Les Quatre

Hercule Poirot se retrouve face à un quatuor très dangereux, décidé à prendre le pouvoir.

Hastings est de retour d'Argentine et heureux de retrouver son ami : Hercule Poirot. Mais voilà qu'à peine arrivé, le capitaine apprend de la bouche du détective qu'il s'apprêtait à partir en mission en Amérique du Sud et par la même occasion lui faire la surprise de débarquer dans son ranch. À peine les retrouvailles achevées, qu'un homme se présente à leur appartement afin de les prévenir d'un danger imminent : une organisation dirigée par quatre éminents cerveaux est en train de fomenter un complot international. Cet homme est assassiné et nos héros se retrouvent plongés dans une aventure en plusieurs étapes face à un quatuor des plus difficile à traquer... notamment le fameux numéro 4 qui prend un malin plaisir à se présenter à nos deux amis sous différents costumes et maquillages.


Cette épopée mettant en scène Hercule Poirot n'est pas ma préférée dans l'oeuvre d'Agatha Chrisie. 😐 Cela est dû au fait qu'au départ, les quatre n'était pas un roman, mais un recueil de nouvelles ; Agatha Christie a ajouté postérieurement un chapitre d'introduction et un final pour relier l'ensemble. Les différentes aventures portent certes sur la traque de la même organisation, mais cela donne la sensation d'une narration hachée dans le récit qui n'est pas ce que j'attends de l'oeuvre de cette auteure. de plus, rapidement, au travers des nouvelles, le lecteur est informé de l'identité des quatre cerveaux ... donc pour le suspens cela est un peu décevant.


Ensuite, pour les fans de romans policiers, vous devriez y trouver de nombreuses références à l'oeuvre de Sherlock Holmes. Certes, le duo Hercule Poirot/Capitaine Hastings rappelle le duo Sherlock Holmes / Docteur Watson. Les deux acolytes sont des amateurs de femmes dans les deux oeuvres.
Ici, la référence est encore plus flagrante avec l'ajout dans le récit d'un frère pour Hercule Poirot (Achille) comme Sherlock Holmes et son Mycroft.
Le titre rappelle le roman le signe des quatre, même si l'intrigue n'a rien à voir. Vous retrouvez également l'attirance du héros pour une femme avec Sherlock Holmes et sa Irène Adler... et Hercule Poirot et sa comtesse Rossakoff.


Pour conclure : Ce roman d'aventures n'est pas le meilleur des aventures d'Hercule Poirot. le style sous forme de petites aventures sans lien réel entre elles a de quoi rendre la lecture hachée. Cependant, vous y découvrirez un Hercule Poirot au sommet de son art, face à quatre cerveaux décidés à l'abattre. 😊

Bon, disons le tout de suite, il ne s'agit pas d'un grand cru, loin s'en faut.
Je pense qu'il manque à peu près tout ce que l'on s'attend à trouver chez Madame Agatha Christie et dans un roman policier particulièrement.
Avec "les quatre", l'auteure place la barre très haut, un complot international, des malfaiteurs puissants, intouchables et mystérieux, aux capacités financières et logistiques hors normes. L'idée de départ est séduisante, mais elle demandait beaucoup de rigueur et de vraisemblance, et c'est là que le bât blesse...
Si on ajoute à cela un scénario approximatif, chaotique et au rythme incertain, cela commence à faire beaucoup, non pas que l'on s'ennuie, mais il devient difficile tout simplement d'y croire.
Rarement scénario et intrigue auront été aussi peu crédibles, jusqu'au dénouement qui sonne comme une délivrance autant pour lecteur que pour l'auteure je pense.
Désolé pour l'allégorie, mais concernant cette histoire, la montagne accouche d'une souris, je préfère Hercule Poirot dans des enquêtes plus classiques et surtout à sa mesure.

Hercule Poirot va partir à la chasse aux Quatre ou Grand Quator, qui veulent imposer leur dictature mondiale. Cette enquête va malmener Poirot, ainsi que son acolyte Hastings.

Ce roman a été réalisé en compactant les douze nouvelles publiées dans un hebdomadaire. Je ne suis pas fan de nouvelles et je n'avais pas d'ailleurs tellement appréciées Les enquêtes d'hercule Poirot, où tout se passait trop vite à mon goût.

Pour ce livre, je n'ai pas eu cette sensation, car certes les parties d'enquêtes mises en avant dans chaque chapitre peuvent paraître courtes, mais elles forment l'enquête complète concernant Les Quatre.
Poirot devra agiter davantage sa matière grise dans cet épisode, et forcément il est plaisant de voir que tout ne roule pas tout seul. La loyauté d'Hastings envers son ami belge sera également mise en avant et le duo fonctionne encore une fois à merveille.
J'étais réticente avant de commencer cette lecture, que j'ai d'ailleurs retardé le plus possible dans le mois avant de me lancer, mais au final je regrette presque de ne pas l'avoir lu plus tôt, je l'ai dévoré.
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J'aime particulièrement lorsque c'est ce brave Hastings qui relate les péripéties des recherches hasardeuses d'Hercule Poirot et c'est justement le cas ici. Il ne manque jamais de nous signifier combien la modestie de son grand ami est inexistante. Ses remarques envers les mimiques, les attitudes, les réflexions du grand détective sont exquises et amènent immanquablement de nombreux sourires à leur lecture.
Ce pauvre Hastings est sans cesse exaspéré par la petite manie de Poirot à toujours le faire mijoter et lui refuser systématiquement la divulgation de renseignement ou de déduction intéressante. Mais ces deux là sont malgré tout de très grands amis, à leur manière ! Je les adore.

Alors qu'Hastings revient sur le sol anglais pour des retrouvailles fougueuses avec son cher ami Poirot, un inconnu, introduit mystérieusement chez le détective, complètement épuisé, se met à griffonner fébrilement le chiffre quatre sur une feuille de papier. Puis, terrorisé, il se met à parler d'une organisation de quatre personnes, visiblement quatre génies du crime qui désirent répandre intelligemment le chaos dans le monde entier.
Hastings nous fait part ensuite du grand narcissisme de son ami qui s'estime humblement le seul et l'unique adversaire que peuvent redouter ces fameux Quatre Grands.
Sur les traces du Destructeur, le numéro 4, notre narrateur bouillonne d'en découdre avec ces vilains personnages alors que Poirot analyse et soliloque sur un gigot !

De petits villages anglais jusqu'en Italie, en passant par Paris, les Quatre font cavaler Poirot et son bon ami. Mais déjouer les plans de ce puissant quatuor n'est pas sans conséquences et les pièges s'additionnent en conférant un aspect bien aventureux à cette longue enquête du petit Belge.
On se laisse bien aisément prendre dans les multiples cavalcades pour percer à jour ces cerveaux au service de la criminalité et comprendre leurs enjeux. Et surtout, on poursuit avec surprise les différentes apparitions peu communes du numéro 4 jusqu'à en développer une véritable obsession comme le grand Hercule.

À côté de sa vanité qui résiste à toutes épreuves, on appréciera également dans cet opus le caractère attachant de Poirot qui s'inquiète réellement de mettre en danger son bon ami afin d'écraser définitivement ce gang perfide.

Lecture efficace, aventureuse, dangereuse, sympathique, comique et définitivement addictive.

Un peu surprise par le schéma de ce roman qui differe vraiment des autres romans d Agatha peut être parce qu à l origine il s agissait de 4 nouvelles.
L histoire est racontée par le fidèle ami d Hercule Poirot, le capitaine Hastings.
Poirot doit cette fois remuer ses petites cellules grises pour déjouer les manigances d un quatuor criminel. 4 grands méchants d envergure internationale ne vont pas effrayer notre Hercule Poirot bien au contraire.
On le retrouve toujours aussi vaniteux, narcissique et astucieux .

J ai moins apprécié cette histoire car elle s étale dans le temps . Hercule Poirot se balade. Bref je préfère les huis clos et les criminels plus simples finalement.