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J'ai coché la case parce qu'il n'y pas le choix d'une case "parcouru" Certes je suis allé jusqu'au bout mais si rapidement qu'il ne me reste déjà que des impressions alors que je viens juste de refermer le livre....
L'impression de m'être ennuyé, l'impression de déjà lu aussi, d'autres romans bien avant celui-ci ont exploité le thème de l'homme seul qui court à sa perdition, ici si l'auteur fait dans le détail, ce n'est pas pour ses personnages ou alors celui du marcassin qui convenons-en ne mérite peut-être pas autant d'humanité. le dos du livre évoque un mélange de Rambo et Giono, finalement aucun des deux n'a retenu mon attention, si la référence m'avait amusé au départ, la lecture m'a fait déchanté.
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Superbe livre qui nous tient en haleine jusqu'au bout.. je recommande fortement ! Si au premier regard l'intrigue du livre semble assez simple, elle se complexifie progressivement au fil des pages.
















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Dernier roman lu dans le cadre du " festival Terres de Paroles" 1er roman ,1ères paroles.
Après un début prometteur et accrocheur qui inaugurait une belle histoire: le décor étant posé, le personnage principal sympathique,malgré son aversion pour la race humaine,mais cela je comprenais: ancien militaire,Stanislas Kosinski, revenu du Mali où il a perdu sa femme ,donc un homme blessé, se retire dans un chalet isolé au milieu de soixante hectares de maquis.
Jusque là tout va bien il fait la connaissance d'une bergère Mathilde et puis .....1ère altercation avec un groupe de chasseurs dont le maire et commerçants du petit village à côté,qui ont eu l'audace de marquer des arbres pour ouvrir un sentier de chasse sur les terres de Stanislas sans lui demander l'autorisation.
Incompréhension des chasseurs,grosse " engueulade " et là mes amis ,tout se " barre en vrille" ! Un conflit à la Rambo qui pour moi n'est guère plausible ou l'on tue gratuitement .Le chalet de Stanislas qui brûle car les chasseurs se vengent,et notre héros qui prend la fuite dans les montagnes avec soi dit en passant très peu d'équipements de survie.Il est fort le gars!!
L'hiver arrive ,il neige et notre héros va se trouver confronter à un ours.Il a une carabine mais il ne reste qu'une balle mais il va tuer l'ours en l'achevant avec son couteau.
Il aura quelques blessures ,son épaule et son flanc saignent ,qu'à cela ne tiennent ,il cauterisera avec de la résine de mélèze.
Après une nuit réparatrice, il dépecera l'ours pour récupérer la viande et la peau .
Une fois la viande suspendue à des branches d'arbres, deuxième nuit ,allongé sur la peau de l'ours .
Au réveil il faut tanner la peau de l'ours:
Extrait page 195:
" -C'est de ce côté qu'il s'agenouille et,dans un trou d'eau plus calme ,commence à laver le sang coagulésur le pelage.Puis il'retourne la peau et l'étale sur une large pierre plate à fleur d'eau.Il n'a qu'à tendre la main pour trouver un silex au tranchant assez effilé pour racler convenablement le cuir.Avec des gestes de lavandière il ôte ainsi les lambeaux de chair,de graisse et de cartilage encore attaché à la peau,parachevant son ouvrage en y frottant quelques poignées de sable et de gravier ,avant de rincer l'ensemble dans le courant."( Pages 195/196).
Ben voyons!!
Ce n'était pas Biche de Mona Messine ,mais que de similitudes dans les descriptions et le style.
Dommage,c'était pourtant bien parti et la fin je n'ose en parler!
Vous l'aurez compris,ce dernier roman lu ,sur les six sélectionnés, pour le premier prix : Terres de Paroles,n'aura pas une place de choix dans mon vote,pas comme le morceau de viande prélèvé sur le postérieur de l'ours, dont notre héros se délecta! ⭐⭐


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Stanislas Kosinski vit dans une maison isolée, entourée de forêts et de garrigue, où il fréquente le moins d'humains possible et s'absorbe dans des travaux physiques pour éviter de ressasser son expérience traumatisante de militaire au Mali. Deux événements vont venir troubler sa tranquillité, l'installation d'une bergère sur un terrain limitrophe, et l'incursion de chasseurs qui tracent un chemin pour couper à travers ses terres. Dès lors, tout va déraper.
Si j'ai bien accroché au début du roman, le tournant pris ensuite, avec des incompréhensions totales entre les habitants du cru, même le maire, et Stan, m'a laissée plutôt indifférente et pressée d'en finir. L'écriture parvient presque à redresser la barre, et à faire croire à cette histoire, presque seulement.
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Déçue !
Mais j'en attendais certainement beaucoup car les éditions du Rouergue noir ont l'habitude de nous régaler…Colin Niel étant mon favori !
Pas déçue par l'écriture qui est fluide, simple très descriptive des différents paysages traversés par le héros eh dieu sait qu il en monte et descend des vallées et montagnes…peut être un peu trop, pas déçue par le nature writing on sent bien l'appel de la chlorophylle, de l'altitude et de la solitude…
Mais déçue par l'histoire ,qui commence bien ; Stan est venu dans cette campagne reculée pour oublier son histoire que l'on devine tragique et ses années d'armée en Afrique…
Il a acheté 60 hectares de terrain vallonnés et veut cultiver sa solitude jusqu à ce qu'une querelle immature et sans recul avec les notables du village l'entraine dans une guérilla …le prétexte est un peu ténu et souvent vu dans d'autres romans avec quelques poncifs sur les habitants de la campagne et les néo ruraux….et les bergères !
Ensuite Stan va prendre la voie de la vengeance, des armes puis de l'errance. Et c'est la que cela devient long avec des rencontres improbables et inutiles (que vient faire la Dupond de Ligonnes on se le demande…erreur de casting) jusqu à la fin un peu grotesque ; je me croyais dans le film « le Revenant » mais sans la profondeur du personnage de Leonardo…..
Bon c'est un premier roman, et on va attendre le second car il y a vraiment du talent.
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Stan est revenu du Mali , le coeur et l'âme scarifiés par la guerre . Il s'installe en ermite dans les Alpes , limitant au maximum ses contacts humains .Mais un banal conflit de voisinage qui dégénère réveille en lui ses démons , ses instincts de combattant et le projette dans une cavale meurtrière . Un récit linéaire ,tout en tension , la violence y est omniprésente mais sans complaisance . Un personnage puissant d'homme à qui seule la nature offre un remède à ses tourments intérieurs . La plume de l'auteur se fait poétique et sensuelle dans ses descriptions des paysages de montagne et de la vie sauvage .
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Un premier livre réussi lu dans cadre prix premières paroles 2024. L'écriture est séduisante avec un vocabulaire précis et riche et une intrigue assez simple mais prenante.
L'auteur nous emmène dans une fuite éperdue, qui prend la forme d'un exploit à la façon d'un certain naufragé pour pouvoir survivre en montagne. Stan est un jeune militaire qui, après avoir vécu des deuils éprouvants au Mali, souhaite se retrancher du monde. L'ennui c'est que les chasseurs du secteur ont décidé d'ouvrir un chemin de traque sur le terrain de Stan et la relation s'envenime. Ça dégénère même très vite ... C'est peut être un aspect un peu dérangeant du livre, car cela enlève un peu de la crédibilité à l'histoire. Ceci étant la fuite et les tactiques de Stan pour échapper à ses poursuivants, décidés à en découdre, sont fort bien racontées. Il y a une forme de poésie dans la description de la nature. J'ai regretté qu'un ours soit évoqué dans cette histoire censée se passer dans les Baronnies. En effet l'ours est présent en France uniquement dans les Pyrénées . J'ai aussi trouvé un peu lourde l'idée d'introduire un ermite, criminel en fuite qui préfigure le devenir de Stan.
La fin n'est pas très gaie. Elle est inéluctable... A force de vouloir se rendre invisible Stan ressemblera plus probablement à l'ours qu'à un être humain, ce qui scellera son sort.
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Un militaire retraité, qui a servi au Mali et perdu la femme qu'il aimait, rêve de solitude, loin du bruit et de la fureur des hommes.
Il achète un petit chalet et 60 hectares de montagne dans les Pyrénées. Entre culture potagère et travaux d'entretien, il goûte une vie au grand air qui ressemblerait presque au bohneur ou tout au moins, à une certaine forme de sérénité.
Jusqu'au jour où une embrouille avec un voisin dégénère et se transforme en chasse à l'homme.

A partir de là, on est sur du nature writing, descriptions détaillées et enchaînées (flore, faune, montagne et remontage, techniques de survie).
La construction est impeccable et la plume vraiment belle mais j'en ai ras la cacahuète des éboulis de roches, des torrents cachés et autres détails du parcours.

Je n'ai pas non plus été très convaincue par l'histoire. le postulat de base est déjà moyennement crédible, mais alors la fin est totalement bidon !
Donc bof.
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Stan est un ancien militaire qui prend sa retraite loin de la foule, en montagne pour être tranquille. Il amenage petit à petit sa maison et loue un morceau de son terrain pour des bergers. Tout va bien jusqu'au jour où il découvre sur son territoire un passage balisé pour les chasseurs et là tout déraille, insultes , menaces, coups, poursuites et morts.
Un roman sur la survie en milieu hostile. C'est un peu long, beaucoup de descriptions bucoliques dans ce monde de brutes, des rencontres improbables. Cela pourrait faire une bonne série policière à la télévision.
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C'est avec l'écossais Peter May et sa série policière mettant en scène l'enquêteur chinois Li Yang que la collection noire des éditions du Rouergue voit le jour en valorisant des auteurs français et anglo saxons tels que Peter Guttridge et Colin Niel pour ne citer que les trois romanciers emblématiques du catalogue, même si l'on peut également mentionner Gilles Sebhan et Valentine Imhof incarnant cette tonalité décalée caractérisant la ligne éditoriale de la collection. L'autre particularité du Rouergue noir, c'est de donner la voix à toute une multitude de primo-romanciers s'inscrivant dans ce même registre du pas de côté, à l'instar d'Olivier Ciechelski transgressant littéralement les codes du mauvais genre avec Feux Dans La Plaine où le triangle relationnel du héros blessé soignant son mal être dans la solitude, de la belle jeune femme au caractère farouche et du vieux despote local odieux, va prendre une tournure des plus singulières autour d'un récit aux accents ruraux nous questionnant sur notre rapport à une nature nous dépouillant peu à peu de nos certitudes.

Après avoir servi au sein de l'armée française et notamment au Mali, Stanislas Kosinski aspire à oublier la femme qu'il a perdu là-bas, en retapant un chalet isolé à flanc de montagne, au milieu d'un terrain de 60 hectares de maquis qu'il a acheté pour une somme dérisoire. Il ne reste plus que le silence et la quiétude tout en cultivant son potager et en contemplant cette nature sauvage qui s'offre à lui. Pour unique voisinage, il y a cette jeune bergère prénommée Mathilde qui s'est installée dans un caravane vétuste et qui conduit son immense troupeau sur les pâtures de la région. Mais lorsque Stan découvre que l'on a tracé un chemin sur sa propriété, il va s'expliquer avec Guy Castagnary, le président du club de chasse, qui a effectué les démarches sans demander son autorisation. Mais la confrontation tourne au pugilat, puis ce sont des hommes armés qui débarquent un soir en encerclant la maison de Stan.

Avec un vétéran asocial, un groupe de chasseurs hostiles et une gardienne de moutons misanthrope, on devine déjà quelques péripéties des événements à venir qui vont jalonner ce premier roman aux allures classiques d'où émane cette atmosphère à la fois sauvage et envoûtante si caractéristique des Hautes Alpes dont les décors majestueux imprègnent l'ensemble d'un texte extrêmement épuré qui va très rapidement à l'essentiel. Mais bien vite, on s'aperçoit que Feux Dans La Plaine va diverger de ce que l'on peut attendre des archétypes de tels personnages et plus particulièrement d'un Stanislas Kosinski apparaissant bien plus nuancé qu'il n'y parait car l'on perçoit rapidement sa fragilité, son obstination mais également son désarroi lorsqu'il se confronte, dans les aléas de sa fuite éperdue, aux rigueurs d'une nature qui va peu à peu le révéler à lui-même. S'articulant sur trois parties prenant les paliers des altitudes sur lesquelles se déroulent les péripéties du roman, mais qui incarnent également, dans leur élévation, le dépouillement du personnage central tournant le dos à la civilisation, Olivier Ciechelski nous entraîne ainsi dans ce cheminement intérieur d'un homme retournant à l'état primitif tout en se confrontant au caractère âpre de cette région montagneuse qui l'entoure comme pour mieux l'absorber. Et il faut bien avouer, qu'au-delà de ces sublimes phases d'introspection révélant le caractère profond de Stan, l'auteur ponctue son récit de scènes époustouflantes telles que cette traversée d'une forêt incendiée ou que ce combat dantesque pour faire face à un ours, et parfois plus désopilantes à l'instar de cette acquisition de chaussures de marche dans un commerce de matériel de randonnée ou cette pelleteuse finissant dans un talus. Il résulte de tout cela, un périple rythmé et saisissant, aux accents tragiques bien sûr, qui font de Feux Dans La Plaine un roman noir singulier qu'il convient de découvrir toutes affaires cessantes.


Olivier Ciechelski : Feux Dans La Plaine. Editions du Rouergue/Noir 2023.

A lire en écoutant : Beyond de Morgane Matteuzzi. Album : Beyond. 2022 Morgane Matteuzzi.
Lien : http://www.monromannoiretbie..
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