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EAN : 978B0C4Q6QBCV
199 pages
Editions du Rouergue (06/09/2023)
3.4/5   67 notes
Résumé :
Stanislas Kosinski est un ancien militaire. Au Mali où il a servi, il a vu mourir la femme qu'il aimait. Retiré de l'armée, il a acheté un chalet et soixante hectares de maquis et de ravins, un lieu où personne ne viendrait troubler son besoin de silence. Son temps désormais se partage entre les travaux de réparation de sa maison, l'entretien d'un potager et l'observation des plantes et des animaux qui peuplent cette montagne. Sauf qu'un jour, Stan découvre qu'on a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Une petite cabane perdue au bout d'un sentier rocailleux, entouré par une nature sauvage et pour seuls voisins casse-noix, les écureuils. Ça fait rêver, non ? Eh bien c'est ce que c'était dit Stanislas, notre héros.

Henry Dès, chanteur pour enfant disait dans une de ses chansons ‘'C'est l'histoire d'une vipère qu'est copine avec un champignon.'' Ici c'est plutôt l'histoire d'un bidasse qu'est copain avec un sanglochon.

Le Stan, je me permet le surnom parce qu'on se connaît depuis que j'ai refermé ce bouquin, il a du voir et faire du sale au Mali. Mais maintenant tout ça c'est derrière et il aspire à la paix et a la tranquillité. D'où la petite propriété paumée en pleine montagne. Sans 5G et trottinettes en libre service, mais comment fait-il ?!

Toujours hanté par les fantômes des copains perdus au champ d'honneur, il s'autorise de rares évasions à coup de whisky, il planque sa quille dans un tronc d'arbre loin de la maison sur son vaste terrain histoire de pas glisser dans le travers très franchouillard de la boisson pour chasser ses démons.
Tout va bien et tout et tout, jusqu'à ce que des chasseurs du coin s'agitent le neurone et décident de s'octroyer un chemin sur la propriété de Stan.
Il va leur dire que ça va pas la tête, que ça se fait trop pas wesh, que « c'est chez nous ici » comme disent nos anciens. Sauf que les chasseurs, faut pas leur chercher des noises, surtout quand ils ont attaqué l'apero, c'est-à-dire dès 9h. Et en bons gars du cru ils lui expliquent qui c'est le patron..

Tu la sens monter la mayo ?

La première partie du roman se révèle de facture assez classique et rustique avec pour base une intrigue qui sent bon la rusticité campagnarde, le gros rouge qui tache.

Mais Olivier Ciechelski, s'il sort ici son tout premier bouquin, semble ne pas en être à son premier rodéo car il sait surprendre son lectorat avec un tournant narratif qui surprend agréablement et bouscule un peu la zone de confort initialement dessinée.

Sans baver sur le contenu de l'évolution narrative, on assiste à une évolution stylistique qui monte crescendo et tire franchement sur le nature writing, c'est très bien amené, c'est délicat et agile, l'alternance entre un récit testostéroné et un autre plus contemplatif est une variation raffinée et quand en plus le tout est soutenu par une intrigue solide, bah on se la régale.

J'ai apprécié le petit clin d'oeil à ce bon vieux XDDL, c'était donc dans ce bouquin qu'il était caché depuis tout ce temps alors ?!!

Un roman qui empreint de rural noir comme certains de Franck Bouysse et collé serré à la nature, puant la sève et les herbes sauvages comme un Into the wild de Jon Krakauer, sans en copier l'aspect initiatique.

Marqué par une fin surprenante et tellement bien écrite je vous recommande ce bon boulot d'auteur et cette énième publication racée sur le plan stylistique, de Rouergue qui nous rince comme toujours avec du qualitatif, ouais, ouais.
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C'est avec l'écossais Peter May et sa série policière mettant en scène l'enquêteur chinois Li Yang que la collection noire des éditions du Rouergue voit le jour en valorisant des auteurs français et anglo saxons tels que Peter Guttridge et Colin Niel pour ne citer que les trois romanciers emblématiques du catalogue, même si l'on peut également mentionner Gilles Sebhan et Valentine Imhof incarnant cette tonalité décalée caractérisant la ligne éditoriale de la collection. L'autre particularité du Rouergue noir, c'est de donner la voix à toute une multitude de primo-romanciers s'inscrivant dans ce même registre du pas de côté, à l'instar d'Olivier Ciechelski transgressant littéralement les codes du mauvais genre avec Feux Dans La Plaine où le triangle relationnel du héros blessé soignant son mal être dans la solitude, de la belle jeune femme au caractère farouche et du vieux despote local odieux, va prendre une tournure des plus singulières autour d'un récit aux accents ruraux nous questionnant sur notre rapport à une nature nous dépouillant peu à peu de nos certitudes.

Après avoir servi au sein de l'armée française et notamment au Mali, Stanislas Kosinski aspire à oublier la femme qu'il a perdu là-bas, en retapant un chalet isolé à flanc de montagne, au milieu d'un terrain de 60 hectares de maquis qu'il a acheté pour une somme dérisoire. Il ne reste plus que le silence et la quiétude tout en cultivant son potager et en contemplant cette nature sauvage qui s'offre à lui. Pour unique voisinage, il y a cette jeune bergère prénommée Mathilde qui s'est installée dans un caravane vétuste et qui conduit son immense troupeau sur les pâtures de la région. Mais lorsque Stan découvre que l'on a tracé un chemin sur sa propriété, il va s'expliquer avec Guy Castagnary, le président du club de chasse, qui a effectué les démarches sans demander son autorisation. Mais la confrontation tourne au pugilat, puis ce sont des hommes armés qui débarquent un soir en encerclant la maison de Stan.

Avec un vétéran asocial, un groupe de chasseurs hostiles et une gardienne de moutons misanthrope, on devine déjà quelques péripéties des événements à venir qui vont jalonner ce premier roman aux allures classiques d'où émane cette atmosphère à la fois sauvage et envoûtante si caractéristique des Hautes Alpes dont les décors majestueux imprègnent l'ensemble d'un texte extrêmement épuré qui va très rapidement à l'essentiel. Mais bien vite, on s'aperçoit que Feux Dans La Plaine va diverger de ce que l'on peut attendre des archétypes de tels personnages et plus particulièrement d'un Stanislas Kosinski apparaissant bien plus nuancé qu'il n'y parait car l'on perçoit rapidement sa fragilité, son obstination mais également son désarroi lorsqu'il se confronte, dans les aléas de sa fuite éperdue, aux rigueurs d'une nature qui va peu à peu le révéler à lui-même. S'articulant sur trois parties prenant les paliers des altitudes sur lesquelles se déroulent les péripéties du roman, mais qui incarnent également, dans leur élévation, le dépouillement du personnage central tournant le dos à la civilisation, Olivier Ciechelski nous entraîne ainsi dans ce cheminement intérieur d'un homme retournant à l'état primitif tout en se confrontant au caractère âpre de cette région montagneuse qui l'entoure comme pour mieux l'absorber. Et il faut bien avouer, qu'au-delà de ces sublimes phases d'introspection révélant le caractère profond de Stan, l'auteur ponctue son récit de scènes époustouflantes telles que cette traversée d'une forêt incendiée ou que ce combat dantesque pour faire face à un ours, et parfois plus désopilantes à l'instar de cette acquisition de chaussures de marche dans un commerce de matériel de randonnée ou cette pelleteuse finissant dans un talus. Il résulte de tout cela, un périple rythmé et saisissant, aux accents tragiques bien sûr, qui font de Feux Dans La Plaine un roman noir singulier qu'il convient de découvrir toutes affaires cessantes.


Olivier Ciechelski : Feux Dans La Plaine. Editions du Rouergue/Noir 2023.

A lire en écoutant : Beyond de Morgane Matteuzzi. Album : Beyond. 2022 Morgane Matteuzzi.
Lien : http://www.monromannoiretbie..
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Dernier roman lu dans le cadre du " festival Terres de Paroles" 1er roman ,1ères paroles.
Après un début prometteur et accrocheur qui inaugurait une belle histoire: le décor étant posé, le personnage principal sympathique,malgré son aversion pour la race humaine,mais cela je comprenais: ancien militaire,Stanislas Kosinski, revenu du Mali où il a perdu sa femme ,donc un homme blessé, se retire dans un chalet isolé au milieu de soixante hectares de maquis.
Jusque là tout va bien il fait la connaissance d'une bergère Mathilde et puis .....1ère altercation avec un groupe de chasseurs dont le maire et commerçants du petit village à côté,qui ont eu l'audace de marquer des arbres pour ouvrir un sentier de chasse sur les terres de Stanislas sans lui demander l'autorisation.
Incompréhension des chasseurs,grosse " engueulade " et là mes amis ,tout se " barre en vrille" ! Un conflit à la Rambo qui pour moi n'est guère plausible ou l'on tue gratuitement .Le chalet de Stanislas qui brûle car les chasseurs se vengent,et notre héros qui prend la fuite dans les montagnes avec soi dit en passant très peu d'équipements de survie.Il est fort le gars!!
L'hiver arrive ,il neige et notre héros va se trouver confronter à un ours.Il a une carabine mais il ne reste qu'une balle mais il va tuer l'ours en l'achevant avec son couteau.
Il aura quelques blessures ,son épaule et son flanc saignent ,qu'à cela ne tiennent ,il cauterisera avec de la résine de mélèze.
Après une nuit réparatrice, il dépecera l'ours pour récupérer la viande et la peau .
Une fois la viande suspendue à des branches d'arbres, deuxième nuit ,allongé sur la peau de l'ours .
Au réveil il faut tanner la peau de l'ours:
Extrait page 195:
" -C'est de ce côté qu'il s'agenouille et,dans un trou d'eau plus calme ,commence à laver le sang coagulésur le pelage.Puis il'retourne la peau et l'étale sur une large pierre plate à fleur d'eau.Il n'a qu'à tendre la main pour trouver un silex au tranchant assez effilé pour racler convenablement le cuir.Avec des gestes de lavandière il ôte ainsi les lambeaux de chair,de graisse et de cartilage encore attaché à la peau,parachevant son ouvrage en y frottant quelques poignées de sable et de gravier ,avant de rincer l'ensemble dans le courant."( Pages 195/196).
Ben voyons!!
Ce n'était pas Biche de Mona Messine ,mais que de similitudes dans les descriptions et le style.
Dommage,c'était pourtant bien parti et la fin je n'ose en parler!
Vous l'aurez compris,ce dernier roman lu ,sur les six sélectionnés, pour le premier prix : Terres de Paroles,n'aura pas une place de choix dans mon vote,pas comme le morceau de viande prélèvé sur le postérieur de l'ours, dont notre héros se délecta! ⭐⭐


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MAIS QU'EST CE QU'IL M'A PRIS ?

Un jeune auteur, un premier livre, un ancien militaire, un "script" doctor, une maison d'édition méritante, une belle couverture ... de tempérament généreux (ben oui), je me suis laissé tenté.

Premières pages, bien. Comptemplatives, réflechies, genre naturaliste russe du 19e ou genre "nature writing" américaine du 20eme. Mise en place de personnage intéressante, pose de l'intrigue banale mais vraie. On soupconne un "First Blood" à la française. On est au premier tiers du livre qui n'est pas un pavé. Tout pour me plaire.

Et puis "Action !".

Tout part en vrille. Comme si on avait changé l'auteur. Comme si un étudiant raté en première année de Lettres ayant beaucoup fumé rendait une copie non relue, même pas raturée. On a droit à l'ancien militaire qui ne sait pas tirer, qui perd ses balles, une rencontre avec Dupont Ligonnes, la carabine 22LR se transforme en fusil tueur d'ours, une fuite directe plein ouest pour se retrouver au point de départ, etc. etc. Plus aucun souffle, de la contemplation ennuyeuse et redondante, une intrigue indigente. Cent cinquante pages d'élucubrations. le Rambo fait plouf.

Mais qu'est ce qu'il m'a pris ?
Des heures de sommeil que j'aurais pu mieux mettre à profit ...




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Deux romans en un.

Stanislas Kosinski, ancien militaire, vit dans un chalet, havre de paix au milieu du maquis. Il y a trouvé une certaine forme de paix et de solitude, lui qui cherche à oublier les horreurs de la guerre au Mali, et surtout la perte de la femme qu'il aimait.

Un jour il découvre que des chasseurs ont ouvert sans son autorisation un chemin sur son terrain.

« Et il sut : ce que cette trouée dans la colline avait blessé, c'était sa solitude. »

La situation avec les chasseurs va vite dégénérer. Trop vite. Les réactions des personnages sont excessives à la limite du crédible. On a finalement peu d'explications sur les motivations de ce groupe d'hommes armés qui bascule rapidement dans la violence.
Cette partie du récit va à cent à l'heure mais le rythme va peu à peu ralentir à mesure que Stan progresse dans la nature, son ultime refuge.

« Il ne songea même pas se retourner pour embrasser une dernière fois le paysage. Il se contenta d'ajuster les bretelles de son sac et passa le col.
Derrière lui les corbeaux se battaient déjà. »

Débute alors un tout autre récit, bien plus contemplatif et introspectif, très caractéristique des récits de « Nature Writing » que j'affectionne. L'auteur excelle dans les descriptions de la nature qu'elle soit bienveillante ou hostile. Se succèdent ainsi des atmosphères calmes et sereines et d'autres plus inquiétantes, plus mystérieuses.

« Quand il relève les yeux, s'assoit et regarde autour de lui, il ne voit que la roche aride, le pierrier désolé, et plus loin une énorme muraille nue à la cime déchiquetée qui barre le ciel et semble marquer la fin de toute chose. Il règne là un silence glacial et un inexplicable relent de terreur.
Quelque chose à fait fuir l'animal, quelque chose qui n'était pas l'homme et qui n'est pas la montagne. »

Cet enfoncement progressif et inexorable dans la nature et l'isolement presque total qu'il provoque, permettent à l'auteur de dresser le portrait d'un homme profondément meurtri et solitaire. Quelques retours en arrière sur ses années d'ancien militaire nous font entrevoir l'origine de ses souffrances. Trop peu d'éléments cependant pour comprendre sa personnalité et susciter une quelconque empathie.

Un roman en deux parties très différentes que chacun appréciera suivant son goût. Pour ma part je n'ai pas été convaincue par le début dont le scénario manque de réalisme, j'ai été davantage séduite par la suite dont le rythme plus lent est propice à l'introspection.
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critiques presse (1)
Liberation
26 septembre 2023
Avec ce premier roman très noir, Olivier Ciechelski suit les traces des auteurs américains de «nature writing» et nous offre un combat avec un ours qui fait basculer son héros du côté des bêtes.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il fut réveillé par une odeur de feu.Il faisait encore nuit.D'abord il ne bougea pas,essayant de deviner d'où provenait la fumée. La lune était sortie et ses rayons droits comme des stucs baroques transperçaient les cimes.Delongs rameaux hérissés de lichen s'inclinaient comme des lianes au -dessus de lui,dans une imitation de décor gothique.Il se demanda où les gens du village avaient enterré leurs morts.Il chassa cette idée quand la fumée ,rabattue dans sa direction par une brisé tiède ,apparut dans les rayons de lune.Il se leva ,prit son sac et suivi la piste qui lui indiquait le vent( Page 103).
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C'était ça : du bleu .
Il y avait d'abord eu la sensation vague d'une anomalie.Il s'était arrêté. Il avait écouté. N'avait rien entendu d'autre que le roulement de la rivière en contrebas ,presque imperceptible en cette saison ,et le chuchotis du vent dans les cimes des résineux.Il avait jeté un regard circulaire autour de lui,sur le sol semé d'aiguilles et de pierres blanches ,sur l'anarchie familière des genêts ,des buis et des genévriers ,et la brume tiède et rosàtre qui brouillait ,juste en face ,la colline de Villedieu.( Page 11).
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16. Cette solitude, il l'avait convoitée longtemps. Il avait pris l'habitude de se la figurer, d'imaginer avec un luxe de détails quelles formes elle pourrait prendre. C'est ainsi qu'il supportait la promiscuité des casernes et des camps de base. A l'époque, quand il ne trouvait pas le sommeil, il l'élaborait patiemment, la construisait en pensée, à la manière des cités virtuelles des jeux vidéo. Il imaginait d'abord le lieu : une forêt, une île, une montagne. Il s'y voyait libre de son temps, libre de ses gestes, libre de son apparence ; libre de ne pas parler, de laisser pousser sa barbe et ses cheveux, de gouverner lui-même le déroulement de ses journées. Il mangerait quand il aurait faim, se coucherait quand son corps serait fatigué, se lèverait avec la lumière du jour. Dans ses fantasmes, la solitude impliquait toujours la nature : le bruit du vent dans les arbres, celui de la pluie sur le toit, le silence criblé d'étoiles les nuits d'hiver...
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Créer du bruit pour briser le silence ne lui était d’aucune aide. Le plus souvent, la musique lui donnait le même sentiment de vulnérabilité que la lumière de la lampe : elle l’empêchait d’écouter le silence ; elle l’aurait empêché, par exemple, d’entendre le moteur d’une voiture à l’approche, où tout autre forme de menace. Car même s’il ne le formulait pas, il en était venu à considérer comme une menace tout élément extérieur. L’inquiétude était devenue l’essence même de son rapport au monde.
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Il est calme maintenant.Il n'a plus ni désir ni colère.Il lui semble flotter entre la lumière et l'eau.Sa respiration est de plus en plus faible.Il ne veut plus rien.Il n'attend plus rien,il regarde : d'abord les cristaux de neige que son haleine fait fondre,puis la femme qui tient encore son fusil d'une main tremblante.Dans un ultime effort il se tourne vers la grotte ,vers le torrent plein d'autres vies ,de formes infinies, de signes mystérieux ;puis à nouveau vers la neige sale qui brille au soleil et qui ,pour quelques heures encore, porte l'empreinte de ses pas ,des pas de géant, larges ,lourds,profonds,et hérissés ds griffes.( pages205/206).
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