriblement vaniteux !"
"Ne vous énervez pas, Hastings. En vérité, j'observe qu'il y a des moments où vous me détestez presque ! Hélas, je souffre les désavantages du génie !"
Ce que j'avais oublié, mais qui est également amusant, sont les allusions de Poirot aux méthodes de Sherlock Holmes :
"[Le bon détective] doit être rempli d'énergie. Il doit courir dans tous les sens. Il devrait se vautrer sur le chemin poussiéreux et chercher les traces de pneus avec une petite loupe. Il doit récolter les mégots de cigarettes, l'allumette tombée à terre ?"
Parce qu'évidemment, Poirot n'a confiance qu'en ses petites cellules grises, et il a bien raison, et n'imaginerait même pas écrire un traité sur les cigarettes !
PS : Traduction grossière de l'anglais, j'ai lu la version originale et ai la flemme de chercher la traduction professionnelle.