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Déçue !
Mais j'en attendais certainement beaucoup car les éditions du Rouergue noir ont l'habitude de nous régaler…Colin Niel étant mon favori !
Pas déçue par l'écriture qui est fluide, simple très descriptive des différents paysages traversés par le héros eh dieu sait qu il en monte et descend des vallées et montagnes…peut être un peu trop, pas déçue par le nature writing on sent bien l'appel de la chlorophylle, de l'altitude et de la solitude…
Mais déçue par l'histoire ,qui commence bien ; Stan est venu dans cette campagne reculée pour oublier son histoire que l'on devine tragique et ses années d'armée en Afrique…
Il a acheté 60 hectares de terrain vallonnés et veut cultiver sa solitude jusqu à ce qu'une querelle immature et sans recul avec les notables du village l'entraine dans une guérilla …le prétexte est un peu ténu et souvent vu dans d'autres romans avec quelques poncifs sur les habitants de la campagne et les néo ruraux….et les bergères !
Ensuite Stan va prendre la voie de la vengeance, des armes puis de l'errance. Et c'est la que cela devient long avec des rencontres improbables et inutiles (que vient faire la Dupond de Ligonnes on se le demande…erreur de casting) jusqu à la fin un peu grotesque ; je me croyais dans le film « le Revenant » mais sans la profondeur du personnage de Leonardo…..
Bon c'est un premier roman, et on va attendre le second car il y a vraiment du talent.
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Voilà un an que Stanislas Kosinski s'est installé dans la région. Un coin à l'écart du monde, sauvage, comme lui, qui lui convient bien. La seule voisine qu'il accepte sur ses soixante hectares de landes, de maquis, de ravins et de forêts s'appelle Ghislaine, solide quinquagénaire avec qui il entretient des rapports cordiaux basés sur l'entraide.
Lors d'une promenade sur ses « terres », Stan découvre qu'on a tracé et marqué un nouveau sentier à travers les arbres sans qu'il en soit informé.
Tracassé par cette intrusion qui trouble sa solitude, il descend au village pour apprendre que l'auteur du méfait est un certain Castagnary, figure locale, bourru et fielleux, pour qui la montagne est à tout le monde et qui ne compte pas déroger à cette règle pour un « étranger ».
De fil en aiguille, le conflit s'envenime, au point de devenir de plus en plus violent.

Stan est un ancien militaire qui, au moment de la retraite, a souhaité s'éloigner du monde. Il porte en lui de sombres souvenirs et s'oublie dans la solitude et les tâches du quotidien, sans rien demander ni devoir à personne.

Ce poids disparaissait quand il s'occupait les mains. En cela, les travaux de la maison et du jardin étaient une bénédiction. Non seulement à cause du plaisir qu'il trouvait à contempler les avancées visibles de la besogne accomplie seul, mais aussi par la sorte d'ivresse qui vient de ce que l'esprit tout entier, aspiré par la relation de la main, de la matière et de l'outil, est alors inapte à toute forme d'introspection, c'est-à-dire de souffrance. le soir, le corps harassé et l'âme satisfaite, Stan contemplait le résultat de son action ; il ne pensait pas au sens supposé de l'existence.

Il est ici question, dans un premier temps, de la peur qui conduit à la haine de l'autre, à moins que ce ne soit simplement la bêtise. L'autre, celui qui n'est pas du pays, au sens région, bourg, village, vallée ; l'étranger. Et si, en plus, ce dernier apparaît quelque peu basané, la messe est dite.

La premier partie du roman est une montée en tension sur fond de violence à peine contenue. Stan cherche la tranquillité, une forme d'équilibre l'aidant à supporter le poids d'un passé trop lourd à porter, mais le « monde » se rappelle à lui avec arrogance.
C'est un peu Rambo, relocalisé dans le sud des Hautes-Alpes, paysage de moyenne montagne. La nature est omniprésente, mais la connerie l'accompagne, malheureusement.
Feux dans la Plaine ne s'arrête cependant pas à cette description, réussie, d'une violence ordinaire et prend un tournant « survivaliste » dès lors que Stan cherche à fuir toujours plus haut vers les sommets. Comme le souligne l'auteur dans une interview, c'est alors autant un voyage géographique qu'une introspection. Après avoir été confronté et dû survivre face à la stupidité humaine, Stan est désormais face à la puissance de la nature, aussi belle que dangereuse, et qui n'a que faire de son existence. Alors il l'épouse, tente de s'y fondre. Se faire oublier, ou s'oublier soi-même, that is the question…

Ce premier roman peut se lire comme une articulation, un pont entre deux références cinamatographiques célèbres, Rambo d'un côté et The Revenant d'Alejandro González Iñárritu. La survie est au premier plan, mais pas seulement…
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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C'est le genre de livre dont on se dit "allez, encore un chapitre et j'arrête". Et finalement on ne le lâche pas. D'abord à cause de l'action, puis pour la fascination des paysages et des sensations qu'éprouve le héros. J'ai eu peur à un moment que la tension ne retombe car le personnage se retrouve seul en mode survivalisme, mais au contraire les enjeux deviennent de plus en plus forts et on suit de près l'évolution du personnage jusqu'à des événements très surprenants voire complètement "mindfuck" pour la fin !
Franchement un grand plaisir de lecture qui m'a rappelé mon Jack London adoré.
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J'ai coché la case parce qu'il n'y pas le choix d'une case "parcouru" Certes je suis allé jusqu'au bout mais si rapidement qu'il ne me reste déjà que des impressions alors que je viens juste de refermer le livre....
L'impression de m'être ennuyé, l'impression de déjà lu aussi, d'autres romans bien avant celui-ci ont exploité le thème de l'homme seul qui court à sa perdition, ici si l'auteur fait dans le détail, ce n'est pas pour ses personnages ou alors celui du marcassin qui convenons-en ne mérite peut-être pas autant d'humanité. le dos du livre évoque un mélange de Rambo et Giono, finalement aucun des deux n'a retenu mon attention, si la référence m'avait amusé au départ, la lecture m'a fait déchanté.
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Un premier livre réussi lu dans cadre prix premières paroles 2024. L'écriture est séduisante avec un vocabulaire précis et riche et une intrigue assez simple mais prenante.
L'auteur nous emmène dans une fuite éperdue, qui prend la forme d'un exploit à la façon d'un certain naufragé pour pouvoir survivre en montagne. Stan est un jeune militaire qui, après avoir vécu des deuils éprouvants au Mali, souhaite se retrancher du monde. L'ennui c'est que les chasseurs du secteur ont décidé d'ouvrir un chemin de traque sur le terrain de Stan et la relation s'envenime. Ça dégénère même très vite ... C'est peut être un aspect un peu dérangeant du livre, car cela enlève un peu de la crédibilité à l'histoire. Ceci étant la fuite et les tactiques de Stan pour échapper à ses poursuivants, décidés à en découdre, sont fort bien racontées. Il y a une forme de poésie dans la description de la nature. J'ai regretté qu'un ours soit évoqué dans cette histoire censée se passer dans les Baronnies. En effet l'ours est présent en France uniquement dans les Pyrénées . J'ai aussi trouvé un peu lourde l'idée d'introduire un ermite, criminel en fuite qui préfigure le devenir de Stan.
La fin n'est pas très gaie. Elle est inéluctable... A force de vouloir se rendre invisible Stan ressemblera plus probablement à l'ours qu'à un être humain, ce qui scellera son sort.
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Superbe livre qui nous tient en haleine jusqu'au bout.. je recommande fortement ! Si au premier regard l'intrigue du livre semble assez simple, elle se complexifie progressivement au fil des pages.
















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