Alors que le capitaine Hastings rentre d'Argentine, où il était allé courir le guilledou, Poirot s'apprête à partir pour l'Amérique du sud, au Brésil. En effet il doit s'y rendre en mission pour le compte d'un richissime commanditaire qui aurait offert à Poirot le pactole.
On tergiverse, on doit prendre le train puis le steamer, Hastings rechigne, on temporise quand un homme vient les avertir d'un danger imminent pour le monde, qui serait fomenté par un groupe de quatre personnes aux formidables capacités intellectuelle et aux moyens financiers inépuisables. L'homme est retrouvé mort, assassiné le lendemain.
Poirot ne part plus, Hastings reste avec lui, heureusement car sinon qui aurait relaté cette aventure?
Donc voilà nos deux amis de nouveau sur la brèche, en chasse et cette fois-ci dans une partie où Poirot rencontrera des adversaires à sa mesure :
le numéro 1, chinois mondialement reconnu, une sommité, numéro 2, richissime américain, numéro 3, une femme française chimiste égale sinon plus de
Marie Curie, enfin, le dernier un transformiste à côté duquel Arturo Brachetti est un petit garçon.
On pourra gloser sur le fait que ce n'est pas le meilleur Poirot, certes, mais c'est certainement l'un des plus amusants m'ayant permis de sourire, souvent et de rire comme jamais chez la reine du crime. Les aventures car c'est plus, ici, un recueil de nouvelles qu'un roman, en effet chaque chapitre peut être considéré comme une histoire en soi, avec les mêmes protagonistes, certes, mais avec un épilogue ou un semblant d'épilogue.
Il faut savoir qu'à certains moments le lecteur se demande si c'est sérieux comme chaque fois que l'inspecteur Japp intervient pour rien car l'ennemi aura disparu alors que l'ennemi s'est transformé au nez et à la barbe de la police. J'ai trouvé cela savoureux. Ajouterais-je à cela Poirot annonçant qu'il a un frère jumeau dénommé Achille, Achille et Hercule Poirot :
-Figurez-vous que tous les grand détectives ont un frère!
En référence à Sherlock et Mycroft Holmes ainsi que le titre "
Les quatre" et "Le signe des quatre" chez Doyle.
Mais pourquoi pas et je pense que Dame Christie s'est bien amusée avec cet épisode.
Une fin comme un film de James bond qui n'aurait pas déplu, j'en suis sûr, à
Ian Fleming.
Voilà. Lecture de vacances sur un transat devant une mer transparente, un ciel azur et du sable blond.
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